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Notre marrakech 45-70
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29 décembre 2007

Les photos de Luis

Je vous avais promis de mettre encore quelques photos que LUIS, m'a envoyées. Je les édites donc aujourd'hui. Merci.. Luis tu es adopté comme nouveau MARRAKCHAMI... Restes nous fidèle et continue à nous montrer des photos - surtout d'époque- de ta vie à MARRAKECH...

De plus je salue l'arrivée de la la famille LOZARO qui, je l'espère, trouvera les amis qu'elle recherche.. Je compte sur chacun d'entre vous pour leur donner tous les renseignements qu'ils recherchent.. S'il y a des adresses, passez par mon intermédiaire, je me ferais un plaisir de les transmettre. Enfin je signale que le fils de Mme LEBEGIN, le professeur de piano des Lycéens, nous donne des indications sur sa maman. Nous en avons déjà parlé et je sais que ces informations feront plaisirs à beuacoup d'entre vous. Moi je ne l'ai personnellement pas connue, mais je suis certain qu'elle a du connaître mes parents. Avez vous commencé à préparer le passage à la nouvelle année? Pour nous ce sera à la maison car Susanne est de service pour la Saint Sylvestre.. Alors..... Mais j'ai déjà acheté les fusées et les pétards. Attention aux voitures.. pour ceux qui habitent dans des quartiers où elles servent de feux d'articice. Bonne fin de semaine à tous les MARRAKCHAMIS de souche ainsi qu'à tous les nouveaux. Toujours votre MICHEL
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Commentaires
F
Bonne année à nos amis musulmans.<br /> merci Magher pour les contes merveilleux, je ne m'en lasse pas et me fait penser à une petite fille et serait tentée de dire encore, encore!<br /> Je suis très prise en ce moment mais je vous lis tous<br /> amitiés<br /> francine
M
la conclusion de ton conte Magher !!! <br /> Maintenant que tous nos amis sont servis... Bonne année à tous ! Que cette année apporte à chacun de nous en particulier, le bonheur d'apprécier ce cadeau merveilleux qu'est La Vie, une bonne santé et beaucoup de lumière pour savoir où l'on va ! <br /> Amicales pensées .
M
Dans l'épisode précédent, l’incomparable Zouhra avait congédié le premier prétendant après lui avoir demandé son identité. L‘homme lui donna son nom puis après un long silence, il s'en alla pendant que la belle Zouhra s'attelait à une tâche énorme autant qu’étrange : tisser une couverture de laine et broder le nom de cet homme. <br /> Quand le deuxième prétendant vint le court dialogue fut le même que pour le premier : <br /> - Qui est-ce ? <br /> - C'est moi, ton aimé ! <br /> - Laisse-moi ton nom et va-t'en! <br /> Et l'homme s'en fut tandis que Zouhra brodait son nom d'une aiguille d'or sur la couverture de laine. <br /> Un troisième homme vint frapper à la porte, puis un autre et un autre encore. Le quatre-vingt-dix-neuvième homme à son tour vint et se risqua à employer la forme interrogative:<br /> - Qui est-ce? <br /> - Est-ce moi, ton aimé? <br /> Un long silence accueillit ces paroles. Tous les prétendants semblaient pétrifiés dans l'attente d'une réponse qui, cette fois peut-être, serait différente. Tous prêtèrent l'oreille. <br /> - Laisse-moi ton nom et va-t'en! <br /> Et le quatre-vingt-dix-neuvième homme s'en alla comme les autres. Et le millième quitta les lieux, le désespoir lui nouant les tripes. Et le trois millième laissa éclater la folie qui l'envahit lorsque à son tour il se vit repoussé cependant que Zouhra brodait son nom sur la couverture de laine. <br /> Les jours succédèrent aux jours, les saisons chassèrent les saisons, la sécheresse et le sirocco laissèrent la place aux pluies diluviennes. Les années passèrent et Zouhra l'Unique vit sa beauté se flétrir au même rythme que s'allongeait l'infinie couverture de laine. <br /> Mokhtar était un homme simple. Attiré seulement par la vie. Lassé de demeurer depuis sa naissance sous le même ciel, de boire aux mêmes sources, de respirer le même air et la même poussière, il avait décidé de suivre les pas de ses rêves. Il entreprit le voyage qui l'amena au pays de Zouhra. <br /> Intrigué par l'histoire, devenue légende, de cette femme que les hommes avaient fini par surnommer la Folle Orgueilleuse, il décida de lui rendre visite. Il arriva devant la vieille cabane de bois, déposa son baluchon, se rafraîchit le visage à l'eau claire d'une source proche. Il vint, le coeur battant, frapper trois fois à la porte. <br /> - Qui est-ce? demanda la voix.<br /> - C'est Toi, mon aimée, répondit Mokhtar. <br /> La porte de bois, close depuis des dizaines d'années, lança un faible gémissement continu avant de s'écarter pour laisser le passage à une vieille femme, petite et menue, fripée, ridée, tremblante, emmitouflée dans sa couverture de laine. Mokhtar fut ébloui par l'éclat d'une beauté qu'il était assurément le seul à voir. Il saisit la couverture, tira sur les fils d'or brodés. <br /> Pendant sept jours et sept nuits, au fur et à mesure que les noms s'éteignaient sur la couverture, des oiseaux envahirent le ciel. Au bout de ce temps, trois mille oiseaux décrirent un cercle immobile dans les airs. <br /> Au premier battement de leurs ailes fines et à mesure que l'horizon les avalait, les rides de Zouhra disparurent, laissant apparaître l'énergie de son regard et la délicatesse de son teint. <br /> C'est ainsi, raconte-t-on dans certaines contrées du Sud lointain, que Zouhra l’Unique, (mais surnommée l'Orgueilleuse par les prétendants éconduits) retrouva sa jeunesse et l'éclat de sa beauté.<br /> <br /> N’est ce pas un beau conte pour commencer l’année 1429 (ou 2008)? Les noms sont symboliques car Zouhra signifie beauté, luminosité et Mokhtar, le choisi, l’élu. J'ai sélectionné ce conte pour toutes et tous les Marrakch’amis parce qu’ils ressemblent à Zouhra et Mokhtar. Quand on s'adresse à une personne, commencer par se préoccuper d'elle, avant de parler de soi, révèle les vrais sentiments qui nous habitent. C'est peutêtre le secret de ce Blog !<br /> Salam Alikoum
A
Bonjour cher cousin,<br /> Permettez moi de me présenter avant de vous exposer ma démarche.<br /> Je suis un GARBES fils de Emile et Antoinette, je suis né à Marrakech tout comme ma soeur Yvonne (mon ainée) et Emile mon cadet, nous avons donc vécu à Marrakech, puis Taddert pour finir à Khemisset d'où nous sommes rentrés en 1961. Mon père était le frère de Zizou MIRGON ce qui fait que nous sommes cousins. Nous avons envoyé des fiches de renseignement pour l'élaboration de l'arbre généalogique des GARBES et organisons une cousinade début Mai.<br /> Alors afin de compléter cet arbre nous aurions souhaité avoir certains renseignements aussi et si vous êtes disposés à nous les transmettre faites nous le savoir par mail (le courrier n'est peut être pas arrivé à la bonne adresse). <br /> Merci de nous répondre et à bientôt de vous lire.<br /> Alain GARBES
M
On raconte - et il n'est aucune parole qui ne se raconte ni aucune histoire qui ne se récite - qu'au temps jadis des torrents limpides, lorsque la rose et les coquelicots envahissaient toutes les vallées, dans un pays du couchant régnait un homme sage et avisé.<br /> Cet homme, après avoir sillonné monts et forêts, s'était installé dans une grande vallée où jaillissaient de nombreuses sources. Il avait construit une tour si haute qu'on disait qu'elle caressait le ciel. Les hommes et les femmes de ce peuple, reconnaissant là la ténacité et la force des hommes libres, en firent leur roi. L'homme s'installa au sommet de sa tour et, des années durant, il promena son regard sur les êtres et les choses, régnant équitablement sur tout et sur tous dans ce royaume.<br /> Ce roi vieillit. Quand fut proche la fin de son voyage terrestre, il eut une fille unique. Mais quelle fille! <br /> Jamais dans les terres du Nord, du Sud, de l'Est et de l'Ouest, dans les cieux et dans les entrailles mêmes de la terre, l'on ne vit fille plus belle, plus gracieuse, plus élégante, plus sage. Jamais femme ne fut plus habile dans le maniement des armes - elle rivalisait avec les plus braves - et dans le maniement de l'esprit et du coeur des hommes. <br /> Ce pur joyau avait pour nom Zouhra. <br /> Or, peu de temps après sa naissance - quelques années tout au plus -, les villages, les villes, les hommes, les animaux même de ce royaume entrèrent en ébullition, saisis tous par la folie d'amour pour la belle. <br /> Car belle, elle l'était, Zouhra ! Ô combien ! Belle comme la lune, belle comme est beau le chant d'une mère, éclatante comme les premières neiges, gracieuse comme la perdrix, fragile comme la colombe et odorante comme le jasmin des belles années. Belle à en perdre le souffle.<br /> Et Zouhra l’Unique connaissait la juste mesure de son éclat et de l'attirance - ensorcelante, disaient certains - qu'elle exerçait sur tout être et sur toute chose.<br /> Par un jour de grand froid, elle décida de mettre la terre entière à l'épreuve de son amour : elle se cloîtra dans une petite cabane en bois, isolée parmi les cailloux et les rochers du levant, et attendit. <br /> Tous les jeunes hommes en âge de prendre femme se retrouvèrent à sa porte. Certains venaient des confins du Sahara lointain, drapés de tissus lourds et montés sur des chamelles en caravanes , pour avoir le privilège d'entendre sa voix, s'ils ne pouvaient rencontrer son regard.<br /> Il faut vous dire une fois encore que Zouhra parait les montagnes, les vallées et les cieux mêmes de ses rires ; qu'elle illuminait les nuits et les chemins de son regard droit et clair. Tous étaient donc là. Une joute fut décidée entre les prétendants pour déterminer lequel de ces jeunes audacieux mériterait d'entrer dans le coeur de Zouhra et de partager sa couche. Ainsi, saison après saison, année après année, grands et petits, riches ou pauvres, beaux ou laids, les hommes se succédèrent au seuil de la cabane en bois.<br /> Au premier qui frappa à la porte :<br /> - Qui est-ce? demanda la voix. <br /> - C'est moi, ton aimé ! <br /> - Laisse-moi ton nom et va-t'en! répondit la voix.<br /> Ainsi s'achève le premier épisode du conte de Zouhra, que j’ai choisi pour les Marrakch’amis en ce début d’année. Que va-t-il arriver à Zouhra ? À bientôt la suite…<br /> Mes meilleurs vœux à toutes et à tous pour une année de grâce et de beauté. (pour la cuisine de Zouhra, cliquer sur ma signature)<br /> Salam Alikoum
Notre marrakech 45-70
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