Bonjour à tous les amis et lecteurs. A ceux qui parlent français, franglais, pataouette ou sabir.

Je souris souvent à la lecture des commentaires. Ces joutes épistolaires nous prouvent que nous sommes tous différents même si  l'amour que nous avons porté et que nous portons encore pour MARRAKECH nous réunis sur ce Blog qui à pour but de nous permettre de nous retrouver et quelques fois d'échanger des points de vue qui ne se rejoignent pas toujours.

Devrais je profiter de ma situation d'animateur de ce Blog pour éliminer certains commentaires? Je ne m'en sens pas le courage ni même l'idée.

Le seul "conseil" qui me vient à l'esprit est que si chacun fait un pas vers l'autre dans un souci de conciliation, nous arriverons bien à nous retrouver au milieu de la Route.

Je rajoute ceci, car je viens de prendre connaissance des derniers commentaires de cet après midi. Quel bonheur, quel plaisir de vous suivre dans vos réponses, dans vos questions, dans vos allégations, vos affirmations et surtout vos convictions. J'ai également adoré les commentaires de Francine et de Marie-France, ceux d'Huguette et Christian (Toujours humoristique CH, aurais tu une photo de ton Piniorisier?) et je suis certain qu'une nouvelle réunion des visiteurs du Blog permettrait de rapprocher les Ardéchois et les Toulousains, les nordistes et les provençaux, les Franquaouis et les autres et moi et moi et moi.

Maintenant imaginez que je jette l'éponge et que je ne me contente que d'aller lire les blogs amis (J'en profite pour remercier M2M pour toutes les précisions qu'il nous amène sur des tas de sujets touchant le Maroc et Marrakech. Je serais bien incapable d'en faire autant, pris encore par une vie  professionnelle qui ne me laisse peu de temps pour cela. J'avoue que le soir, à la maison, je lis vos courriels et vos commentaires et qu'ensuite je m'endors paisiblement devant une télévision souvent insipide)  et que je ferme la porte bleue derrière laquelle nos souvenirs d'Ados resteraient enfouis à jamais.

Surtout lorsque je reçois des photos de genre, provenant d'une NON MARRAKCHIE de naissance mais qui venant de la découvrir en est tombé amoureuse. Cette ville qui est accrochée à nos semelles depuis des décennies continue à sourire aux Roumis qui viennent la découvrir.

Dona, a découvert Marrakech par le biais du Blog et aussi un peu car elle est de la famille de Monique, d'Alain et de Marie France. Elle a apprit à nous connaître et à apprécier ce que nous partageons au plus profond de nos coeurs.

Voici quelques photos ramenées par cette amie de Marrakech qui a bien entendu visité le Jardin Majorelle et dont elle nous envoie ces images chères à nos coeurs et à nos yeux.

Ce Bleu inimitable restera dans nos mémoires aussi profondément gravé que le Rouge des habitations de Marrakech

Merci à toi Donatienne d'avoir pensé à nous, nous attendons maintenant celles d'Essaouira qui seront certainement appréciées par plusieurs d'entre nous.

Et puis je reviens un peu en arrière, si je fermais ce Blog je n'aurais pas la chance d'avoir reçu un mail d'un marrakchi qui ne s'était encore jamais fait connaître mais que j'ai contacté à la suite de l'envoi des photos du groupe Charlemagne par Michèle V.

En effet ces photos étaient arrivées sans nom, sans précision. J'avais donc lancé une bouteille à la mer et c'est un marrakchi dont je ne donnerais que le prénom et l'initiale car je ne sais pas encore s'il désire que je le nomme ici. C'est Gérard B dit le Baron de la Bouée qui m'a envoyé plusieurs noms des participants.

Il faudra donc vous rapporter à l'article précédent et si vous penser reconnaître quelqu'un sans en retrouver le nom, demandez moi par Courriel je vous fournirais toutes ces indications.

Je me fais aussi un peu de souci pour les participants du "Serment des brochettes" qui doivent avoir terminé leur semaine et qui sont certainement bloqué sur place, les aérodromes français étant maintenent tous fermés. Devont nous les plaindre ou leur demander de commander une nouvelle tournée de brochette.

Georges nous offre ce souvenir que je m'empresse de vous communiquer.

Le Printemps est arrivé, la belle saison.. Vous souvenez vous de cette chanson de Michel FUGAIN.

le printemps 1978 - michel fugain et le big bazar

Pour ceux qui auraient besoin d'un peu de couleurs et de fraicheur, vous pouvez l'écouter ici.

Les fleurs commencent à s'ouvrir un peu partout et les Forthisia mettent leurs taches jaune d'or dans tous les jardins.

Mais revenons à notre chère MARRAKECH.

Il y a actuellement des tas d'entre nous qui y sont.

Je commencerais par Donatienne. Qui est elle? Elle est la cousine de deux de  nos anciennes amies des années 60. Elle n'avait jamais été dans la ville rouge et vos photos, vos souvenirs, vos commentaires l'ont décidé à "Aller voir sur place". Elle a donc bloqué une semaine et elle se promène en ce moment dans les rues et les ruelles où nous avons usé nos babouches.

Et comme elle ne manque pas d'humour elle nous a envoyé cette photo avec ce commentaire.

Comme j'ai besoin de soins dentaires, je pars, à ....Marrakech  !

Courage DONATIENNE et surtout bon séjour.

Les participants au "SERMENT DES BROCHETTES" vont bientôt s'y retrouver aussi. Il en manquera un ou deux (Obligations professionnelles sans doute) mais Georges R... (Le beau JOJO) nous fera parvenir des photos de ces retrouvailles annuelles. Nous les attendons avec impatience.

Au cours d'une de nos conversations téléphoniques (Nous commentions nos petits ennuis de santé que nous tentons d'oublier le plus vite possible... Un Marrakchi ne vieilli pas (LOL))

Au cour de la discussion nous en sommes arrivée à parler de la famille MANOLIOS. Ceux qui habitaient le Guéliz se souviennent certainement de la Mercerie Manolios. Elle était situé sur l'Avenue MANGIN juste en face de l'immeuble Gidel (Monique et Alain  D..., Nicole C... et sa maman Colette, la famille de Luis G... comme tous ceux qui vivaient dans ce quartier). J'ai particulièrement deux souvenirs visules très forts. Sur le trottoir devant la boutique il y avait une machine à sertir les boutons. Ma mère et ma grand mère y apportaient un morceau du tissu qui avait servi à confectionner une robe ou un vêtement et Mme MANOLIOS le transformait en bouton métallique recouvert de ce tissu. L'autre image est celle de la machine à remailler les bas.

Pourquoi ces images là plutôt que d'autres? En avez vous aussi de ces souvenirs précis? Si c'est le cas, envoyez les moi par courriels et j'en ferais état dans les  prochains articles... Merci.

Mais ce chapitre ne serait pas complet si je ne vous montrais pas la photo des deux frères Manolios prise au Moussem de SALAM MARRAKECH en 2009.

Les anciens de LVH aussi préparent leur rendez vous. En prévision de ce rassemblement Michèle, qui vit encore à Rabat, m'a fait parvenir cette série de photos du Groupe St CHARLES prisent en 1964 et sur lesquelles certains se reconnaîtront peut être. J'ai essayé de demander des noms, mais sans succès.

On y dansait le MADISON

Mais un article serait incomplet s'il n'y avait pas une chapitre réservé à Jean Marc. Celui ci, toujours fidèle nous offre ces deux photos d'un phénomène qui aura marqué ceux qui ont eu la "CHANCE" de le vivre. Je vous laisse découvrir son explication après vous avoir montrer les photos.

Bonjour Michel!  Ces photos ont été prises entre 1955-60 ! Nous voyons Bab Doukkala envahie par des nuages de ces criquets et comme rien ne se perd ils étaient revendus ensachés sur la Place" Djemma El Fna  et grillés au Kaanoun comme des Gambas. Parait-il que cela avait le goût de la crevette. Personnellement,je n'ai jamais poussé mes goûts culinaires exotiques jusque là !  La première invasion que j'ai connu c'était à l'Hotel d'Alger.  Pour aller à l'Ecole du Guéliz, on se régalait d'en écraser un maximum ! Il y en avait de partout, surtout sur les arbres et les plantes réduits à la vitesse TGV à l'état de branches et tiges nues ! Sans parler des récoltes des bleds environnants!  Voilà qui va sans doute réveiller de nombreux souvenirs chez les Marrakch'Amis !  A Bientôt

Il faut ajouter que mon père nous avait rapporté cette anecdote du Sud du Maroc où il allait régulièrement pour son travail de contrôleurs des transmissions : Une année, les sauterelles avaient été décimées par épandage de pesticides (déjà) et que les indigènes, qui n'avaient eu qu'à se baisser pour les ramasser, étaient tombés très malade et que même certains étaient décédés.

Tu as bien fait Jean Marc de ne pas te lancer dans des dégustations de ce genre. Les crevettes de Oualidia nous ont laissé un meilleur souvenir. Non?

Et puisque je parle de souvenir et que je suis le Prince de la transition, je mets Georges G..à contribution.

Il a eu la bonne idée de me faire parvenir ceci :

Vous aviez, dans les commentaires, émis l'idée de montrer des photos de vous dans votre enfance. Danuta l'a fait avec quelques explications.

Bonsoir Michel,

Impressionnant

Ah non, je ne peux vous quitter sans vous faire part de la demande qu'un de nos amis Iminnien Jacques Z... m'a fait parvenir hier: 

Bonjour Michel .....

......Il y avait sur le blog (le votre ou peut être celui d'Imini )  une personne toujours marrakchie ,qui était agent de tourisme ou immobilier. J'ai essayé de reprendre contact  et le mail ne passe pas ,l'adresse ayant disparue ou modifiée

Je voudrais trouver une personne de confiance ,sur place ,pour louer pour moi et ma famille ,une villa deux ou trois mois cet hiver dans la région de Taroudant ou d'Agadir .

Auriez vous un contact qui pourrait me permettre de résoudre ce problème ?

Je vous fais toutes mes amitiés.

Quel meilleur moyen que Notre Blog pour essayer de l'aider. Je transmet aussi cette demande à HASSAN qui aura certainement une adresse à lui communiquer. Je souhaite que sa demande ne restera pas vaine.

Bon c'est le moment de nous quitter pour cette fois. Je souhaite à tous un beau printemps, de bons moments de retrouvailles et des appareils de photos en état de fonctionnement.
Avec mes amitiés renouvelées, votre toujours MICHEL

Michel

je t'envoie cette photo de 1956 prise sur la terrasse des Négociants. Nous avons sympathisé ce jour-là avec trois aviateurs américains de la base de Benguerir, on voit très bien le petit orchestre qui animait la terrasse.

Amitiés Georges

C'est vrai qu'en 1956 j'étais un peu jeune pour y avoir participé mais comme mes parents ont longtemps travaillé au Foyer Moderne, de l'autre coté de la Place de l'Horloge, j'ai souvent entendu la musique et regardé cette terrasse mythique. 

Quelques années plus tard, c'était "Voila, voila l'bateau".