Me voila... Je viens sauver quelques dames avant qu'elles ne sombrent totalement dans l'alcoolisme. Je dois vous dire que j'avais écris la moitié de mon article jeudi soir et que comme cela m'est déjà arrivé, tout a disparu d'un seul coup. Grrrrr Canalblog....et que la même mésaventure vient de me revenir alors que j'étais à 3 lignes de la fin et après 3 heures de travail. Re Grrrrrr Canalblog.
J'avais commencé ainsi.
Je ne le croyais pas, mais depuis que je ne vais plus au travail, je n'ai plus une seconde à moi. D'abord je me mève un peu plus tard, les promenades avec le chien son plus longues, je vais souvent faire des tas de choses en ville (choses que je faisaient auparavant entre les heures de service), etc..etc.
De plus ce qui me déplait un peu dans "La retraite", c'est que je ne bénéficie plus des jours de congés réglementaires, des ponts des RTT. JE SUIS TOUJOURS EN VACANCES....
La je commence à apercevoir les grimaces de certains qui se disent : " y va pas commencer à nous raconter autre chose que son séjour à PARIS quand même".
Non j'y viens
Il y a déjà quelques mois, mon ami d'adolescence et marrakch'ami, Jojo, Georges de Marrakech m'avait dit "Michel si tu viens à PARIS tu dois venir à la maison. Il y a de la place pour te loger et je serais heureux de te revoir".
Lorsque le 1° novembre je me suis retrouvé à la porte de mon bureau et que le dernier militaire français eu quitté SAARBURG, mon fils m'a fait la proposition suivante. "Papa si on allait à PARIS voir le match de Rugby "France-Australie". Comme je n'avais encore jamais assisté à un match en direct et de plus au stade de France, je n'ai pas longtemps hésité. J'ai donc téléphoné à Jojo, qui enchanté de mon désir de venir dans la capitale, m'a proposé de nous accompagner avec une partie de sa famille et de ses voisins.
Nous avons donc chacun de notre coté préparé cette rencontre. La réservation des billets de TGV, celle des billets pour le Rugby.
Sachant qu'à PARIS vivait CHARLES, ancien de la Rue de la Liberté à Marrakech, j'ai demandé à Georges s'il pouvait organiser un rendez vous dans un resto, un des soirs de mon séjour. Il a bien entendu tout de suite accepté. Ce que je ne savais pas, c'est que.... Mais non je vais vous faire patienter encore un peu.
Vendredi dernier, nous sommes monté dans le TGV partant de METZ pour PARIS. Georges nous attendait Gare de l'Est et il nous a conduit chez lui. Nous avons fait connaissance de son épouse, Hélène, que ceux qui ont participé aux réunions précédentes ou aux Moussems connaissent déjà. Une épouse charmante qui mériterait bien d'être marrakchie.
Après nous être installé, nous avons commencé à nous raconter tout ce que nous ne nous étions pas dit pendant 45 ans. Hélène avait mis la table pour 8 personnes et je m'en étais étonné.
"Nous avons fait venir ma fille et sa famille" m'avait répondu Georges avec l'air de ne pas y toucher.
Un peu plus tard, il a reçu un coup de téléphone dont il a fait part à Hélène. Cette dernière s'est préparée à sortir en prétextant qu'elle avait encore quelques courses à faire pour le diner.
A son retour, après ouvert la porte, elle annonce "J'ai trouvé deux dames qui venaient par ici et je les ai ramenées. J'ai instinctivement tourné la tête vers la porte et j'ai vu entrer MONIQUE et FRANCINE.
Il parait que j'ai fait une tête tellement bizarre qu'elles en ont ri une bonne partie de la soirée.
Georges avait TOUT organisé, dans le plus grand secret. Une bouteille de champagne a été débouché et nous avons (Non ils ont..) commencé à trinquer. Voici les premières photos.
Deux places restant libres je me suis bien douté qu'elles étaient réservées à Charles et son épouse. Quelques minutes plus tard, ils sont arrivés et nous avons retrinqué, continué à nous souvenir (Je n'avais plus vu Charles depuis 1965).
A table, Hélène a apporté un magnifique Tajine remplie d'une odorante tajine.
Avec un bon vin ( La bouteille d'eau était pour moi) et des rires la soirée, s'est prolongée très tard. Georges à sorti des albums photos et chaque page a été le prétexte à se rappeler des anecdotes et des souvenirs.
Il a malheureusement fallu se séparer. Charles a gentiment proposé de raccompagner Francine et Monique à PARIS. Nous nous sommes couchés vers 2 heures du matin.
Le lendemain matin, vers 10 heures nous avons commencé, Marc et moi, à visiter PARIS.
L'Etoile,
les Champs sur lesquels je me suis retrouvé en pays de connaissance...
les beaux magasins,
le marché de Noël...
Ensuite les rues de traverses
Pour rejoindre le Trocadéro,
la Seine,
la Tour.
Et tout cela sous un ciel clément et sans neige...Nous sommes rentrés chez Georges en RER pour nous préparer à la soirée.
Je vais passer rapidement sur le Match de Rugby... Le premier auquel j'assistais en direct (Vous avez certainement entendu le score et les commentaires à la radio) Par contre la vision du stade de France, plein comme un oeuf, avec près de80 000 personnes chantant la Marseillaise à gorge déployée est impressionnante et nous ne regrettons pas, mon fils et moi d'y avoir participé.
Retour au lit vers 1 heure du matin.
Dimanche, 10h30, nous avons visité le Musée des Arts et Métiers,
puis Beaubourg, l'Hôtel de ville,
Notre Dame, les quais de Seine...
Puis nous nous sommes rendu près de la Place de la Bastille,
pour retrouver nos deux charmantes dames, Monique logeant avec Francine. Elles nous attendaient sur le trottoir pour nous faire monter (Mais non .. pas au 7° ciel mais dans l'appartement qu'elles squattaient au 3° étage).
Hélène et Georges nous y ont rejoint un peu plus tard.
Resto tous ensembles.
Super soirée. Rires et regards complices. Séparation difficile. Quand et où nous reverrons nous.. Bientôt c'est sûr.
Avant de rentrer en voiture Georges nous a fait remonter la plus belle avenue du monde, illuminée de plus d'un million de petites lumières qui, accrochées dans les arbres, la rendaient encore plus belle.
Voici quelques images.
Lundi, réveil plus que difficile. Ciel bas, quelques flocons de neige, jambes lourdes...Nous avons décidé de ne sortir qu'en début d'après midi. De nouveau Les Champs Elysées, puis les grands magasins. Les Galeries Lafayette.. Grandioses décors de Noël.
Une foule énorme. Les bousculades pour voir quelque chose nous ont vite persuadé de rentrer vers chez Georges. Hélène avait de nouveau préparé un bon repas du soir et je n'ai pas tenu longtemps. 22 heures, au lit.
Mardi, pas trop tard. RER jusqu'à PARIS. Métro pour nous rendre sur l'Avenue de Saint Ouen, faire un petit pèlerinage, là où ma maman avait vécu avec ma grand mère jusqu'à ce que mon père l'enlève en 1945 pour la ramener à MARRAKECH.
Pour faire connaître un autre PARIS à mon fils nous avons remonté la Rue MARCADET,
puis la Rue LAMARK vers le Sacré Coeur.
Quelques photos
et nous sommes descendus par le square Louise MICHEL
vers le quartier chaud. Chaud est une image. A 13 heures Pigalle,
Blanche et Clichy sont des places bien calmes.
Nous avons par la suite rejoint la place de la Concorde,
traversé le Jardin des Tuileries, entourés de Japonaises
et nous nous sommes cassés le nez sur le Louvre, fermé le Mardi.
Quelques kilomètres à pied (Mon genou s'en souvient), toujours dans le froid mais sans neige ni pluie.
De nouveau la Tour Eiffel. Nous sommes montés au 2° étage, la où le vent devient de plus en plus frais.
Heureux le soir de nous retrouver dans la chaleur d'une accueillante maison autour d'une table appétissante, j'ai feuilleté avec Georges tous ses dossiers de photos sur ordinateur. "Et celui là tu le reconnais? Et la tu te rappelles? et ça et çi.....Au lit de nouveau vers minuit passé.
Et le mercredi est vite arrivé. Le bon ami Georges a repris sa voiture et nous a fait rejoindre la Gare de l'Est. TGV jusqu'à METZ, Voiture jusqu'à SERRIG et retrouvailles avec la maison et mes chéries. Mon épouse, ma fille et Paula.
Voila mes amis. J'ai encore plein de choses à vous dire et à vous montrer. Plusieurs d'entre vous doivent se dire:
"Le MIMI nous demande toujours des photos, des anecdotes et il ne mets rien de ce que nous lui avons envoyé."
N'ayez aucune crainte, rien n'est perdu. Je ne vais ce jour que vous éditer la demande de Gilbert BENEITO....
Bonjour.
C'est avec joie et une grande nostalgie que j'ai découvert votre site.
Je suis né à Casa en 1935 et vécu à Marrakech de 1943 à 1956.
Une partie de cette période passée à l'Oued Tensift où mes parents étaient propriétaires de la ferme-auberge située à la sortie immédiate du pont coté gauche de la route MRK Casa.
Je recherche des camarades d'écoles de MANGIN, du Guéliz,de l'Ecole industrielle en Médina et de l'école située aux environs des abattoirs,( Je ne me souviens plus de son nom )
-Professeurs/Mme CURNIER, Mme CARPENTIER...
J' ai jugé n'avoir pas assez de renseignements pour faire paraître cette demande de recherches. J'ai donc demandé à l'intéressé des précisions supplémentaires et voici ce qu'il m'a renvoyé dans la foulée.
Bonjour MICHEL ,
Merci pour votre réponse.
En complément de ma demande. Notre arrivée à MARRAKECH , 1942. Ma mère a travaillé comme aide-infirmière à l’hôpital militaire MAISONNAVE pendant quelques mois. C’est une ambulance militaire tirée par des mules qui nous conduisait à l’école du GUELIZ. Inoubliable … Par la suite nous sommes partis nous installer vers l’Oued Tensift où ma mère a connu et épousé Vincent MOLINES veuf aussi. Il était ( si l’on peut dire, avec le recul )propriétaire d’une ferme-auberge avec 14 hectares de terres.
J’ai donc, a partir de ce moment là connu les internats
Internat du lycée MANGIN 1942/43/44. Camarades : BIGOU – FORCIOLI – RIPOLL – CANTON – UCELLO ( certains, habitants le KOUDIAT ). Sans oublier MOUSSA l’homme à tout faire.
Internat de l’école de la Palmeraie 1945/46/47 : Directrice et professeur Mme CURNIER ; Professeur Mme CARPENTIER . Camarades : Les sœurs JAUPITRE Marie Claude et Nicole.
Nicole GUILLAUME – Nelly GRACIA – Les frères BOURDERIONNET Armand et…. ? Pierrette DESCHELETTE . Je citerai aussi Claudette GAGLIARDINI résidant à ZAGORA et venant en colonie de vacances à SIDI FARES.
Mes cousines ( Je pense souvent à elles ) Pierrette et Michelle BOURRU . Je crois qu’elles sont toujours en Nouvelle Calédonie ?
Je précise que tous ces noms ou presque je les ai reconnus et relevés sur le Site.
Pour terminer ce petit tour d’horizon :
Ecole industrielle de la Médina 1948/49/50 il y avait : FONT – FAVIER –BONNET – LASSOUANI.
En espérant que ces quelques souvenirs me permettrons de savoir ce que sont devenus ces camarades et aussi ceux ,non cités dans ce courrier.
Avec mes remerciements,Bien cordialement. G . B .
Il ne me reste donc plus qu'à vous demander si vous pouvez aider Gilbert à retrouver ses amis de Marrakech.
Je joins aussi une demande personnelle en voyant un nom apparaître, celui de BOURDERIONNET dont les parents devaient travailler au Barrage et dont nous avons évoquer le nom avec Monique, Charles et Georges au cours de cette soirée mémorable du vendredi 26 novembre. J'aimerais avoir de leurs nouvelles.
J'espère que je ne vous ais pas trop rasé avec le récit de mon voyage à PARIS. Dans le prochain article j'aurais encore des tas de choses à vous dire.
Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne semaine (à mes amis encore actifs).
Toutes mes amitiés. Votre toujours MICHEL