BONJOUR LES MARRAKCHAMIS...La température extérieure ne favorisant pas les trop longues sorties, je me suis dit que ce serait le bon moment pour revenir un peu vers notre soleil commun. Le Blog.
Nous ne sommes pas plus à plaindre que beaucoup d'entre vous, les températures matinales avoisinent les moins 16°, celles de l'après midi (actuellement, à 15h00) -4°. Les promenades canines sont quand même possibles car nous avons un grand ciel bleu illuminé par un soleil froid brillant mais qui donne une "impression" de chaleur et permet les sorties.
Voici deux photos de celle d'hier après midi.
En forêt, avec du soleil
La Sarre vu de très haut, elle est maintenant complètement gelée.
Le titre: Du Tichka à Casa en passant par... Pourquoi? Vous le découvrirez si vous avez le courage de le lire jusqu'au bout... Mais je sais que vous le ferez....
Donc, à la suite du retour de Dona de Marrakech, sa photo du Col a généré un réveil spontané de souvenir chez les uns et les autres avec des photos.
Une photo de mes parents et moi en 1949 environ
Que nous dit BERNARD?
En passant le col du Tichka vous vous souvenez certainement de ces grands pylônes métalliques du téléphérique qui descendait dans la vallée le minerai de manganèse. L'entretien de l'ouvrage se faisait à pied et en toutes saisons ...
La photo prise par mon père était dans son bureau, elle se trouve à présent dans le mien. Si mes souvenirs sont bons, il s'agit de l'un des plus hauts pylônes, tout en bas on voit la station de Talatast.
Bien après la fin de l'exploitation le téléphérique a été complètement démonté. (C'est pourquoi DONA lors de son passage au col n'a plus rien vu de tout cela).
Je continue à progresser dans le titre de cet article en parlant des Carmouss
Et Bernard ne s'arrête pas là, puisque en réponse à une photo de Dona, que je ne vous avez pas montré en janvier il avait enchaîné avec cette réponse.
Mais d'abord la photo en question..Les feuilles de figuiers servent de murs où les jeunes peuvent venir graver leurs messages..
Et la réponse de Bernard:
Est ce que cette photo vous "parle" ?
dans la "carrossa" il y a même "le petit balai en doum" pour asperger d'eau les fruits ... Il m'arrive d'acheter ici des figues de barbarie mais elles ont un goût de trop peu car elles valent la peau des fesses ... j'ai aussi acheté un cactus/figuier, il est devenu énorme mais il ne fait pas pas de fruits ... Pour en manger de véritables il nous faudra absolument aller au souk à Oualidia !!!!!!!!!!!!
C'est ensuite notre amie Marie-France qui ajoute un commentaire.
Les carmouss ? c'était ainsi qu'ils les nommaient non ?
Un jour j'en ai acheté .... mais quand je me suis retrouvée seule devant mes figues de Barbarie .... j'ai eu un pincement au coeur. Il manquait tout l'environnement.... Les bruits , la chaleur , les passants ... je voyais des babouches circuler autour de moi , la main du petit marchand fendant la peau gorgée d'eau du fruit et l'écartant en me le tendant avec un sourire... l'odeur , les grains noyés dans une gelée verte orangée et jaune ... Image de safran .. et près de moi ... aaaah près de moi! mon JPierre crachant chaque pépin car incapable de les avaler ...UN GRAND moment de solitude !
Je pense que cet épisode va secouer vos neurones (Je suis certain que Jean Marc va s'en donner à coeur joie) et que les commentaires seront nombreux sur la Figue de Barbarie et tout ce qu'elle a entrainé....A vos plumes....
Continuons notre ballade dans le titre de l'article. Mami Imini.
Ce Blog, Notre Blog, a encore fait se renouer des relations que nous pensions improbables. J'ai reçu il y a quelques semaines un courriel d'un jeune marocain qui me disait ceci.
Voici son message : Demande d'informations
Permettez-moi d'abord de vous remercier pour vos efforts qui visent à renouveler les anciennes relations avec vos amis . Je suis Jawad Bahra, 24 ans, du Maroc exactement d'un village s'appelle SAKA (Guercif).
Je trouve sur ton blog une femme qui raconte ses souvenirs à Saka . Elle a ajouté une photo avec une petite gazelle . Je voudrais savoir si elle est encoure vivante et savoir aussi si elle a d' autres informations sur ce village ( photo, article, video, ......etc) Je serais très content de recevoir votre réponse.
Comme je le fais d'habitude, j'ai transmis ce message à Mami PAULETTE, ancienne d'Imini.
Très rapidement j'ai reçu ceci.
Cher MICHEL DUPRE,
J'ai bien reçu votre réponse rapide concernant ma demande d' informations , pour cela permettez-moi de vous remercier infiniment du fond du mon coeur pour vos efforts.
Franchement, je ne peux pas vous exprimer combien j'étais heureux quand j'ai reçu votre message sur mon e-mail. Aaaah comme Je me suis réjoui quand j'ai entendu que Madame Paulette était encoure vivante.
Je serais très content de recevoir toutes les nouvelles concernant ma chère Grand-Mère Paulette ( je vous jure que J'ai une envie de pleurer et je sais pas pourquoi )
****Les souvenirs sont nos forces. Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates, comme on allume des flambeaux.*** Victor Hugo
J'espère que nous aurons l'occasion de nous reparler bientôt , j'ai gardé l'E-mail de ma chère Paulette chez moi
merci mille fois pour ton aide .....Une fin qui n' intéresse que moi....
jawad bahra
Entre temps Mami Paulette à répondu par courriel à Jawad :
Un petit coucou Michel pour vous transmettre la réponse du jeune Marocain suite à mon courrier d’hier. Je n’avais pas de photos mais je lui ai raconté un peu la vie en 45. Pas d’électricité, pas de magasin, pas de voiture, enfin rien. Guercif environ 70km et la piste. On était heureux malgré tout. C’était le poste militaire à la frontière du Maroc Espagnol. 1 officier, 4. Sous Off et en arrivant à Saka, 2 douaniers et 1 Off.des Affaires Indigènes.
Un peu de ma vie là-bas que je n’oublie pas.
A quand le plaisir de vous lire dans le blog? bientôt j’espère Amitiés Paulette
puis m'a transmis ce que ce sympathique jeune homme lui avait répondu.
Aaaah ma chère Paulette, comme j'étais heureux de recevoir votre réponse . Permettez-moi de vous appeler " ma grand-mère " . Désolé, je ne sais rien à dire , franchement, je n'arrive pas à exprimer ma joie , en bref , je serais très content de vous recevoir ( s'il est possible) à votre SAKA , je demande de mon dieu de vous protéger et de prolonger votre vie. N'arrétez pas, ma chère, de m'envoyer de vos nouvelles.
Puis elle a repris contact avec moi et m'a raconté ceci.
Coucou Michel, je viens de trouver un diapo de MRK. Que de souvenirs. 1946 est bien loin et maintenant j’ai 90 ans depuis peu. Je ne pourrai plus y retourner mais voilà...avec l’ordi je voyage un peu et je suis les blogs tout les jours. Je vais essuyer qqs petites larmes et revoir le pps et faire un petit retour de 71 ans en arrière.....
Je vous embrasse Mamie Paulette ou Mamie Imini
Re coucou. Arrivée en 41 à Sefrou puis Aînleuh Aknoul Saka et en 46 MRK pour rejoindre la mine D’imini..
Une nuit, trajet en camion avec mon mari et mon fils qui avait 1 mois. J’aurais bien voulu faire demi tour. 1 an sans revoir MRK. Qqs jours de vacances et la veille de repartir installée à la terrasse du café du Commerce où jouait l’orchestre à cette époque. Quand il a commencé à jouer, j’ai pleuré pleuré ...Le lendemain il fallait remonter et à la mine....rien à cette époque là.
Grand changement avec les goums même au bled. 1 an après de nouveaux arrivants qui me reconnaissent, ils étaient à la terrasse du café où j’ai tant pleuré.
En 49 j’ai perdu ma fille de 4 mois, née à MRK ensuite mon mari. Restée à Imini je me suis remariée et nous avons eu un fils qui aura 57 ans cette année. Revenus en France fin 56 car mon fils ainé y était à l’école.
Voilà Michel mon parcours au Maroc Bisous Paulette
Merci donc à vous deux, la grand mère d'Imini et Jawad de Saka de nous avoir fait vivre ces instants de bonheur.
Comme je le dis souvent, si ce blog n'avait eu que cette fonction, de faire se trouver ou se retrouver des gens qui sans lui ne se seraient pas retrouvés, j'en serais heureux pour le reste de mes jours. C'est aussi un peu pour cela que je n'arrive pas à me résoudre à le fermer....
Car pour finir de détailler le titre, je vais faire faire un crochet par Casablanca. Vous savez cette ville qui était au bout de la plaine de Benguérir. Ville où j'ai passé ma dernière année de scolarité puisqu'au Collège Technique de MRK on ne pouvait aller que jusqu'à la première partie du Bac. Il m'a donc fallu m'expatrier de ma chère belle ville rouge pour étudier dans CASA la Blanche.
J'avais tant d'amis à MRK que j'étais au début un peu triste de les quitter. Puis de jours en jours et de semaines en semaines j'ai reconstituer un réseau d'amies et amis (mais plûtot d'amies.. Katy, France, Dominique) et la vie estudiantine s'est transformé en une année de vacances.
Katy me faisait profiter des WE à Oualidia où ses parents allaient souvent chez les deux frères Jojo et Dédé.
France me retrouvait quelques fois et nous allions manger des glaces chez Oliveri avant que je la raccompagne au Foyer pour Jeunes Filles où elle habitait et enfin Dominique, dont la maman était prof de ???? au lycée ??? et que j'ai retrouvé il y a quelques mois. Elle travaille et vit dans le sud de la France et nous échangeons encore des tas de souvenirs communs.
La semaine dernière elle me fait parvenir un texte écrit par un ancien de Casablanca, texte, qui m'a beaucoup plu et dont je vous ferais un "Copier-coller" à la fin de mes explications.
Ce texte était signé de Jean Frédéric KLEIN avec une adresse au Québec. Je ne voulais pas le reproduire sans lui en avoir demandé l'autorisation. Miracle d'Internet, j'ai retrouvé un commentaire de lui dans un article qui n'avait rien à voir avec le Maroc mais qu'il avait signé et où il donnait son N° de téléphone. J'ai donc tenu compte du décalage horaire et je lui ai téléphoné. Après m'être présente, j'ai été très bien accueilli et il m'a donné cette autorisation. Spontanément il a ajouté qu'il pourrait également me racontyer d'autres choses et peut être m'envoyer des photos. Ce qu'il a fait dans la journée....
J'en profite pour le remercier publiquement ici et souhaite garder le contact avec lui, il aura certainement d'autres choses intéressantes à nous apporter.
J'associe DOMINIQUE à ces remerciements puisque c'est grâce à elle que nous faisons connaissance de JFK.
Voici donc le texte en question :
Joli texte-souvenir mais voilà, il m'en échappe des bouts !
Élevé à la campagne - au bled - dans une famille très protestante, un père docteur en droit et une mère diplômée de l'Ecole Normale Supérieure, plus une dizaine d'années de pensionnat R'bati avec mes pairs snobinards… j'étais très loin des tchatcheurs des Roches Noires.
Les ould h'mar, les falsos, les chitanes qui tétaient les mouches (et le Pastis), ceux-là n'allaient pas chez Oliveri. Ils se cantonnaient au Rond-Point, mais du côté droit, l'archouma ! C'était là qu'on se "mélangeait". Parfois.
Allez, si tu t'ennuies (?) voilà un texte sur le sujet pondu il y a quelques années. A prendre avec un nahna et une chebbakia…
ALMENDRAS
Je ne sais pas pourquoi mais je me suis levé ce matin obsédé par une image, des cris et des odeurs d’amandes un grand Chleuh de Tafraout, presque noir, habillé d’un immense burnous de laine pâle sous une fine ggrillées. « Almendras, aa-almendras, des amandes, achra d'rials señor, almendras, almendras para tu… »
C’était andoura chocolat foncé, le capuchon soigneusement jeté sur l’épaule gauche. Sa chéchia rouge semblait moulée sur ses cheveux frisés et les franges, toujours en mouvement, lui faisaient une auréole en pointillés.
Le Rond-Point était son théâtre, la terrasse du bistro son orchestre et tous les amateurs de Ricard, les siroteurs d’expresso, les buveurs de bière La Cigogne étaient les musiciens qu’il dirigeait d’un geste, d’un commandement, d’une révérence. Tel un Cyrano de la cacahuète, il jaillissait de nulle part, bondissant au centre de l’arène, haranguait l’auditoire médusé en un petit nègre de franco-berbère mâtiné d’espagnol, puis choisissant son premier violon, fondait sur lui. Oh non, il ne vendait pas d’amandes. Pas de boîte ou de sachet de plastique non plus. Encore moins d’ersatz cultivé on ne sait où par on ne sait qui. Non. Il te présentait ses amandes à lui, les faisait couler entre ses doigts de diamantaire comme autant de pierres précieuses puis il en choisissait cinq, voire six, qu’il ensachait prestement dans un petit cornet de papier journal. Et c’est vrai que c’était les meilleures amandes au monde, grignotées dans le plus bel endroit au monde.
Le Rond-Point (le Rond-Point Mers Sultan, pour les amateurs de précisions), le rond-Point donc, était notre point de ralliement. Une espèce de Place de l’Étoile en plus petit, toute en pavés, mais encore assez grande pour accueillir la moitié de la ville en pyjama lors du tremblement de terre… De ce rond-point là on aurait pu aller à Rome. En fait, de ma chaise, à gauche, près du cireur de chaussures, je pouvais voir, droit devant, l’avenue qui montait au lycée, et par conséquent les copains qui dévalaient la côte sur le coup de quatre heures. Sur la gauche les deux grandes rues qui se partageaient tout le reste du pays : ne passait-on pas par là pour aller au collège technique, à la Gare, à la plage de Mohammedia, à Rabat même, et puis, tant qu’à faire, n’était-ce pas la route de Tanger, de l’Espagne et des vacances ? Je vous avais dit, Rome…
À gauche-gauche, d’abord l'Aviation Française, une rue sympa avec des tas de boutiques, des antiquaires, une boulangerie puis, tout à côté, l’avenue qui rejoint l’hôtel de ville, l’Automobile Club et les quartiers huppés. En me tournant par là je pouvais voir la table des frères Salasca, et plus loin, de l’autre côté, l’autre bistro où les Méli, Scotto, Guarniéri et leurs copains motards, les gueulards et les voyous des Roches Noires et nombre de pilotes respectables avaient élu leur centre d’affaires.
Sur la droite deux autres rues dont le nom ne me revient pas et le «Royal» studio de Borghesan, qui m’a plus appris sur Dante Alighieri et le spaghetti à l’ail que sur le commerce des appareils photo.
A certaines heures c’était plein de pékins, des gens qui essayaient de goûter, de voler un peu de l’atmosphère magique du Rond-Point. Ils n’en ont jamais reçu plus qu’une bonne dose de poussière avec des relents d’essence et d’huile chaude. Je me demande même si le seigneur des almendras consentait à leur en bailler un cornet. Puis, comme à un signal, d’un coup d’aile, la volée de pékins se dispersait, qui absorbé par le devoir conjugal, le retour au boulot, la sieste, la boutiquière, que sais-je, bref, engloutis par l’ennui de leur quotidien.
La poussière retombait.
Entracte.
Pas très long l’entracte : vers les quatre heures, tranquillement, le Rond-Point revenait à la vie. De tous les points cardinaux, par un, par trois ou par dix, ils arrivaient. Les tables se rapprochaient, on s’excusait, on traînait les chaises un peu plus loin. L’anisette blanchissait les verres, le pichet tintait sur le marbre. Cyrano-almendras officiait au centre du plenum. Entendons nous, ce n’était ni souk, ni cirque. En fait peu de gens se parlaient d’une table à l’autre, et jamais de la terrasse de gauche à celle de droite. Les clans. Et l’éducation, merde !
Et comme tous les jours, le miracle se produisait : si la ronde des autos avait augmenté, si les Tractions, les Arondes, les Studebaker, la TR4 de Nono ronflaient en double file, le bruit semblait pourtant s’estomper et laisser place aux conversations, aux saluts et aux rires. Un brasero fraîchement allumé commençait à dispenser des arômes de merguez et de brochettes, de kebab. On se calait en arrière sur le fauteuil de rotin et on prenait une autre grande gorgée de Rond-Point arrosée d’anisette.
C’était là que tout se tramait, que se prenaient les rendez vous du samedi soir, que s’échangeaient les adresses des « boums » à venir, que la cote et la réputation des filles fluctuaient selon les vantardises des uns et les confidences des autres. Il y avait là de futurs ingénieurs et des garagistes, un trafiquant d’armes en devenir, quelques enseignants, un escroc et un million de bourgeois ordinaires, mais surtout une brassée de copains avec en commun, un certain art de vivre. Et un goût de vivre.
C’est aussi vrai qu’à quelques coins de rue de là, ça se passait chez Oliveri. On y dégustait la plus spectaculaires des glaces de la création à petits coups de langue distingués en compagnie de tous les sang bleu, riches et cultivés fils de docteurs et de diplomates, filles de respectables familles protestantes, une ou deux particules, un millionnaire arabe et un couple de voyous irrésistibles qui roulaient M.G. Twin Cam ou Austin-Healey. Mais eux, c’était juste le vendredi, de cinq à six, entre deux fournées de bridgeuses. Fallait pas être en retard, t’avais manqué le rendez-vous de la semaine, et le programme de la soirée. Pas étonnant que les filles de chez Oliveri faisaient un tour du côté du Rond-Point, le vendredi soir, et y restaient parfois assez longtemps pour mettre un étudiant sur la paille !
«Almendras, aaal-mendras…»
Jean-Frederic Klein
Il nous gâte, Jean-Frédéric. Il faudrait pouvoir le lire les yeux fermés. Ou qu'une conteur nous le raconte.
L'odeur des amandes grillées, de l'anisette, de la poussière toujours présente, de l'odeur des pôts d'échappement et celle du parfum des filles qui venaient s'y montrer.
Je l'ai tellement vécu avec mes tripes qu'il me fallait absolument vous l'offrir. Merci Jean-Frédéric pour cet instantané de nos jeunesses marocaines. De MARRAKECH ou de CASABLANCA, nous avons vécu une jeunesse dorée dans ce magnifique pays de Soleil, peuplé de gens inoubliables, qui étaient nos amis, qui partageaient nos soucis et nos joie. Je souhaite que tu (Ah ce TU est venu spontanément, me le pardonneras tu?) continue à nous suivre les Marrakchamis de ce blog et que tu nous donne l'occasion de vivre d'autres beaux moments.
Il avait, au téléphone promis de m'envoyer d'autres choses le concernant. Cela n'a pas tardé puisque qu'hier j'ai reçu ceci...
Bonjour Michel Dupré,
Merci pour votre coup de téléphone !
J'ai visité votre blog et je pense qu'on peut y passer des heures à démêler tout ce qui est présenté, bijoux, calligraphie, Saarburg ! etc. A propos ma famille vient de Sarrebourg (l'autre, la française).
J'ai été élève, pion puis prof à Rabat et Casablanca mais on se souvient plus de moi comme coureur automobile et organisateur de circuits dont votre Marrakchi Robert Lassus était une des très grandes vedettes.
Voir: Dix Ans de Sport Automobile au Maroc (JFK et Yves Joseph)
J'ai écrit il y a deux ans un roman - non publié - (Habi, une jeune fille, les années 50, Bouznika) dont je pourrais vous faire parvenir un pdf si votre ordi le digère. Plus vrai que le Rond-Point ! Sûr que les "anciens" apprécieraient.
Un salut à mon pays…
Et une photo.
Puis de nouveau deux photos:
Lacaze-Klein, Rallye du Maroc 1968, Gordini officielle Renault, 14 salto arrière…
J. F. Klein - Mont-Tremblant, Québec, 2010 (la noire, en bas à droite…)
JFK, comme il aime signer, possède aussi un site Internet dont j'ai l'adresse mais qui actuellement n'est pas en service. Dès qu'il fonctionnera de nouveau je vous en donnerais l'adresse.
Voila chers Marrakchamis, un long article, j'espère qu'il a eu l'heur de vous plaire. moi j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire.
Je vais le terminer par un clin d'oeil aux calendrier des fermières et des fromages en vous éditant la page de Février 2012.
Bonne santé à tous, protégez vous du Froid, évitez les glissades et rêvez de MARRAKECH.
Votre toujours MICHEL