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Notre marrakech 45-70
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6 mai 2012

Le Guéliz et HABIBA 7

 
 
 Dimanche, vous devez être en train de voter....Moi, en Allemagne, je regarde tomber la pluie...Vous savez cette pluie qui était à Marrakech, un signe de bienvenu pour les touristes, lorsqu'ils arrivaient dans notre belle ville.
Aujourd'hui aussi, un couple de nos amis lecteurs (Non marrakchis) prend l'avion pour Marrakech. Nous les avons chargé de tout un tas de bonjours à dire, de pensées à avoir pour la rue de ceci, les arbres de cela.....Je leur souhaite au nom de nous tous un heureux séjour et un appareil de photo qui fonctionne.
 
Ceux qui ont lu les commentaires du dernier article, ont certainement vu que notre ami M2M nous invite, en cliquant sur sa signature, à lire un article très bien documenté sur la construction du Guéliz. Je vous le recommande. J'y ai habité pendant 19 ans et j'y ai trouvé des tas de renseignements très intérressants . Merci MICHEL pour tout ce que tu fais pour nous, les amoureux de Marrakech....
 
Mais maintenant passons à ce que beaucoup d'entre vous attendez. HABIBA
 
 
pi ou la quadrature du cercle

— Hé, Habi !

Elle n’a pas bronché. Assise sur son trône de bois mort au pied du mimosa, appuyée des deux mains sur sa houlette, elle a l’air de se bercer devant un mur sacré, loin de tout, les yeux dans le vague, hypnotisée par le va-et-vient des abeilles sur les bouquets de petites boules jaunes.

Il est sûr pourtant qu’elle l’a entendu arriver. Elle a décidé de ne pas être là, de ne pas répondre. Ce n’est pas la première fois. Une fois elle lui a même tourné le dos et il avait compris qu’il fallait tout recommencer, tranquillement, sans rien brusquer,  comme avec un cabot qui sait que la main tendue signifie aussi bien un os à ronger qu’un coup vicieux.

— Habi ! Tu fais la tête ?

Le petit bout de reine en exil, le paquet de chiffons se retourne avec lenteur, les yeux noirs de colère :

— Ha-bi-ba ! Je m’appelle Habiba !

— Mais Habi…

— Habiba ! mon nom, c’est Habiba !

Des larmes dans ses yeux, un geste de rage vers le pied de la colline…

— Habi c’est son nom à elle, la fille qui nettoie ta maison, la fille qui va chercher de l’eau, mais moi, ici…

Et ses ailes s’ouvrent, ses bras ramassent, emprisonnent son univers, la colline, les arbres, tout…

— …c’est Habiba !

Il ne s’attendait pas à ça !

— Mais, Habi…

— HA – BI – BA !!

— Oui, oui, Habiba…

Une lubie.

Il a du mal à comprendre cette idée de se couper en deux, de scinder la fille d’en-bas de la fille d’en-haut. Habiba, la princesse berbère, Habi, la petite servante des Roumis, l’ombre discrète… Deux personnes, deux mondes.

Habi, la fille d’en bas, Habiba ne la connaît pas. Elle ne veut pas la connaître, c’est tout.

— Mais tu sais… c’est gentil, « Habi »!

Et là il sait qu’il va l’acheter avec de la monnaie de singe

— Si on t’appelle Habi, c’est parce qu’on t’aime bien.

Habiba, qui ne sait pas encore la différence qui existe entre aimer bien et aimer tout court, décide alors d’aimer bien qu’on l’aime bien. Des fois…

Bon… revenons à nos moutons, pardon, nos chèvres !

— La géométrie c’est quoi ?

La tâche est ardue mais il n’y a rien pour rebuter un universitaire en devenir. A presque quinze ans on est un puits de science incollable et le goût de partager son bagage est une affection quasi hormonale. Et quoi de mieux, comme auditoire, qu’une  gardienne de chèvres fascinée par le savoir infini !

— La géométrie est une science qu’on apprend dans les livres. Une science qui rejette tout ce qui est irrationnel.

— Comme ?

— Comme la superstition, les chimères.

— Les chimères, c’est quoi ?

— C’est quand on voit des choses qui n’existent pas.

— Comme quoi ?

— Comme les fantômes, les esprits, les dieux…

— Comme Dieu ? Ta science n’a pas de Dieu ?

— Écoute, je ne sais pas… mais les scientifiques, comme les philosophes, ne croient que ce qui est vrai, que ce qu’ils  peuvent voir, toucher.

— Alors tous ces savants ils ne croient pas à l’air, à la lumière ? Les savants, ils ne croient pas à l’amour ?

Dans quel guêpier je me suis fourré ?

— Et les djinns ?

— Quoi les djinns ?

— Est-ce qu’on peut voir les djinns dans ta science ?

— Mais non ! Les djinns, ça n’existe pas !

— Les djinns, ça n’existe pas ?!!

Le ciel avait dû leur tomber sur la tête à ces savants qui enseignent des stupidités aux gens de la ville, et sur sa tête à lui qui avalait de telles absurdités.

Non seulement les djinns existent mais, tout le monde le sait, ils sont partout, tout autour, tout le temps. C’est vrai qu’ils  préfèrent les forêts sombres et les maisons en ruine mais il arrive qu’on en rencontre, le soir, derrière la bergerie ou près de la fontaine.

D’habitude ils ressemblent à des anges avec des ailes de lumière mais ils peuvent aussi ressembler à des êtres humains ordinaires. Il arrive même qu’ils se déguisent en oiseau ou en arbre, quand ils sont pressés.

— Alors, c’est ça que les scientifiques t’apprennent ? On ne peut pas toucher l’air donc l’air n’existe pas ? On ne peut pas toucher la faim, alors la faim, ça n’existe pas ? Et la vie, tu peux la voir la vie, toi, monsieur le savant ?

Ébranlé, Fils-de-Roumi !

Il avait l’impression de plaider une cause perdue :

— Justement, les livres nous apprennent d’où vient la vie, on y lit les découvertes faites par les hommes, les cellules, les microbes, on sait aussi calculer la distance entre la terre et le soleil, la taille de la lune et la chaleur des étoiles, on peut prévoir le diamètre des arcs-en-ciel et celui des ronds dans l’eau, on peut mesurer la vitesse des oiseaux… même la quantité d’herbe dont ton bouc a besoin, tiens !

— Mon bouc ! Qu’est-ce que mon bouc…

— Attends, je te montre. En géométrie tu apprendrais que la distance entre le piquet du bouc et le bout de sa corde est égale à la longueur du rond qu’il a brouté divisé par 2 π

— Deux pis ?

— « π » oui. C’est du grec…

— Ah, pis-oui

— Et ce n’est pas tout ! Quand il aura brouté toute l’herbe il aura brouté une surface égale au carré de la distance entre le piquet et le bout du rond multiplié par « π »…

pis-oui ?

— C’est ça ! Tu as compris !

— Ah ?

Pensive…

— Tu veux dire que les boucs de ton école peuvent mesurer leur corde, brouter des ronds et écrire des lettres en grec ?

Elle étouffe, ses épaules, tout son corps, tressautent, rire, la main devant la bouche

— Comme si mon bouc pensait à autre chose que de… de faire le bouc, quoi ! D’ailleurs quand un bouc pense à faire le bouc, il arrête même de penser ! C’est comme ça, un bouc !

Alors, des pis grecs… Ah, ah, tu es drôle, toi !

Elle est pliée en deux. Elle visse son index sur sa tempe puis se met à sautiller autour de lui en battant des ailes : pis‑oui, pis‑oui, pis‑oui 

Un peu vexé, Fils-de-Roumi, mais elle est si gaie qu’il ne peut garder son sérieux très longtemps.

Elle le regarde, redevenue grave : 

— C’est vrai que tu aimes bien Habi ?

 

— Oui, bien sûr.

 

 

Il est temps de changer de sujet.

— Et toi, Habi, pourquoi tu ne vas pas à l’école ?

— Les filles n’ont pas besoin d’aller à l’école ! L’école c’est pour les garçons. C’est écrit.

— Mais l’école du village ? Tu pourrais…

— Les filles n’ont pas le droit.

Pourtant il est sûr d’avoir entendu des voix de filles dans l’écho des versets récités par les petits burnous qu’on aperçoit par les fenêtres de la maison du vieux fquih, le sage du village.

Il relance :

— Tu sais, il y a toujours eu des filles dans mon école, ce n’est pas défendu. Je crois que toi aussi, tu pourrais y aller.

— Le chemin des filles c’est le chemin qu’a décidé Le Hadj et ce qu’a décidé son père avant lui. Et ce qu’il a décidé, c’est ce qui est écrit, et c’est ce qui est.

— Ce n’est pas juste, Le Hadj ne peut…

— C’est écrit, c’est tout ! Le Hadj connaît le Coran, il fait toutes ses prières, il a vu la kaaba, il a embrassé la pierre noire et il peut raconter son voyage et toute la vie de Mahomet. Il sait ce qui est bien : les filles doivent s’occuper des enfants, des chèvres et de l’eau. Et dis-moi, à quoi ça servirait de se remplir la tête avec des…pis-oui !

Il ne relèvera pas l’ironie. 

— Mais toi, qu’est-ce que tu veux faire plus tard

— Je ne comprend pas.

 

— Bien… quand tu seras une femme

— Je suivrai mon mari, tiens !

 

— Oui, mais toi toi  , tu feras quoi ?

— Ce qu’il me dira.

le monde de lautre

 Ils avaient joué au jeu des différences, un exercice du cours d’éducation civique. Il partait donc avec une petite avance, une malhonnêteté dont il faut savoir user quand le jeu est serré et l’enjeu important.

Chaque protagoniste devait décrire une semaine de vie, jour après jour. L’enjeu ? Non, pas d’enjeu ni de gagnant mais la satisfaction d’une curiosité réciproque, une vision sur les divergences du vivre de chaque individu. C’est simple : 

Je me lève tôt contre je me lève le matin : Trouvez la différence.

Dans le cas qui nous préoccupe, l’heure du petit lever peut être régie par le soleil, les chèvres, une cloche ou l’odeur du chocolat chaud. C’est une question de civilisation, paraît-il. 

A douze, treize ans, comme Habiba, et à peine plus pour Fils-de-Roumi, on ne comprend pas tout de la façon dont les adultes comprennent ce qu’ils parviennent à comprendre. À cet âge, les évidences, si chères aux adultes, si rassurantes, sont, par  principe, toutes remises en question. 

On discute de tout ce qui est indiscutable, on doute de tout ce qui est indubitable. C’est d’ailleurs une maladie dont on devrait ne pas guérir. 

Le jeu commençait comme ça, une semaine au hasard : Lundi : deux heures de français, gym, grillé une sèche dans les chiottes, latin, histoire, géo. 

Nar el Tnin (jour deux, c’est le lundi du bled) : tiré le lait des chèvres, ramassé des asphodèles, trempé les pieds à la cascade, balayé la maison du Roumi, cassé le balai.

La version Habi avait été difficile à extirper au début car elle ne comprenait pas du tout l’intérêt de l’exercice. C’est passé, c’est fini !

Mais c’était vite devenu amusant parce que, comme prévu, chaque fait devenait sujet de discussion, d’étonnement, voire de confusion (personne jusqu’ici n’avait parlé du balai cassé !) 

Mardi : latin, chimie, allemand ; handball, marqué deux buts contre les Philo ; pain et chocolat à quatre heures. 

Nar el Tlet (jour trois…) : Ramassé doryphores dans les patates, égorgé et plumé le vieux coq, promené chèvres, grillé sauterelles.

Mercredi : version grecque, math, éduc. civique, dessin ; peint tempête de sable en terre de Sienne brûlée.

Nar el Arba : Sorti les chèvres, ramassé fagots. Trouvé une alouette blessée, plumé, grillé, mangé l’alouette.

Jeudi : thème latin, sciences nat., physique ; du merlan en colère à midi ; des godasses sont foutues.

- Nar el Khemis : Sorti les chèvres, cueilli tomates, coupé et attaché menthe en bouquets pour le souk de vendredi.

Vendredi : caté, handball, douche et tout ce qui s’ensuit ; fumé une khédive.

- Nar Jemaa : Jour de souk, mangé un sphinge, vendu la menthe, les tomates et le lait caillé, rencontré Malika.

Samedi : costume du dimanche, valise, fumé une khédive, pris le train de Bouznika, marché jusqu’à la maison.

Nar el Sept : Ouvert les fenêtres, lavé cuisine et cabinets, balayé la terrasse, rempli les cruches. Rentré les chèvres, écouté la musique du bac.

Ce jeu aurait pu générer une autre péroraison du psychologue en herbe mais, heureusement, à force d’en rire le contenu par petits bouts, on avait un peu perdu le fil.

Habiba savait maintenant que Fils-de-Roumi n’atteindrait jamais le niveau de vertu des croyants s’il persistait à subir cet enseignement de ville, inerte, stupide, si éloigné des vraies choses de la vraie vie.

Le jugement, le verdict de Fils-de-Roumi était plus simpliste : Habi était différente, point. Elle comprenait les choses différemment.  

En fait, il pensait même que les choses lui apparaissaient différemment. S’il sentait que leurs certitudes respectives ne se combattaient pas – enfin pas trop – qu’elles auraient même pu se conjuguer, il était évident que, dans l’ensemble, elle avait une curieuse conception de la vie et des choses « importantes ».

Il n’y a ni pourquoi ni comment dans son univers à elle.  

Pourquoi le soleil réchauffe, pourquoi le vent souffle… questions insensées, le vent souffle, c’est tout, c’est l’état du vent, la raison d’être du vent. Comme l’eau étanche la soif, comme le nuage pleut, comme la chèvre donc le lait…

Pour lui, la terre est une superficie, un composite chimique complexe, quelque chose de dur, d’hostile et de pas très propre, une matière qu’il faut creuser pour en extraire le fer, le charbon, le pétrole, qu’il faut engraisser, cultiver pour en vivre, déplacer, empiler pour construire, pour en user.  

Pour elle, la terre c’est la pâte dont elle est faite, c’est la poussière qu’elle deviendra, c’est le sentier tracé pour son voyage d’un bord à l’autre de la vie, c’est la soeur de l’eau, de l’air et du feu, c’est l’univers de Dieu.  

Habiter une maison de pierre, une hutte de paille ou un abri en tôle, fouler aux pieds le frais de la tuile ou le doux de la laine, s’étendre sur un lit de plumes ou sur des nattes de jonc, tout cela est le fait de Dieu, de rien ni de personne d’autre.  

Lui, il ne sait pas très bien comment on peut supporter cette soumission au temps qui passe, cette résignation devant la dictature de « l’écrit », comment un tel abîme puisse exister entre leurs préoccupations, leurs désirs, sans qu’il ne s’agisse, de sa part à elle, évidemment, d’une attitude butée, obtuse.

Il est persuadé qu’elle finira un jour par découvrir les « vraies » valeurs.

C’est la rencontre improbable de deux Pygmalion qui s’ignorent mais deux Pygmalion qui comptent bien sculpter l’autre à son idée. Pour les noces de Galatée, on verrait plus tard.

 les

On aurait dit qu’elle murmurait des mots d’amour à l’oreille des chèvres, assise au milieu de son cercle de commères, qu’elle leur racontait, qu’elles écoutaient. Elles hochaient la tête avec gravité, la barbiche frémissante et l’oeil allumé.

Mais qui peut dire ce qu’il y a dans la tête d’une chèvre ?

— Ah, c’est toi ?

Une froideur d’iceberg. Hostile, presque agressive.

Il dérangeait.

Un peu…

En fait c’est surtout que le soleil était déjà bas et qu’elle avait espéré le rencontrer par hasard  et surtout plus tôt. Bien plus tôt. Puis les corneilles qui se chahutaient en haut de l’eucalyptus, elles si bavardes quand elles ne sont pas menacées, s’étaient envolées sans un cri. Elle savait lire les corneilles : il avait dépassé les mimosas, il arrivait.

  Et il savait comment dégeler un iceberg…

— C’est joli ce que tu chantes ?

— C’est l’histoire des cailloux que chante ma grand-mère.

— Elle est chanteuse ?

— Non, elle est grand-mère !

— Ah, bon…

— Tu veux que je te raconte, ou quoi ?

— Si tu veux.

— Ça dit comment on mesure la première vie des gens au pays de grand-mère Amina.

— La première vie ?

— Oui. C’est comme ça dans son pays.

— C’est où, son pays ?

— Dans les montagnes…

Un geste vague, sa main plane sur la colline, survole la plaine, dépasse la brume de l’horizon, atteint le bout du bout de la terre.

Elle fredonne :

« ô mon enfant, ta vie sera comme ce tas de cailloux il y aura deux cailloux pour le bonheur moins un pour la tristesse tu en ajouteras deux pour chaque mot d’amour et moins trois pour ta colère plus deux à la naissance de ton fils moins un pour le chacal et encore un pour chaque prière et moins trois le jour des criquets. « et sache, mon enfant, que la nuit venue les cailloux se concertent, ils se comptent et se recomptent.

Puis un, puis deux, parfois quatre décident de s’en aller, de commencer un autre tas, de compter les jours d’une autre vie.

« et à la fin, ô mon enfant, quand il ne restera plus qu’un seul caillou tu sauras que ton heure est arrivée car c’est ce caillou -là qui marquera ta place dans la terre."

— C’est un peu triste ton histoire…

— Ah… Tu ne l’aimes pas !

— Mais si, mais si, c’est une très belle légende !

— Mais alors pourquoi dis-tu qu’elle est triste ?

— Parce que c’est un peu triste, la mort, non ?

— C’est parce que tu ne sais pas que la mort c’est le début de la vie ! Pour le croyant qui observe la parole de Dieu il y a un paradis après la vie.

— Tu crois au paradis, toi ?  

— Bien sûr ! Le paradis c’est plus beau et plus grand que tout ce que tu connais. Même qu’il y a un arbre si grand qu’un cavalier peut galoper pendant toute sa vie sans jamais sortir de son ombre et le parfum qui s’exhale des fleurs peut être senti à une distance de cent ans (1).

— Est-ce qu’il y a un pommier ?

— Un pommier ? Sûrement !

 

— Et un serpent ?

 

— Oh ! Je ne sais pas ! C’est idiot, ça ! Un serpent au paradis

— Ne te fâche pas ! 

— Voilà ce que dit le Coran : les murs du paradis sont faits de blocs d’ambre et de rubis, de topazes et de pierre de lune.  

L’herbe des jardins c’est du safran, les cailloux sont des perles et il coule un vin de cristal aux fontaines

— Du vin ?

 — Oui ! Tu écoutes ? Et aussi des rivières dont l’eau est toujours fraîche, et des rivières de lait, des rivières de miel et toutes sortes de rivières et plein de fruits sucrés.

 — Habi, si ton paradis existe c’est sûrement le plus beau paradis du monde !

 — Le plus beau, oui, et c’est le dernier caillou qui en ouvre la porte. Tu comprends maintenant…

 — Oh, oui ! Quand même, toutes ces cailloux qui sautent d’un tas à l’autre, la nuit, c’est stupéfiant…

 Mais Habiba n’ayant pas appris le sens du mot humour ne sait pas encore distinguer le sérieux du persiflage.

1 authentique, les fleurs de cannabis sativa , ça exhale très longtemps…

 Voila chers lecteurs, j'ai pris le temps de vous éditer trois chapitres en une fois car je sais que certains d'entre vous sont impatients d'avoir la suite de HABIBA.

Cher Jean-Frédéric, je te remercie encore pour ce cadeau littéraire. J'ai pris la liberté de signaler à Françoise que tu avais mis un commentaire sur le dernier article.....

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Commentaires
P
mes félicitations pour Sarah :je comprends pourquoi J.Marc ne raconte plus de blagues : il n'a plus le temps et bien a notre tour!!!! désormais le meilleur fromage se trouve en suisse près de Gruyère ,ne riez pas :ce n'est pas une banque mais des fabriquants de divers fromages :Fromagerie de la tour ,toi J.Marc épicurien né je te le recommande si tu veux l'adresse pas de probleme et comme je vais bientot dans le sud ouest ,un petit vin bio direct producteur pas mal!...pour finir: des cannelés .Patricia mon amie au tutu tu y seras la bienvenue on pourra peut étre se rencontrer les anciens marrakchis je pense faire la connaissance de Fancine etc..... je vous transmet toute mon amitié Pat 86.
P
Bravo bravo! Toutes mes félicitations et bienvenue sur planète terre à petite SARAH!<br /> <br /> Cela me réjouis le coeur§<br /> <br /> Vous embrasse amis et amies de là bas<br /> <br /> Patricia du 69
J
Du 86 et du 69 ! Nous avons grace à vos photos parues sur ce Blog,constaté que les Liens entre Anciens de Notre Marrakech et Ceux qui sont Marocains et Marrakchis d'une époque ,que nous avons partagé,pérennisent des valeurs de coeur et de l'ame!<br /> <br /> <br /> <br /> Bien Heureux Celles et Ceux qui retournent à Marrakech retrouvant les Marocains de Leur Epoque,faisant Fi de l'evolution moderne de cette Ville et de celle de Notre Europe !<br /> <br /> <br /> <br /> Et faisant Fi de Toutes exploitations de Tous Poils et Tous Fromages !<br /> <br /> <br /> <br /> La Camargue n'est pas Marrakech et Oualidia,et pourtant j'y retrouve des remparts et des dunes de sable : celà m'apaise jusqu'au jour qui verra mon retour vers Ma Terre Natale !<br /> <br /> <br /> <br /> Papy pour la 2° Fois,un GRAND MERCI à Toutes Celles et Ceux qui comprennent pourquoi To Day je suis Gateux !<br /> <br /> <br /> <br /> Au Plaisir de Vous Lire
L
1) Félicitations pour Sarah etson papy gateux (un en plus sur la planète ), merci à JF pour l'évasion que nous procure son écriture, comme le dit Jean-Louis "on entre" dans le roman et dans l'histoire à en perdre pied avec la réalité.<br /> <br /> Amitiés à todos
J
Tous nos voeux à Sarah,la Tuitième merveille de son papy Marrakchi de Camargue sans oublier les heureux parents.
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