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Notre marrakech 45-70
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24 septembre 2012

L'Automne arrive.....

L'automne arrive, à grande vitesse. Dans notre jardin, les dahlias sont encore en fleur et des rejetons de Tournesol cherchent dans quelle direction se tourner. Oui, car s'il afit encore 21° ce matin, le ciel est parcouru de nuages gris-noir qui galopent vers l'Est.

En Allemagne, un proverbe dit, en relation avec la Météo : "Tout le mauvais temps vient toujours de la France". Et moi pour me défendre, j'ajoute "Oui mais ça traverse l'Atlantique avant, car le mauvais temps vient toujours de l'Amérique.

IMG_0963

 

Les derniers commentaires nous prouvent que ces Blogs (Le Notre et celui de M2M) nous sont utiles pour continuer à retrouver nos amis d'enfance et renouer des relations interrompues par des années de séparation et d'éloignement. Tant mieux...Même si je n'ai plus grand chose à raconter sur le Marrakech de notre temps, il nous reste au moins le plaisir de nous retrouver.....

Vous savez, depuis que je l'écris, que ce Blog est ouvert à tous et que je suis toujours prêt à publier vos récits, vos anecdotes, vos souvenirs..Nien sûr si vous ne m'envoyez rien, c'est des fois difficile.

Je vais donc passer directement au troisème volet du Chkoun Ana de Jacques et continuer à suivre la vie de toute sa famille à Marrakech....Vous le trouverez à la suite de ce court article...

Mes amitiés à tous, chers amis et lecteurs. Pensez, ceux qui ne l'ont pas encore fait, de m'adresser un courriel pour que je puisse récupérer vos adresses... Merci d'avance.
Votre toujours Michel...

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16 septembre 2012

CHKOUN ANA Tleta

 

Première année en famille.

 

C'est quelque temps après notre installation que notre grand-mère nous rejoignit. 

Agée de 79 ans, et pour l'époque c'était conséquent, il n'avait pas été question de lui faire traverser l'Espagne en voiture. C'est donc par la voie des airs qu'elle revint au Maroc qu'elle avait quitté une quarantaine d'années plus tôt, en bateau. 

Elle emprunta la toute nouvelle « Caravelle » qui faisait la liaison Bordeaux Mérignac– Casablanca Anfa. 

Ensuite, voiture jusqu'à Marrakech (la 203 familiale roulait allègrement à quatre vingt dix kilomètres à l'heure, mais les routes étaient relativement désertes à cette époque là). Elle s'établit enfin dans la chambre que nous lui avions prévu dans la villa, en rez-de chaussée, et passa l'hiver à apprécier la douceur du climat marrakchi. Elle nous dit souvent que ses rhumatismes avaient disparu depuis qu'elle était au Maroc. 

Nous nous adaptâmes à notre nouvel environnement, et nous eûmes la surprise d'avoir un arbre de Noël (une sapinette) alors que nous étions en train d'imaginer une décoration adéquate pour une branche d'asparagus. Nous fûmes extrêmement gâtés ce noël-là, les parents ayant littéralement dévalisé le magasin de jouets de chez Caillens. Certains de ceux-ci suscitèrent des convoitises, dont un splendide porte-chars « Dinky Toys » qui me fut dérobé par Jean-Michel. Il me monta un baratin pas possible sur des « petits marocains » qui le lui auraient volé pendant qu'il avait le dos tourné, etc. Nous le retrouvâmes chez lui, aisément identifiable car nous l'avions repeint en couleur sable avec de la gouache, mais sa mère nous soutint que c'était à lui. Il avait dû lui expliquer qu'il avait procédé à un échange savant, quelques billes laissées à un jobard quelconque, je suppose. Maman avait gobé, nos parents nous avaient demandé de ne pas faire d'histoires, et il finit par être légué à l'occasion d'un déménagement à un petit voisin qui habitait notre immeuble. Jean Michel finira directeur de grosses multinationales de tourisme. Le bagout était déjà là très jeune. 

La première année scolaire s'écoula somme toute confortablement, et je fus admis l'année suivante en sixième, après avoir réussi l'examen d'entrée, qui se déroula au Lycée Victor-Hugo. Je me rappelle que mes parents ne pouvaient m'accompagner les jours des épreuves, et qu'ils m'avaient donné quelques dirhams pour revenir en taxi depuis le début de l'Avenue Mohammed V (la première station de taxi), jusqu'à la maison. Timide et téméraire à la fois, je m'étais résolu à rentrer à pieds (une petite trotte quand même) et j'avais converti l'argent du taxi en bandes dessinées de Battler Britton auprès du bouquiniste de la Cité Fouque. 

Mes parents ayant été rassurés par mon admission, la trivialité des BD achetées passa à l'as, et la famille adopta son plan de bataille pour l'été, c'est à dire le retour en France. Mamie rentra par avion, et la famille traversa l'Espagne avec un détour par le Portugal. Nous devions prendre rapidement l'habitude de ces retours et départs touristiques, mes parents, grands voyageurs assoiffés de culture, nous faisaient visiter tous les sites dignes d'intérêt sur la route du retour, alors que nous étions plutôt intéressés par les petites voitures miniatures qui constituaient l'essentiel de l'univers ludique des garçons d'une dizaine d'années de l'époque. 

A Bayonne, l'été s'écoula paisiblement, et alors que nous étions en train de préparer le retour, Mamie décida de nous quitter. Enfants, nous fûmes confiés à une tante le temps que les obsèques se déroulent.

 

Rentrée au Lycée Victor-Hugo

 

Le retour à Marrakech vint, le début des mes années Lycée s'approchait. Afin de faciliter le trajet (lointain) vers Victor Hugo, j'eus droit à un vélo tout neuf, un Liberia bleu ciel en provenance de chez Dupart. Alors que la plupart des vélos étaient des Bertin, le Liberia semblait un cran au-dessus en terme de réputation et de standing. Tous les copains voulaient évidemment l'essayer, ce qui fait que le vélo pâtit quelque peu de la frénésie des testeurs. Mon frère vendit la mèche aux parents, qui bien évidemment m'engueulèrent. Mon frère a toujours été très fort pour cafter. Mais c'est le rôle des grands frères d'essuyer les plâtres pour les petits et de se faire dénoncer quand ils ont fait une connerie. 

Je me rappelle de l'appel du premier jour dans cette cour gigantesque, où l'on m'appela Georges car c'était le premier prénom par ordre d'Etat-civil, notre montée dans l'escalier accompagnés par notre professeur de français et de latin, M. Cler. 

Les salles de classe donnaient directement sur une coursive en plein air. Elles étaient carrelées de noir et de blanc, et on trouvait un poêle à mazout pour le chauffage au fond. Le Lycée était encore en construction, et les fenêtres du bâtiment B n'avaient pas encore reçu leur couche de peinture blanche opacifiante, ce qui fait que nous disposions encore d'échappées vers le bordj du Gueliz, et vers les terrains de sports voisins ou les copains lorgnaient les filles en train de faire gym, car la mixité commençait à l'époque au lycée. Les terrains étaient encore en cours d'aménagement toutefois, et il fallut plusieurs années avant qu'ils ne deviennent ce qu'ils sont aujourd'hui, qu'une piscine soit construite, etc. 

Je pris l'habitude de ces emplois du temps où les cours changeaient chaque heure, du préposé à l'appel qui passait chaque heure avec la feuille d'appel. Il avait un uniforme de la Mission Universitaire et Culturelle Française, auquel il tenait par dessus tout, et portait fièrement un fez rouge. Il entrait après avoir toqué, tendait au professeur le carton à dessin sur lequel figurait la feuille d'appel, que le professeur contrôlait et visait.

De temps en temps, une note était lue par le professeur, qui devait émarger comme quoi elle avait été lue aux élèves de la classe. La plus attendue était la note « les classes vaqueront du … au ... ». C'était la première fois que j'entendais le verbe vaquer autrement qu'au participe présent.

Alfred, c'est ainsi que nous avions surnommé le préposé, repartait avec son carton et son sourire, et le cours reprenait. Il semblait aimer que nous l'appelions ainsi, et son départ quelque temps plus tard nous peina. Ses successeurs n'avaient pas l'uniforme bleu avec le fez rouge, mais une banale blouse grise. Ils étaient sympathiques, aussi, mais il leur manquait le quelque chose qui faisait qu'Alfred était à nos yeux unique et indissociable du Lycée. 

Adossée au bureau des absences, se trouvait à l'époque la coopérative qui vendait des casse-croûtes ou des boissons à dix heures ou à quatre heures. Les internes y retiraient aussi gratuitement leur goûter. Il faut en dire un mot, car c'était un des hauts lieux de vie sociale du Lycée. En tout cas pour les plus jeunes, les plus âgés étant occupés à essayer de consommer des cigarettes dans les toilettes et une grande partie des filles disparaissant dans leurs toilettes situées au sous-sol pour rectifier quelque laisser-aller dans leur coquetterie et discuter de tout un tas de choses très importantes pour elles mais bien loin des résultats du football du week-end. 

Tous ceux qui en avaient les moyens et l'envie se rendaient devant le volet roulant qui se relevait pour la circonstance, et pour « vingt cinq francs » (0,25 DH) on pouvait acheter un pain au chocolat (un quart de baguette délicieuse – Mirgon ou Arbacette, la boulangerie ? - avec quatre carrés de chocolat « Aiguebelle » (la marque locale, délicieuse elle aussi) ou un « Judor », la fameuse boisson à l'orange qui a charmé des générations de marrakchis. C'était avant l'offensive de Coca Cola sur les pays du tiers monde, et il faut reconnaître que cette production locale des brasseries « La Cigogne » était délectable. Naturellement, quand on buvait son Judor, il y avait toujours un abruti pour vous taper dans le coude et faire tomber le précieux liquide à côté de votre bouche, avec au choix narines (effet comique garanti par le passage du sucre légèrement gazéifié dans les sinus), cheveux (mise en plis impeccable dès séchage) ou cou (fin de journée poisseuse assurée). Il est vrai que la teneur particulièrement élevée en sucre de la boisson y était pour quelque chose. C'est de cette époque que date la dotation des enfants de la famille BEYRIS d'une somme d'argent de poche ; nous avions droit chaque semaine à 1 DH pour l'achat de nos casse-croûtes, argent que nous dépensions aussi auprès des marchands de friandises à l'entrée de Lycée. 

Ce petit commerce de vente de friandises était bien établi au Maroc, et les marchands ne se trompaient pas en venant aux abords du Lycée. Il devait y avoir des tractations secrètes entre eux, car nous y retrouvions toujours les mêmes. Chacun d'entre nous avait son fournisseur attitré, qui finissait même par nous connaître de nom. Leur étal consistait en un plateau d'environ un mètre carré divisé en toutes petites cases dans lesquelles se trouvait un assortiment complet de bonbons acidulés, chewing-gums et autres, vendus à l'unité. Ainsi, trouvait-on des caramels, des réglisses, des « pastilles valda » (bonbons au menthol ultra forts), et des spécialités plus exotiques telles des graines de sésame en nougat, des « pépites », graines de tournesol grillées et salées, des pois chiches grillés ou les chewing-gums à la réglisse, très cotés. Citons aussi des produits supportant mal la chaleur, à base de chocolat tels les barres Mars, à ne pas consommer au-delà d'avril, sans jeu de mots car la température ambiante dégradait quelque peu la texture du chocolat. 

En mai et juin, un nouveau commerçant apparaissait : le vendeur de glaces ou de polos. Les polos étaient des bâtonnets d'eau additionnée de sirop (grenadine ou menthe) congelée. Il y avait aussi de vraies crèmes glacées, les « pingouins », du nom de la marque. Ces glaces étaient conservées dan un caisson isotherme qui résistait plus ou moins à la chaleur, ce qui fait que suivant l'heure votre esquimau était plus ou moins crémeux. Je raffolais des trop rares pingouins au nougat. Le tentation était souvent bien plus forte que les mises en garde des parents sur les glaces sans emballage d'origine, ou pire sur les polos faits avec de l'eau, pour certains de façon artisanale et pas forcément contrôlée par l'Hygiène, et donc susceptibles d'être vecteurs d'amibes et autres protozoaires sympathiques observés sous le microscope de la classe de Mademoiselle Sitz, Professeur de Sciences Naturelles, mais nettement moins intéressants dans nos intestins. Je n'ai jamais appris qu'un quelconque camarade ait attrapé une quelconque amibiase de cette façon. Soit les produits employés étaient exempts de tout animal, soit les mises en garde parentales avaient une efficacité remarquable sur des enfants particulièrement disciplinés. 

La fin de l'année se termina par la distribution des prix, qui eut lieu en plein air dans la grande cour centrale du Lycée. Celle-ci n'était pas encore occupée par de grands massifs fleuris, me semble-t-il, et cette distribution des prix de 1962 reste gravée dans ma mémoire, car avec mon camarade Renaud, nous trustions premiers et deuxièmes prix. Et nous rentrâmes à la maison avec une confortable provision de livres offerts par le lycée.                                                                                                                        

                                           *

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Le Lycée Victor Hugo sur la droite, vu de la colline du Gueliz. L'Atlas enneigé au fond et l'Avenue de France, cette grande allée qui file vers la montagne. L'immeuble cubique (*) bien isolé à côté de l'avenue est l'immeuble de la rue Lamure, où nous avons habité. Photo Jean Servoni.

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La cour d'honneur du Lycéen avec le bâtiment scientifique au fond (bâtiment C). Photo de 2010. Site du Lycée.

 Notre premier voyage dans le Sud marocain.

 

Ma grand-mère n'étant plus là, les parents retrouvèrent une liberté de mouvement qui leur avait été progressivement confisquée. Jusqu'alors, mon père pouvait partir faire quelques virées, mais ma mère restait préposée à la garde des enfants, sa mère refusant de lui rendre ce genre de service. Il avait ainsi servi de guide à des collègues de ma mère, profs de gym, qui étaient venues découvrir le pays à pâques. 

Dorénavant, les déplacements pourraient se faire en famille. Et nos vacances commencèrent à s'émailler de voyages dans le sud du Maroc, qui deviendrait progressivement notre terrain de jeux favori. 

Notre premier voyage fut à Noël en direction de Boumalne du Dadès, Erfoud et Rissani. 

Mon père, photographe éclairé et de culture très humaniste, adorait rencontrer les hommes et femmes des différents villages où nous nous rendions. Ne parlant pas arabe (et, il faut le dire, pas très doué pour la prononciation des langues étrangères), il avait pris l'habitude de faire appel à des élèves comme interprètes. Ceux-ci étaient chargés de l'entrée en contact et de l'obtention des autorisations de photographie qu'il demandait systématiquement aux hommes et femmes qui finiraient bien un jour par tremper dans la baignoire, dans le bain de rinçage des photographies, ma mère hurlant régulièrement (mais sans réel reproche) qu'elle aimerait bien prendre un bain entre deux passages des Aït Hadidous dans la baignoire.

C'est ainsi qu'un de ses élèves, Iraze, un berbère originaire de Boumalne du Dadès, devait nous accompagner lors de ce premier voyage. 

Il fallait pour cela traverser l'Atlas, qui n'était franchissable à l'époque que par trois cols, le Tizi n'Test, le tizi N'Tichka et le Tizi N'Talghem, et en longeant la côte entre Essaouira et Agadir. Nous passerions par le point central, le Tizi n'Tichka. 

Le voyage commença par un jour d'arrêt à Tadderte, les chutes de neige ayant rendu le Tizi n'Tichka impraticable autrement qu'en convoi.  Arrivés trop tard pour le premier convoi, nous passâmes le reste de la journée devant la barrière de dégel qui resta obstinément close. 

Retour pour une nuit à Marrakech, et le lendemain nous étions à la barrière de dégel une heure plus tôt pour intégrer le convoi. Il faut dire qu'à l'époque, l'absence d'Europe Assistance et de tour opérateur incitait à la prudence, d'autant que la mécanique connaissait parfois des faiblesses de fiabilité caractérisées. 

C'est donc encadrés par deux camions des « TP » (travaux publics) que le convoi de voitures et de camions franchit la zone particulièrement enneigée et périlleuse, avec un peu de verglas matinal, jusqu'au plateau où se trouvait justement la base des TP. Les camions nous laissèrent là, et nous continuâmes seuls sur la partie déneigée et suffisamment fondue, franchîmes le col et plongeâmes vers Ouarzazate. 

Je me souviens de ce premier voyage, marqué par une réception somptueuse chez les parents d'Iraze (la traditionnelle hospitalité marocaine), d'un logement chez Costa dit « le nez » à Boumalne (Costa était son nom, « le nez » son surnom du fait de la forme particulière de son appendice nasal, énorme et grêlé), de la visite des gorges du Todra, de la source bleue de Meski (petits animaux en feuille de palmier tressée), puis d'un séjour à Erfoud dans les Gîtes d'Etape, ces hôtels de luxe qui jalonnaient le grand Sud : Ouarzazate, Zagora, Tineghir, Erfoud notamment...

D'Erfoud, nos visites nous amenèrent à Rissani, aux confins de l'erg Chaabi, où un agriculteur osait faire pousser un carré de légumes au pied de l'oued, tirant l'eau d'un puits à l'aide d'un chameau (il nous offrit de fèves crues pour nous montrer la qualité de sa production) puis à Taouz, où nous nous ensablâmes en vue du bordj qui comportait des coupoles d'inspiration sub saharienne. Ce fut notre premier ensablement sérieux, voiture sur le ventre. Papa avait beau mettre Maman au volant et nous dire à tous de pousser, il fallut en passer par le creusement du sable sous la caisse du véhicule pour permettre aux roues de reposer sur le sable et envisager un redémarrage en douceur. Assistés par les militaires qui nous avaient repérés depuis le poste (en fait, arrivés comme la cavalerie car on avait fini par s'en sortir nous-mêmes, ou presque), nous fûmes invités à rejoindre celui-ci où une réception chaleureuse, avec d 'autres européens « officiels », nous attendait. Thé à la menthe, danses et balade en chameau. 

Aujourd'hui, tout ceci est planifié, facturé, se fait d'un coup de 4x4 climatisé équipé de GPS pour aller de waypoint en waypoint et avec un téléphone satellite à tout hasard.  

A l'époque, avec une 203 poussiéreuse, sur des pistes hasardeuses et dépourvues de panneaux indicateurs, nous avons dû souvent interroger des passants pour savoir si nous étions sur la bonne route, la carte Michelin au millionième se montrant parfois un peu légère devant l'entrelacs de chemins destinés à faciliter la conduite sur des pistes balisées de grands cairns de pierres noircies par la chaleur du désert.

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La carte qui servit à notre première virée dans le sud : Boumalne, Tinerhir, Goulmima, Erfoud, Rissani, et Taouz. Dans le coin inférieur droit : l'agrandissement de la région de Marrakech. Les traits rouges sur la carte correspondent aux feuilles d'état-major qui nous servaient avec la jeep.

8 septembre 2012

L'article du jour et des photos de JP....

Bonjour à tous...

Un échange obligé d'ordinateur m'a tenu éloigné quelques temps de vous...Maintenant je travaille sur un "dernière génération" que je commence à bien avoir en mains...Lorsque les autorités communales, du village où je vis, auront daigné assurer le raccordement de notre réseau Internet au différents cables qui sont dans les canalisations depuis avril, j'aurais en plus le haut débit......

En attendant et comme la panne m'a fait perdre quelques données, je voudrais que ceux qui me lisent aujourd'hui veuillent bien m'envoyer un courriel (Pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait, bien sûr) pour que je puisse retrouver la totalité de mon carnet d'adresse et continuer à rester en contact avec vous....Merci d'avance..

Que vous dire d'autres? Un magnifique début de mois de septembre prolonge un été "crapouilleux" et nous vivons de magnifiques journées..C'est presque criminel d'être devant son clavier à cette heure (13h, samedi après midi), mais il fait trop chaud au soleil pour se livrer à quelques activités physiques....

Comme je vous l'avais promis dans le dernier article, je vais maintenant commencer à publier le "Chkoun ana" de notre ami Jacques. J'ai pensé qu'il vous serez plus agréable de lire les chapitres dans des articles séparés. Vous aurez donc un article de génaralités...Comme celui ci, rapportant ce que vous m'envoyez, ce que j'ai à vous raconter et un second, publié en même temps qui sera intilulé "Chkoun ana! Wahed" "Jouj".. etc etc.

Voici donc les dernières nouvelles des anciens de Marrakech. C'est Jean Paul HINDIE qui m'a fait parvenir ce qui suit.

Michel ,ce message pour te remercier une fois de plus pour ton implication à faire revivre les souvenirs des anciens de Marrakech.....
Nous venons de passer un dimanche très agréable entre "vieux marocains"....en compagnie de :
-Monique et André Bourrel....Monique étant la petite fille de mémé Drouin....D'Ighem....
-Jean et Anne-Marie Pinel....Casablancais et marrakchis à l'occasion....
Cette rencontre s'est produite grace à Monique qui a retrouvé ma trace sur le site et à qui tu as pu donner mes ref....Merci!
Pour la petite histoire Jean,André et moi nous sommes connus en 63-64 en faisant notre PMS au Fort des Rousses dans le Jura....du Maroc aux montagnes du Jura sans transition....Et découverte d'une région magnifique en été ....Rien de commun avec la plaine de Benguérir!  Quand on dit que le monde est petit.....C'est vrai....
Et j'en rajoute....:
Monique a trés bien connu à Ighem chez sa grand mère et avait pour amie Jacqueline Apt...Or il se trouve qu'à la suite d'Ighem,  Jacqueline est venu habiter à la Targa sur la même propriété que nous où mon père a construit la première usine du BON LAIT et avait embauché le beau père de Jacqueline, Harold Egging, pour ce faire....
Et Monique venait rendre visite à son amie Jacqueline et ses parents.....Pas banal!
Inutile , Michel,de te dire les souvenirs que nous avons pu remuer tous azimuts....
Monique n'a pas revu Jacqueline depuis son mariage et moi depuis bien avant encore....
Nous savons qu'elle s'est mariée à un allemand et est partie vivre en Allemagne....
Michel si tu as une idée pour la retrouver nous sommes preneurs!
Nous habitons désormais le Var,comme Jean et André.....Tous à la recherche du soleil et des palmiers....
 Comme il a illustré son envoi de quelques photos, je vais vous les montrer!

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Monique, Jean-Paul, Anne-Marie... à l'ombre

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Monique..Dibutative....

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André, Jean-Paul et Jean.. n'ont ils pas l'air heureux?

Les mêmes barbotants et souriants

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Il y a une cinquième photo. Celle de Jacqueline APT, recherchée par nos amis et qui doit vivre en Allemagne.

Jean-Paul je dois t'avouer que l'Allemagne est grande, que je n'ai pas son nom de mariage et qu'elle a du changer depuis la prise de cette photo. Mais si l'une ou l'un d'entre vous a quelques précisions à me donner sur Jacqueline, soyez assuré que je les transmettrais rapidement à JP.

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Mais Jean-Paul ne s'est pas arrêté là. Il a fait suivre un second courriel:

Je me réjouis de voir que les amis se retrouvent, se rassemblent et surtout qu'ils nous en font profiter.

Depuis notre première rencontre nous entretenons une relation suivie avec les PINEL et les BOURREL....Et c'est trés agréable!
Par ailleurs nous nous sommes retrouvés entre cousins descendants OUSTRY (Pharmacie Centrale du Guéliz)....
JEAN-CLAUDE  et JEAN-MARC OUSTRY..JANINE MAYER..  BERNARD et MICHEL  DUBOST.. GERARD, GENEVIEVE et  J.PAUL HINDIE
 LES COUSINS

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LES COUSINS ET LEURS CONJOINT(e)S

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Auxquels se sont joints d'autres marrakchis: SIMONE GREGGIO-LANGLADE..BRIGITTE BOUILLET-EL GRABLI..CHRISTIANE VAQUIER..JEAN & ANNE-MARIE PINEL.. ANDRE & MONIQUE BOURREL.
LES AMIS

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Pour tous les anciens du Guéliz, le nom d'OUSTRY est attaché à la "PHARMACIE CENTRALE". Si une photo de cette pharmacie dort encore dans une de vos "Boites à chaussures", envoyez la moi, elle nous fera revivre un instant de notre jeunesse.

Voila, après avoir remercié JP pour ces photos pleines de bonheur et après également souhaité que ce genre de rencontres se multiplient, nous permettant de réouvrir les petites cases de nos cerveaux, il me reste à féliciter PARTICIA qui m'a fait parvenir ce court message en lui rappelant que nous attendrons des photos de son prochain séjour dans Notre Marrakech :

Cher michel, toi qui es la mémoire de notre vie marrakchie et le fil tenu de nos vies d'aujourd'hui je voulais
t'annoncer la naissance de ma petite fille Julia. Nous irons avec elle a MRK! Je t embrasse. Patricia.
Longue vie à Julia et beaucoup de bonheur aux parents et grands-parents....
Maintenant, je vais mettre en page le second article d'aujourd'hui. N'hésitez pas à nous faire savoir si le récit de Jacques vous plait, les encouragement sont toujours les bienvenus. Restez en bonne santé et à bientôt.. Votre toujours MICHEL.
Notre marrakech 45-70
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