Qui a parlé de grâce ?...

Ah !!! Ripailleuses et Ripailleurs, tandis que vous vous souciiez d’arrondir votre bedaine et d’humecter votre gosier, Claudius de Provence tentait de conjurer le sort : ce vilain sort jeté par le non moins vilain Michel Dupré aux Boutons d’Or !!!

Ledit sort réduit à néant, Dame de Gilocourt s’empressa d’émettre un souhait : je ne pourrai porter ses couleurs que si je lui offre une couronne de fleurs d’oranger…

Mais il est trop tard pour les fleurs d’oranger !!!

Malin rusé renard, je vais confectionner la parure avec des fleurs de citronnier…

En plus, il me paraît que Dame de Gilocourt mérite de temps à autre le titre de « Miss Citron »… vite, mon casque !!!

Je vous quitte pour un moment, j’enfile… les fleurs !!!

A bientôt et tout plein d’Amitié.

Claude

Comments

[Nicole Caillens]

De ma tour de Gilocourt, je ne sais plus vers quels saints me tourner ( oui j'ai dit saints) par allusions aux seins de cette perfide pricesse Monicana qui n'hésite pas à mettre, elle le dit elle même, sa lumineuse poitrine aux plus offrants afin de protéger son pauvre vignoble du Bordelais. Trahison du soit disant Noble Claudius de Provence, prêt à me faire avaler le prix citron pour voir porter mes couleurs . L'Armagnac et le Bordelais montent une cohalition, mais où sont donc mes fidèles amis? Heureusement que dans mes terres de Midi Pyrénées subistent encore de nobles chevaliers, de gentes dames, et une solide armée prête à tout pour venir en aide à la terre Picarde.

Il me semble bien difficile à ce jour de prédir ce que demain sera. Les jours qui viendront seront bien difficiles.

Je dois bientôt quitter ma terre pour une destination secrète. Je n'en dirai pas plus, mais vous prie de ne pas engager de luttes intestines (ca fait mal)

Que cette nuit vous porte conseil. Mon coeur est grand à pardonner si vos torts savez reconnaître.

Que je sens de rudes combats!

Profitez bien de cette paix souveraine encore . Douce nuit.
Dame de gilocourt

[Monique]

Qui a parlé de grâce ? Nous sommes tous à attendre les nouvelles du cavalier Jean-paul pour savoir si "le Provençal" envahit notre Aquitaine. C'est que dans nos domaines viticoles nous arrivons au moment de la fleur et que c'est déterminant pour nos prochaines vendanges. Alors de grâce Claude de Provence épargnez nos domaines et ne lancez pas vos faucons sur ce que je possède de plus beau : ma lumineuse poitrine ! Je suis sûre que vos mains sont plus douces que leurs griffes(hé je fayotte pour sauver ce que la reine Aliénor nous a laissé!!!)et je fais rêver votre rival Michel aux boutons d'or (entre nous il vaut mieux des boutons d'or que des boutons d'acnée!!!) Voyez comme d'un coup de crayon il a dessiné ceux qui le font fantasmer !!! Je suis certaine que vous, Claude de Provence , vous ne m'auriez pas ainsi exposée aux regards des manans! J'ai une réputation à tenir ici en bordelois et je ne tiens à ce qu'elle dépasse les frontières de Gascogne. J'imagine qu'à la vue de ce grafiti, Gente Dame de Gilocourt se gausse en regardant son bouquet de fleurs d'orangers... Qui lui livre ses fleurs? Les sarrazins auraient-ils dépassé Poitiers sans que mon amie la duchesse Francine en Agenais ne m'ait prévenue? Que font ses guetteurs sur leur donjon? Ils sirottent et se gavent de ses pruneaux?
Sieur Michel Dupré au boutons d'or, j'ai ouie dire que Dame Francine avait supplié le sieur Alain Grand Maître du ciel perché sur la Grande Motte, de lui faire parvenir
la récolte de ses vers à soie pour faire tisser la bannière qu'elle compte vous offrir. Mais "le Provençal" ne lui fera-t-il pas barrage? Les cocons risquent d'arriver à Puch papillons.
La nuit est tombée et l'allumeur de réverbères est passé depuis longtemps, je vais faire monter le pont-levis car je ne pense guère que l'arrivée du sieur Michel dOr en boutons, pardon, aux boutons d'or, soit pour cette nuit. Il a dû faire une halte aux environs de Paris et choisi une servante dans quelque auberge pour lui parler de la nuit !!!!
Douce nuit et bises à tous. Princesse Monicana.

[rafaela]

Que vois je ? pendant mon absence, nous voilà partis au moyen âge.
Oyez, oyez messirs, point de combant à l'horizon.