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Notre marrakech 45-70
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23 juillet 2010

Le syndrome de la Page Blanche

Et oui je suis victime du syndrome de la page blanche....Je me suis souvent assis devant mon clavier après avoir affiché une page blanche sur mon écran et je n'ai pas eu le courage de commencer. Je me régale de vous lire, je souris et me réjouis de vos commentaires, je me félicite d'avoir des amis comme vous, patients, érudits, curieux, je m'autoflagelle pour m'y mettre et ce soir j'ai sauté le pas. Pourquoi cet état d'esprit?

C'est que je suis, en ce moment, très très pris par le travail que m'impose le départ des derniers locataires des Garnisons de Saarburg et de Trêves. Je suis partagé entre les visites des cités et des appartements et le travail sur ordinateur au bureau. Tout ira certainement mieux dans quelques semaines, lorsque nous auront rendu les bâtiments aux autorités allemandes.

Mais vous ne venez pas sur NOTRE blog pour lire mes jérémiades. C'est pourquoi je vais vous présenter quelques photos de la vallée d'ASNI que notre chère ALINE m'a fait parvenir. Elles lui ont été transmise par Jean-Paul Hindié qui rentrait du Maroc.

Maison_de_mon_enfance_avec_les_nids_de_cigognes_que_nous_avions_install_s_sur__

La maison de mon enfance avec ses nids de cigognes

Plantations_et_ferme_sur_la_hauteurMaison_rest_e_dans_l__tat_o__nous_l_avons_laiss_e

Plantations et ferme       La maison dans l'état où nous

sur la hauteur                 l"avons laissée

Propri_t__travers_e_par_l_oued_et_la_piste

La piste et l'Oued qui traversent la propriété

avec le souk au fond, sur la hauteur.

Il est allé à Asni voir l'ex propriété de mes parents. Il se trouve qu'il connaît bien la personne qui gère la propriété et qui fait partie d'une société (Sodéa).

Nouvelles_plantations

Ce monsieur lui a dit qu'il avait conservé des poiriers que mon père avait plantés et qui doivent avoir dans les 70 ans, des moteurs et autres objets qui avaient appartenu à mon père. C'est sympa, non ? ça m'a fait plaisir car ça veut dire qu'il y a une certaine continuité à l'oeuvre de mon père. Par contre, il ne reste plus rien de la propriété des parents de Jean-Paul sauf qu'il ont donné le nom d'"Hindi" (prononcé à la marocaine pour Hindié) au quartier où se trouvait leur propriété, ce qui est une certaine reconnaissance quand même.

Nous avons beaucoup discuté de Marrakech et des anciens marrakchis (en fait , du lycée Victor Hugo etc... c'était très sympa et cela m'a fait vraiment très plaisir d'avoir ces nouvelles.

Puisque nous parlons du Lycée Victor HUGO et que je suis l'Empereur de la TRANSITION.(Ouille mes chevilles)..je vais vous éditer le dernier discours du Proviseur du Lycée MANGIN au cours de la dernière distribution des prix.

C'est Monique qui l'a retrouvé dans ces éternelles "Boites à chaussures" dont je vous parle souvent. "Des Boites à trésors". Voici ce qu'elle m'a fait parvenir et que je me fait un plaisir de partager avec vous!

La dernière distribution des prix au Lycée Mangin eut lieu le jeudi 29 juin 1961,

Voici l'allocution prononcée par Monsieur  Henri ROSSARD, Proviseur  qui, à cette occasion, rappelle l'histoire de notre Lycée :

            « Puisque les circonstances ont voulu que je sois le dernier Proviseur de la Mission Universitaire et Culturelle Française à parler en ces murs, je ne puis clore cette année scolaire comme une année ordinaire. Et si j'avais hésité sur le thème de mon discours, les servitudes mêmes de déménagement me l'auraient indiqué. En effet, j'ai été amené à accomplir un geste que bien peu de Chefs d'Etablissement ont l'habitude de faire : me plonger dans la poussière des archives! Ce soir donc, tout simplement je vais évoquer devant vous un peu du passé de notre lycée.

            Sa naissance, si curieux que cela paraisse, est difficile à situer. Une école primaire, un cours complémentaire, une section classique annexée, voilà les éléments qu'à la rentrée d'octobre 1931 M. CLAIR – qui fut véritablement le premier directeur du collège de Marrakech – reçut mission d' amalgamer dans un moule secondaire alors que ses effectifs – 114 élèves – étaient en majorité des élèves de « primaire supérieur ».

            Il s' attela au travail avec courage en dépit du manque de locaux (il n'y avait que 4 classes), du personnel très réduit et disparate, auquel il confiait des effectifs parfois bien lourd – il y eut jusqu'à 54 élèves aux cours communs de 6e – en dépit aussi du flottement entraîné par la formation différente qu'avaient reçue les élèves, Mais tout le monde y allait de bon coeur, et cela n'est pas étonnant si nous jugeons l'équipe d'alors d'après les deux sympathiques collègues qui sont toujours des nôtres et dont l'une (Mme THIERRY) cumulait outre sa spécialité – les mathématiques – l'enseignement des sciences naturelles, du dessin et même de la musique et l'autre (M. MARAL) maintenant angliciste émérite, prenait au pied levé une suppléance de lettres avec un tel brio que - je cite le directeur – l'absence du professeur titulaire ne fut nullement préjudiciable aux élèves.

            Ces efforts furent récompensés par l'accroissement du Lycée. Doublé dès octobre 1934, l'effectif au moment de la guerre avait plus que quadruplé et atteignait 517 élèves, Le successeur de M. CLAIR, M. MICHEL avait pu ouvrir une classe de seconde en octobre 1936 et une première l'année suivante,

            Malheureusement les crédits et les constructions étaient toujours en retard sur le rythme d'accroissement et à lire ces pages que l'un de mes prédécesseurs avait dédaigneusement classées sous le nom « d'années périmées », on a l'impression de vivre un peu une époque héroïque. Le collège dut être un chantier perpétuel alors que la cour elle-même tenait beaucoup du terrain vague avec les surprises des ghetaras qui provoquaient tantôt des inondations, tantôt des failles inquiétantes. Heureusement le dynamisme des maîtres d'éducation physique sut inspirer aux élèves une vive passion pour le terrassement : ce qui permit d'aménager correctement la cour !

            La guerre 39-45 freina un peu l'expansion. Elle eut aussi pour effet comme le notait M. DEVERDUN qui ne prit lui-même l'établissement en main que quelques mois (ce fut aussi le sort de son successeur, M. TAILLEFER) de briser l'action des administrateurs par une cascade de nominations : l'établissement changea 8 fois de Directeur en 6 ans. Pourtant la classe de mathématiques élémentaires fut ouverte en octobre 1941, ce qui valut au collège de devenir Lycée – le Lycée Mangin - , D' autre part, les circonstances permirent de prendre un nouvel essor dans certains domaines, et en particulier sur le plan sportif : c'est de cette époque que datent le stade dont l'aménagement demandera d'ailleurs de longues années et ne sera jamais définitivement réalisé, et l'Association sportive qui, avec des hauts et des bas, est toujours bien vivante.

            Le retour à la vie normale se fit sous l'égide de M. PASQUINE nommé en octobre 1945 et qui dirigea le Lycée durant 9 années favorables et fructueuses. Aussi voyons-nous reprendre la montée en flèche des effectifs. Partis de 650 à la rentrée de 1945, ils approchaient du millier en 1954, en dépit de la suppression de la section technique qui existait préalablement. M. PASQUINE obtint le départ des internes primaires (ce qui permit d'accroître les secondaires), des aménagements sur le stade qui n'allèrent cependant pas jusqu'à la piscine qu'il avait espéré obtenir; surtout, il mit en chantier la dernière grosse tranche de travaux qui devait donner au Lycée son aspect actuel par la construction du pavillon scientifique et l'extension de l'internat.

            C'est donc sous les augures les plus favorables que mon prédécesseur, M. ROUSSEAU, prit pour 6 ans en octobre 1954 la direction de l'établissement. Bien qu'à l'abri des fluctuations politiques, le Lycée se ressentit cependant des événements. Si 1055 élèves étaient inscrits en octobre 1955, il n'y en avait plus que 845 un an plus tard, et la rentrée de 1957 fut aussi, avec le départ de 30 professeurs, le reflet du trouble des esprits. Ces dernières années bénéficièrent de la tranquillité retrouvée : si la structure de l'établissement fut un peu modifiée, en particulier par l'adjonction de la section marocaine de jeunes filles que nous récompensons ce soir en même temps que nos propres élèves, le corps professoral retrouva sa stabilité et une centaine de nouveaux élèves compensaient en partie les départs de 1957.

            Telle fut pendant une trentaine d'années la vie du Lycée Mangin. Il portait un nom glorieux : celui d'un chef et d'un administrateur qui fut aussi un diplomate, auquel je consacrerai mes derniers propos. Car au moment où les transferts des écoles amènent à placer les nouveaux établissements sous le parrainage de poètes ou d'artistes, nous nous devons de conserver le souvenir de notre premier parrain, le Général Mangin. Il fut, dans cette région de Marrakech le fidèle disciple, sur tous les plans, du Maréchal Lyautey. Aussi ne saurais-je mieux faire, pour terminer mon discours que de citer de jugement que portait récemment sur celui qui fut le « patron » de Mangin le Chef de l'Etat français. Ce jugement définit en fait l'esprit qui anima tous ceux grâce auxquels tant d'écoles et d'hôpitaux, tant d'usines, de routes ou de ports surgirent en si peu de temps en ce pays, grâce auxquels aussi nous pouvons en ce dernier soir retracer avec fierté l'oeuvre passée et avec confiance envisager l'avenir. «  Pour réaliser son grand but, dit le Général de Gaulle, il sut appliquer à la fois la fermeté du gouvernement – rien en effet ne se crée que dans l'ordre – l'influence de la culture  - car tout procède de l'esprit, - l'essor de l'économie – car il savait bien qu'il n'y a pas d'avenir ailleurs – enfin la force et la gloire des armes parce que jamais ne fut frayée la route aux réformes et au progrès sinon par l'effort, les peines et le sang des soldats. »

MERCI Monique d'avoir effectuer ces recherches et d' avoir porté à notre connaisance ce discours qui est devenu un document  rare. Je me dis souvent que nous avons quand même eu beaucoup de chance de naître et de grandir dans ce beau Pays et dans cette magnifique ville qu'était NOTRE MARRAKECH. (J'ai volontairement mis des majuscules, pour qu'aucun esprit chagrin ne vienne me reprocher de nous l'approprier).

J'ai aussi un témoignage, qui date de presque 3 semaines, mais que je voulais absolument vous faire lire. C'est celui de Patricia K.

Bonsoir Michel,  Je viens de rentrer de MRK. Cette fois grâce aux informations précises  des plans d aujourd’hui transposés en plan de l’époque  diffusées sur le blog ManginMRK, j’ai pu retrouver ma où plus exactement mes deux maisons.

La maison rue du docteur Madeleine, et la maison Dar Aziza rue de l’Yzer. Elles sont toujours là ! Je n’en croyait pas mes yeux. Quelle émotion !

Je vais aller passer la fin de semaine chez mon frangin Frédéric à MUTIGNEY (Jura) où se trouve actuellement mon frère Jean Marc (L'Australien) qui est en Europe  avec un de ses enfants pour encore quelques jours. Je vous en parlerais à mon retour.

Avant de vous quitter et pour vous prouver (Si besoin en était) que c'est surtout la page blanche qui me repoussait voici les derniers travaux entrepris dans notre jardin pour améliorer son aspect et son accessibilité .

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Avant

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Pendant avec la controleuse des travaux

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En train de combattre la PAGE BLANCHE

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KESKISON EN TRIND'FER?

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Une fois fini.....Presque

Bonne de semaine à tous, gardez vous des orages, dessinez des moutons (Pour les méchouis) et continuez à mettre des commentaires aussi variés qu' intéressants.

A bientôt. Votre TOUJOURS MICHEL.

Ce soir je tiens à partager ma joie avec toi, car ton blog a été pour moi le premier lien qui m’a réunit avec «  ceux de là bas » et qui a redonné un sens à mon histoire personnelle d’enfant de là bas.  Je voulais du fond du cœur t’en remercier.

Mais Patricia c'est moi.... nous.... qui te remercions de ces mots d'espoir. Tu sais que nous sommes tous, je le sais, un peu à la recherche de notre "histoire personnelle d'enfant" et si le Michel de M2M et moi y sommes pour quelque chose, ton courriel est la comme remerciement. Un sourire nous suffit certainement.

Des photos, même si elles ressemblent à celles reçues des unes et des autres, seront également les bienvenues. Tu as du faire celles de tes maisons. Alors rafraîchit nos mémoires en me les envoyant. Merci d'avance.

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4 juillet 2010

Congé sabbatique

Le congé sabbatique permet au salarié de suspendre son contrat de travail pour une durée déterminée, tout en ayant la certitude de retrouver son emploi. ...

Oui mes amis, j'ai suspendu mon travail sur le blog, pas pour des congés mais pour une indigestion de travail, d'écran et de stress d'informatique.

J'avais la certitude de retrouver ma place devant le clavier, donc j'ai pu me permettre de faire une parenthèse dans la tenue de Notre BLOG.

Certain que vous me pardonnerez, je reviens aux affaires.

Bien sûr je lisais chaque jour les commentaires et je me désolais de voir que vous aviez envie de lire autre chose que l'article en cours, mais je fermais rapidement l'ordinateur et très souvent j'allais dormir de bonne heure, la tête pleine de problème dus au changement de situation. Changement dans la vie de la garnison, surcroît de travail, changement prévisible de ma vie personnelle, interrogation pour l'avenir et aussi depuis deux semaines, cette chaleur étouffante qui venait plomber les fins de journées.

Oui je sois vous allez me dire qu'à Marrakech il faisait chaud, très chaud parfois, mais une chaleur sèche que l'on pouvait combattre en restant au frais dans les appartements ou les patios des maisons indigènes, à faire une petite sieste, avant de reprendre des activités à la fraîcheur du soir. Ici tout colle. La chemise, les mains, la sueur coule sur le front et dans le cou et ne sèche pas immédiatement. On se trimballe avec une serviette autour du cou et le soir sur notre terrasse il faisait encore des 25 dégrès humides.

Tous ces élèments ne favorisant pas une envie de se mettre au clavier vous comprendrez aisèment que j'ai pu vous abandonner quelques semaines. Hier nous avons eu une simullation d'orage, sans pluie et ce matin la température a baissé de plusieurs degrés. Je rentre d'une longue promenade avec PAULA et avant de prendre un petit déjeuner dominical (C'est à dire avec Oeuf, pamplemousse, charcuterie et fromage) je prends quelques minutes pour commencer un  article. De l'avoir débuté m'obligera à le terminer.

Mais avant de penser à le terminer il faut le commencer et je débuterais avec ce sympatique courrier de Raymond. Il date de début juin mais l'amitié étant intemporelle il vous réjouira quand même  et prouvera à Raymond qu'il n'avait pas pensé à nous en vain. Merci l'ami.

Salut à vous tous
Je prends le bateau pour Sete demain après 2 mois au Maroc , je suis retourné à MRK la semaine dernière, la Renaissance est de nouveau en fonction avec le Mirador connu de tous les Marrachis je vous envoie quelques photos de l' avenue , chantier du marché du guéliz vue depuis le haut , hôtel lieu et place garage Berenof et plus .
Un coup à votre santé de rosé bien frais et pour Marcel Martin la cabine de projection du cinéma Eden

Voici les photos : 

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Mais il n'était pas le seul sur le sol marocain.

Danuta aussi est retournée mettre ses pas dans ceux de son enfance et elle nous offre un compte rendu comme elle sait le faire. Avec les détails qui nous font saliver, des odeurs, des couleurs, des âromes qui nous replongent dans nos adolescences. Lisons la et remercions la de penser à nous.

Arrivée à Marrakech

Le 30 mai avec plus d’une heure de retard ; mais oui, nous y sommes. Mon frère Tfifiha est venu nous chercher et nous ramène dans notre appartement, situé où ? Ben à quelques mètres du café les Négociants ! Drôle de hasard non ?

Certes, je n’ai pas retrouvé le Marrakech d’antan, tout évolue et c’est fort heureux. Cependant les souvenirs sont là. Ce café mythique, la Koutoubia, la Place Djmaa El Fna, bien changée elle, avec ses stands achalandés de toute nourriture terrestre : viandes, soupes, fritures, salades, escargots … Le soir forcément, avec un monde cosmopolite, ce qui fait le charme de cet endroit. Groupes musicaux et danseurs, vente de tout ce qui peut faire le bonheur d’un touriste : bijoux, sacs, produits de beauté, caftans, … Chacun se laisse aller à humer l’odeur des repas préparés, des épices, des cuirs … Partis du Café des Négociants, pour y arriver : plus de ¾ d’heures : aïe nos pieds. On avait toujours tout fait en voiture …

Puis nous avons quitté Marrakech le 1er juin, pour Ouarzazate …

Au retour, nous avons fait une halte comme je l’ai dit à l’Hôtel/Restaurant l’Hippocampe de Oualidia.

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Ah, j’ai pas choisi la meilleure route, j’avais perdu la carte du Maroc, donc je ne dis pas le nombre d’heures avalés par une petite voiture sur des routes tordues, mais qui nous a permis de voir le Maroc profond.

CAMESCOPE_2_307

Le blé déjà mur, moissonné à certains endroits par ces grosses machines, mais à d’autres par les femmes avec le matériel utilisé ici il y a plus de 50 ans. Respectueux de leur travail, nous n’avons pas osé leur demander de nous laisser les photographier. Mais quelques matériels utilisés là bas sont ici aujourd’hui considérés comme des « reliques » et nous en possédons…

Alors arrivant à Oualidia, après un long circuit : merveilleux endroit, fleuri à foison par un jardinier hors pair, d’une gentillesse incomparable, qui malheureusement s’est pris un gros bout de palmier sur la main (faut en couper de temps à autre), mais il a été bien soigné et c’est le plus important.

Dîner sur la terrasse (une photo de quelques invités non prévus) : ah sont coriaces, et ils ont raison car ils nourrissent leur progéniture …

CAMESCOPE_2_212

Une nuit donc, puis retour à Marrakech, sur une bonne route cette fois …

Après visite du Jardin Majorelle (le musée est en rénovation), puis visite « guidée » par un « meneur » de Calèche : un pur bonheur parce que nous avons affaire à un type sympa, qui a permis à mon mari de découvrir certains endroits déjà connus de moi, La Ménara, les environs de la Koutoubia, Le Jardin Majorelle, les tombeaux saadiens, etc, … (2 h 30 de calèche) et le résultat, c’est ravis arrivés, ravis partis … et nous avons gagné un voyage là bas pour aller là bas : faut le faire non ?

Allez bon moussem à vous marrakchis …

Entre temps le Moussem de SALAM MARRAKECH a réuni tout un tas d'anciens et je vous invite à vous rendre, si ce n'est pas déjà fait, sur le Blog de M2M pour y voir les photos. Si de nouveaux lecteurs nous rejoignaient aujourd'hui je leur conseille de cliquer dans la colonne de droite sur Mangin de  Marrakech pour y découvrir une autre approche de Marrakech. Merci Michel du travail effectué pour nous tous. Voici encore un témoignage, celui de Patricia K qui me fait rougir mais je prend sur moi.....et qui remercie également Michel de Mondenard.

Bonsoir Michel,

Je viens de rentrer de MRK. Cette fois grâce aux informations précises  des plans d aujourd’hui transposés en plan de l’époque  diffusées sur le blog ManginMRK, j’ai pu retrouver ma où plus exactement mes deux maisons.

La maison rue du docteur Madeleine, et la maison Dar Aziza rue de l’Yzer. Elles sont toujours là !

Je n’en croyait pas mes yeux. Quelle émotion !

Ce soir je tiens à partager ma joie avec toi, car ton blog a été pour moi le premier lien qui m’a réunit avec « eux de là bas » et qui a redonné un sens à mon histoire personnelle d’enfant de là bas.

Je voulais du fond du cœur t’en remercier. Je t’embrasse. Patricia

Quel bonheur pour un  animateur de Blog de recevoir de tels messages. Merci PATRICIA, je pense que quelques photos suivront rapidement. 

Voila?je pourrais terminer ici mais un article sur Mrakech ne serait pas complet s'il n'incluait pas un paragraphe sur Oualidia.
C'est Gérad  qui m'avait fait parvenir ce commentaire et ces photos. Elles datent un peu mais au premier jour de vacances où des centaines de milliers de français sont sur les routes, dans les gares et les aéroports, elles vont trouver sans problème leur place sur le Blog et dans nos coeurs.

Michel, bonjour,

J'ai relu un passage de ton  message du 15 mai  où tu dis ne pas vouloir  retourner à Oualidia pour y voir les mauvais cotés.

Non , au contraire, car ce n'était pas le sens que je voulais donner à mon courriel.

Les photos que je t'ai transmises ne sont que des passages  des transformations qui se font dans tous les pays, sauf que celles que j'ai voulu " fixer sur la pellicule" sont imprégnées de la couleur locale qui a baignée notre jeunesse.

Il nous faudra dorénavant y retourner en dehors de la saison touristique pour y retrouver notre grande plage, les grottes ( sans qu'un "guide" veuille te les faire visiter moyennant DH ) et tout le littoral sauvage qui n'a pas changé.

Il reste pas mal d'endroits où nous avons brûlés nos pieds sur le sable chaud ou perdu nos chaussures dans la vase de la lagune à la recherche de crabes qui n'ont pas changés.

Regardes les photos prises depuis la maison de Michèle Verdier.

Lagune_en_bas_de_chez_Mich_leLagune___droite_de_chez_Mich_le

Vue_de_chez_Mich_le

Amicalement.Gérard.

Bon, il est midi, je vais: clôturer cet article de reprise, vous souhaiter une bonne fin de fin de semaine et vous promettre de ne plus prendre de congé sabbatique aussi long. A bientôt mes marrakchamis.

Votre toujours MICHEL

Notre marrakech 45-70
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