Court et.......

22 janvier 2008

Pour ne pas vous sentir abandonner, j'édite pour vous ce soir une partie des photos que j'ai recu de Jean Marc. Il m'a fait parvenir cette série d'images de la cueillette des dattes dans la palmeraie de Marrakech. Comme nous avons tous, un jour ou l'autre, assité à ce genre de cueillette, j'ai pensé qu'il vous serait agréable de faire comme si vous aviez 15 ans et que vous soyez dans la palmeraie pour une raison ou une autre...(Les initiées me comprendront)..

Je sens comme un grand vent d'absence en ce moment. Il souffle sur le Blog. Vous devez être, tous comme moi, occupés à de nombreuses tâches importantes.. Alors je vous pardonne..

Voila donc une photo actuelle et amusante d'un panneau de signalisation pris chez nous.. la bas

pancartes

J'aimerais bien faire une rubrique qui n'aurait rien à voir avec notre belle ville, mais dans laquelle je mettrais les photos amusantes des panneaux de signalisations comiques que vous pourriez trouver sur le Net ou mieux dans votre région ou au cours de vos voyages.... A vos appareils..

Et pour finir ce court article, encore une image de notre passé. N'en concluez pas trop vite que je suis passéiste. Mais comme aujourd'hui, grâce aux appareils modernes on prend des photos de tout et surtout de rien, je trouve que ce genre de cliché prend une dimension énorme. Quelle chance que certains d'entre vous les aient gardés dans des cartons à chaussures....

Cordonnier_Juif_de_L_ATlas_Marocain

Un cordonnier Juif dans le haut atlas

On dit que plus c'est long plus c'est bon, alors cet article sera court et.....Bonne soirée mes amis. Toujours votre MICHEL

Posté par micheldupre à 19:56 - Commentaires […] - Permalien [#]

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Billet d'absence

Un carton à chaussures

Commentaires

MAGHER : المغزى

27/01/2008 18:00

L’ECOLE DE MEDECINE DU BLED Les contes étaient surtout utiles là où il n’y avait pas d’école. Ils permettaient à l’enfant (les adultes sont aussi de grands enfants) de se forger des repères pour mieux s’armer dans la vie. Mieux armé contre les autres, mais aussi mieux armé contre soi-même et ses propres inconséquences ou imprudences. Le conte berbère que j’ai choisi met en scène nos deux ‘frères ennemis’ habituels, Chacal et Hérisson, auxquels se joint l’avisée Dame Belette. Certains s’ étonneront que dans ce conte, Hérisson ait un rôle peu sympathique, mais c’est la réalité de la vie, certains jours la peur de la différence de l’autre peut conduire à des réactions de méchanceté gratuite. Inversement Chacal qui nous est habituellement antipathique, peut nous attendrir parfois ; c’est que dans chaque personne il y a un cœur, même dans celles où nous nous attendons le moins d’en trouver un. La peur de l'autre, quand il est mal connu peut conduire au malheur. C'est pourquoi je suis d'accord avec Blandine qui soutient l'INTER. En cette fin d'hiver, alors que les grandes gelées avaient cessé, les bêtes sauvages des Djebilets, au nord de Marrakech, commencèrent à pointer le museau hors de leurs repaires. Elles feraient de nouveaux nids avec des litières fraîches et au premier bourdonnement des abeilles, elles auraient leurs petits. Hérisson n'avait même pas senti passer l'hiver. Logé dans des bottes de fourrage, il était resté plongé avec les siens dans la tiédeur de son sommeil. Un jour, le propriétaire du fenil vint avec sa femme chercher du fourrage. En marchant, ils parlaient de leurs enfants à qui la gale arrachait la peau. Hérisson, tapi dans le fourrage, dressait les oreilles pour entendre. L'homme dit à sa femme : - Aujourd'hui, il fait beau ; prépare aux enfants un bain à l'eau de cendre. mets dans la couscoussière du thym et de la paille pour que l'eau soit bien filtrée. Quand tu les auras baignés qu'ils seront séchés, frotte-les avec le médicament que j'ai apporté pour eux. Prends-les ensemble en une fois, sinon ils se repasseraient la contagion. Chaque jour le bain et chaque jour la friction, jusqu'à ce que le mal les quitte. Jette la peau de mouton sur laquelle ils dorment. - Mon ami, dit la femme, je ne jetterai pas une peau toute neuve à poils si longs. Cela me ferait trop de peine. - Ce soir, dit-il, je ne veux plus la voir à la kasbah, sinon c'est moi qui la jetterai au fumier : c'est cette toison qui leur a donné le mal. Ils lièrent leurs bottes de fourrage, et les remontèrent chez eux. Hérisson n'avait rien perdu de la conversation. Il se dit : - J'ai trouvé ce qu'il faut pour que Chacal me laisse tranquille ; je vais lui procurer de quoi engluer ses enfants. Au petit matin, il extirpa la toison du fumier, la plia et en fit un paquet pour Chacal. Plus tard, Hérisson se rendit chez Chacal pour le féliciter à l'occasion de la récente naissance de ses enfants, il lui dit : - Bonjour Chacal. Prospérité à tous. J'ai appris que tu as eu des enfants: qu'ils soient source de bonheur ! Je leur ai apporté un cadeau, présage d'une longue vie ; une toison neuve, au poil long et chaud ; ils y grandiront. Chacal, au comble de la joie et surpris de cette générosité soudaine à son égard, le reçut aimablement et lui offrit même le café. De ses yeux coulaient des larmes comme des prunes ; Hérisson lui enlevait le souci des gelées nocturnes. Depuis lors, Chacal mit ses petits à dormir dans la peau de mouton ; ils s'y vautraient au chaud. Leur mère sautait de joie ; ils étaient tranquillisés pour leurs enfants. A bientôt pour la suite de conte dans quelques jours. Salam Alikoum

Blandine

27/01/2008 09:20

Michel2M,j'aime bien tes commentaires qui expliquent bien ce que je pense moi même....à propos du dialogue et des échanges inter communautaires..... tu devrais venir un jour dans notre vieille ville d'angoulême, voir ce qui s'y passe à ce propos, au travers du festival de la BD!!! amitié de Blandine

Blandine

27/01/2008 09:19

Huguette

26/01/2008 19:30

ayons une pensée et saluons la mémoire des victimes de nôtre histoire,des deux côtés ,je dis bien des deux côtés.une page est tournée,mais quelquefois des noms reviennent à la surface ,des souvenirs douloureux sont présents .il n 'y a pas que la mosquée ,il y a eu le méchouar,mais ne réveillons pas ces souvenirs ,pensons aux belles. années que nous anciens, avons vécus;nôtre ville sera toujours dans nos coeurs ,pensons aux belles soirées que nous passions ,café de la paix ,ect...Des souvenirs merveilleux .je vous dis bonsoir amis et gros bisous ..Huguette de Mâcon

francine

26/01/2008 08:19

plaisir également de voir les belles photos , que reste - t-il de cette palmeraie que j'ai connue, vierge de toute habitation, ! je ne suis arrivée au Maroc qu'en 1959 à Rabat tout d'abord et ensuite à Marrakech, je n'ai donc pas connu trop d'affrontements, je me souviens seulement que mon père qui était à l'état major à Rabat y avait laissé un soir sa voiture car on l'avait raccompagné et le matin sa dauphine était "sortie "de l'enceinte de l'E M (sans dégradation aucune) mais les militaires ont eu interdiction de rentrer dans l'état major !! il a donc été envoyé à Port Lyautey (Kénitra) où apparemment là non plus les aviateurs n'étaient pas les bienvenus et enfin Marrakech et la BA 707 les a accueuillis pour 6 ans! 6 ans de bonheur pour moi et cela a été un déchirement de quitter Marrakech , alors je pense à ceux qui y sont nés et qui ont dû partir!! je vous souhaite une bonne journée, je pars au travail bises et amitiés à tous francine