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Notre marrakech 45-70
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18 juin 2006

Ballade au bord de l' eau

Bonjour à vous tous, les amis du dimanche. Ce matin j'ai lu, comme à l' accoutumée, les commentaires de la nuit ( Nicole nous manque) et je découvre un Claude différent, un homme marqué dans sa chair et qui n' a pas toujours été celui qui nous apporte souvent le sourire. Les plaies les plus profondes doivent elles rester enfouies au plus profond de nous ou devons nous les exorciser en les faisant partager à ses amis. Il est vrai que les amis sont là pour ca, mais je pense que le Blog n' est pas, dans cette occasion, le lieu idéal pour ce genre de conversation. Te souviens tu?  Claude, qu' un jour j' avais écrit que je regrettais de ne pas vivre plus près de toi.. et que nous aurions pu devenir amis et complices. Crois moi bien que je le regrette encore plus aujourd' hui. Comme je regrette de ne pas vivre dans le Sud Ouest. en Savoie, en Picardie, au Nord de la France, en Californie ou même à MARRAKECH.

Peut être que sans en dire trop tu pourrais par contre nous narrer tes périgrinations autour du Monde. Cela ferait un joli sujet...

Ici, le temps m'a invité, ce matin à faire ma ballade dominicale. Mon épouse est depuis 6h au travail et mon chien a prit ses yeux de Toutou pour m' encourager à sortir. Ce dont je n' ai pas besoin. De plus comme j'ai promis des bleutes à Francine, je prends mon appareil et me voila en chemin.

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Je continue mon chemin et décide de faire un tour au bord de la Sarre.

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Dès notre arrivée au bord de l' eau, Snoopy se baigne. Avec la chaleur qui pointe je ferais bien de même.

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Non je reste sur le Bord.. Elle hésite un moment puis....

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La rivière est calme, le temps est clair les accus de mon appareil sont bien chargés, alors je chemine le long du cours d'eau et je fais quelques photos à la volée.

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Une rencontre me fait m' arrêter quelques instants et nous parlons de pêche et de poissons. Le vieil homme se plaint de n' avoir rien prit depuis ce matin, mais philosophe, il attend, sachant qu' à un moment ou à un autre il prendra son repas du soir...

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Un bateau trouble le silence et la tranquilité de l' eau. Je le regarde passer, je m'imagine partir en voyage vers des rivages lointains. Il navigue vers le Nord. Rejoindra t il les fjords de Norvège ou bifurqura t il vers la Manche et le littoral atlantique. Il croisera paut être au large de Bordeaux?....

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Je fais encore quelques mètres et découvre le port de plaisance. Plusieurs "marins" préparent leur embarcation pour aller passer un dimanche sur l' eau.

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Mais nous ne sommes pas seuls. Nous devons, Snoopy et moi, nous ranger sur le côté à de nombreuses reprises pour laisser passer les cyclistes, les fans de Rollers et même des mamans poussant les pousettes en patins à roulette.

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Pour la petite histoire, une jeune femme en collant, très collant, m' a doublé en Rollers. Je n'ai pas eu la temps de faire une photo, mais j' en ai pris plein les mirettes. Le string, minuscule, était bien visible et s'est éloigné trop vite... Salut......

Un bras mort de rivière accueille des canards, je me poste pour les photographier et j' en profite pour prendre en photo quelques poissons de belle taille que le pêcheur de tout à l' heure aimerait bien voir frétiller au bout de sa ligne.

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Mais tout le monde ne s'agite pas. Je découvre aussi un penseur isolé qui se repose à l' ombre d'une mini falaise verdoyante. Devrais je faire comme lui... Sûrement, mais le chien, lui veut continuer la promenade.

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Les touristes fluviaux continuent à partir vers des destinations lointaines? Ils ne vont certainement pas beaucoup plus loin que Treves ou l' embouchure de la Moselle, mais ils emportent quand même mes rêves avec eux.

Sur le chemin du retour, en nous éloignant de la Sarre, notre route croise maints endroits tranquilles et verdoyants. Un mouton nous regarde bêtement, mais sans bêler, Ah oui, il est en plastique.

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Voila, nous sommes parti il y a plus d' une heure et demi. La sueur coule doucement entre mes omoplates. Le chien tire la langue et dès que nous arrivons dans le jardin, Snoopy se précipite vers la vasque et se désaltère longuement. Je m' assied sur la pelouse et prend une dernière photo avant de finir sous la douche.

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Pour ceux qui auront chaud cet aprés midi, j' offre ce petit moment de fraîcheur au bord de notre point d' eau où pousse de la menthe fraîche, Un thé??

Bon dimanche à tous. Claude va te changer les idées en allant sur la plage nous faire quelques belles images de touristes en tenue de plage... Chiche. Amicales pensées et bises de votre MICHEL

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30 juin 2006

le meuble II , le retour et le reste....

La fin de semaine arrive. Avant de regarder le Match de Football entre l' Allemagne et l' Argentine, je me suis repassé la vidéo de DONNEVILLE. Je me suis rendu compte à cet occasion combien il était bon de retrouver ses amis. Mais loin de moi les regrets... nous en avons bien profité et on ne nous arrachera pas ces souvenirs là.

C' était un petit préambule.....Mais maintenant je vais revenir à mes trouvailles lors de l' achat de ce petit meuble..

D' abord vous pourrez allez voir sur l' album "Bijoux" j' y ai rajouté quelques photos, car nous avons réservé un petit coin de la pièce pour les mettre en valeur. Le tableau qui se trouve au dessus est une huile qui trônait déjà dans l' appartement de ma grand mère à l' immeuble GIDEL et qui est toujours resté dans la famille.

Et puis, dans les papiers entassés dans une boite en carton, j' ai retrouvé aussi ce monologue que j' avais écrit en 1986, alors que les femmes commençaient à prendre de plus en plus de place dans nos armées.

De la misogynie dans les armées

ou

Soyez bon avec les animaux.

Oh mon Adjudant-chef, mon petit chat est mort

Et ces mots murmurés je les entends encore.

Le sergent est entré, dans ma chambre, en pleurant,

En serrant dans ses mains, la bête au poils luisants.

Mon sang n’ a fait qu’ un tour, et encore un petit,

Il fallait me presser, car il manquait de vie.

Me penchant sur le chat que l’on croyait crevé

Je m’ aperçu bien vite, qu’il n’ était qu’ étouffé.

Dans ces cas là.. que faire ?, sinon le bouche à bouche,

prendre le chat du Sergent, l’ allonger sur ma couche

et d’ un doigt décidé, dégager le passage,

dans la région du coeur, entreprendre un massage.

Écartant le pelage, je découvris, toute rose

Une petite langue où mes lèvres se posent.

Avec application, j’ aspire, je souffle, je masse,

Et là, très vite, je sens que le courant repasse.

A mon corps défendant, il me faut bien l’ avouer,

Je me mis à bander.. toute ma volonté

Pour aller jusqu’ au bout et ne pas planter là

Le soyeux animal, qui n’ attendait que ça.

Ma langue me fait mal mais, secouriste breveté,

je sais qu’ on doit finir ce qu’ on a commencé.

Et la persévérance est bonne conseillère,

croyez mon expérience, amis, en la matière.

Quand à la bouche on a commencé à soigner

le chat de son sergent, il ne faut s’ arrêter.

Car on a le devoir de se montrer humain

Envers le personnel militaire féminin.

Oh qui sait ? ais-je eu tort, de dire ça aujourd'hui...

Mais demain, mesd’moiselles, pour vous gardez en vie

Peut être devant ma chambre, du Sergent au Juteux,

Vous serez toutes là, quitte même à faire la queue.

Oui tous les personnages de ce petit poème

sont authentiques, ainsi que la situation même.

Et les femmes qui croiraient, ici, se retrouver

me causerait, je crois, un grave préjudice

et je n’ hésiterais pas à leur administrer

si le besoin était, même par voie de justice,

une bonne punition, dans le style, c’ est certain

«  C' est à votre tour maintenant de soigner mon serin,

et me prouver ainsi votre reconnaissance.........

Je vous salue Messieurs... Mesdames, ma révérence.

Ça vaut ce que ça vaut mais ce texte me rappelle tant de bons souvenirs que c' est déjà une bonne raison de vous le présenter. Et puis je sais que plusieurs des dames lectrices de ce Blog sont des amies des animaux.

Une longue interruption due au match....Épreuve des tirs au but.. L' Allemagne est vide...Pas une voiture, pas un promeneur et pourtant le temps est magnifique.

Allemagne = 1 - 2 - 3 - 4 -

Argentine = 1 - 1 - 2 - 2.............

L' Allemagne est en demi finale, les voisins hurlent de joie et je pense que dans quelques seconde le concert de klaxons va débuter.

Bon refermons le chapitre Foot et revenons à nos moutons.. ou plutôt à nos chevaux. Pourquoi, car lors de ma dernière promenade j' ai rencontré un enclos ou s' ébattaient deux chevaux. J' ai eu une pensée pour nos cavalières, Sylvaine, Francine et nos amoureuses des animaux J' ai fait des photos. En voila deux:

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cheval02

Et pour les aquariophiles, un petit gif des poissons de notre bureau

poisson

Comme moi vous avez lu les derniers commentaires alors vous savez ce que chacun fait pour cette fin de semaine.. J' attendrais les histoires cannoises et les aventures bordelaises. J' aimerais aussi avoir quelques nouvelles de Bernard et Mado ( Ils doivent s' être perdus dans les vapeurs du Hammam) de Nicole ou de Rafaela qui, elle, doit commencer à voir le bout du tunnel. Je sais qu' Alain ( Le météorologue fou!!!) me contactera demain soir pour que nous commentions France - Brésil..

N' est ce pas Alain???

Bon voilà pour ce soir, je vais aller un peu au jardin m' aérer la tête avant le second match de la journée

Bonne soirée mes amis. Belle journée pour demain . Bises à tous

22 septembre 2006

Enfin la vraie vérité

Bon il y en a assez, des élucubrations, des sous entendu, des rumeurs sur les malheurs des Palois. J' ai enfin des preuves photographiques que les ours réinstallés dans les Pyrennées l' ont été à l`initiative de MICHÈLE pour contrer les activités de JACQUES.

Je vais vous narrer cet aventure peu banale. Vous le savez tous, Jacques élève dans sa cave et à l' ombre des palmiers des salmonidés à chair rose (N'ayant pas trouvé ce genre de photo sur le Web je vous édite une photo approchante.. Mais ne le dites pas à MICHELE qui croit encore que ce sont des poissons que son mari nourrit dans sa cave)

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La nature, riche et prolifique, a fait fructifier les affaires de Jacques et j' ai maintenant les photos de la manière qu' il a employé pour commencer son élevage.

saumon

Il a détourné les gaves environnants et maintenant, gave ses saumons avec des daphnies  de contrebande ( Provenance ANDORRE). Les cours d' eau détournés habités de poissons arrivaient directement dans sa cave.

DAPHNIES

MICHÈLE, soupconneuse est intervenue auprès du Ministère de la Nature ( La Nature fait bien les choses) et a demandé la réimplantation de plantigrades slovènes aux alentours de sa demeure. Au vue des deux photos suivantes vous apprécierez la duplicité féminine ( Claude tu vois ce que je vois arriver..).

OURSAUMON

Voila comment le pauvre Jacques a perdu son hobby et que Michèle se réjouie que ses petites culottes roses ne sentent plus la marée.

Maintenant, si Jacques transforme sa cave en spa et qu'il élève ce genre de créatures, je me propose de venir gratuitement chez lui  faire l'Ours Brun.... (Voici mon CV)

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Bon j' en entend qui rale.. qui se demande si je n' ai pas péter les plomb, qui se dise " Le mimi est un Monstre" Non c' est pas moi le monstre..."  C' est un des bloggeurs incontourables et dont je tairais le prénom pour que seules les initiées ( Avec deux oeufs.) le reconnaissent.

Manner

Nicole, Monique, Francine, Marie-France.. notre JO vous sûrement enchainer sur cet article et se déchainer contre moi qui ai l' impudence d' attaquer le Chouchou de ces dames. Mais je veux leur montrer la face cachée de ce porteur de string Voila la photo du jour de sa naissance. (les cheveux en sont la preuve irréfutable)

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Si nos amies précitées ont eu un sourire, ou encore mieux un éclat de rire, mon but sera atteint. C' est vrai que cela n' a plus rien à voir avec MARRAKECH mais bon......

ERRATUM. La direction s' excuse pour l' erreur qui s' est glissé dans la rédaction de cet article. La photo du "bloggeur au string" est la suivante. Nous prions l' intéressé de nous excuser si son honneur ou son image auprès de la gente féminine en a souffert. Voici la bonne photo. ( Tu m' excuse frérôt)..

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Je vous souhaite à toutes et tous une belle soirée et une fin de semaine agréable avec plein de "fou rire".

Bises Votre MICHEL:::

6 décembre 2008

Les sfenjs ..suite...

La recette cachée de Jean Marc déchaine les passions. et m' enchaîne au clavier. Ce soir c'est Patricia qui me fait parvenir deux photos accompagnant un courriel... Mais je vais lui laisser la place....

Hello, les sfenj de Jean Marc m'ont mis l'eau à la bouche , alors je me suis lançée. Puisque JM n'a pas donné la potion magique, je suis allée sur un site qui s'appelle "le palais des délices" et j'ai fait la recette indiquée.

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Voila ce que ça donne, et pour faire le trou j'ai utilisé le petit flacon sur la photo.

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Pour ceux qui seront tentés, je donnerai ma recette car je l'ai un peu améliorée (fleur d'oranger etc....)  Amitiés    Patricia 86

Mais Chère PATRICIA...nous sommes tous tentés. Tu n'as donc pas à attendre trop lomgtemps pour me faire parvenir TA RECETTE. Elle sera certainement appréciee de tous...Attends les commentaires à venir. Tu vas voir. Et Jean Marc va se dépécher de nous faire aprvenir la sienne. ATTENTION il nous faudra des photos comme preuve de vos régalades...

Demain je ferais des dattes fourrées, c'est plus d'actualité que les sfenjs de Oualidia. Les marchés de Noel brillent, ici, de tous leurs lumignons et leurs bougies parfumées. Le vin chaud et les gauffres mèlent leurs arômes pour retenir le chaland. Mercredi prochain, je tenterais d'aller faire quelques photos de celui de TREVES...si le temps le permet. Car en ce moment c'est pluie, pluie et pluie...

Pour terminer sur une note amusante (encore que...) je vous offre une citation offerte par Marianne.

Actuellement la situation financière est tellement catastrophique que les femmes recommencent à se marier par AMOUR.

Je vais vous laisser pour ce soir en vous assurant que je donnerais une suite à cet épisode "Sfenjs.. la suite" et après vous avoir coller une partie d'un courriel qu' Aline REIFENBERG, la dernière des anciennes de marrakech qui a rejoint notre BLOG, m'a envoyé il y a deux, trois jour: Cet extrait nous prouve bien que notre passé d'ADO dans la ville rouge nous a marqué à jamais.

Bonjour Michel,

Je fais un véritable retour aux sources en parcourant tous les écrits qui jalonnent ton blog et en regardant les photos avec émotion et une certaine nostalgie. Quelle bonne idée tu as eue là ! Nous sommes des déracinés et avons besoin de ces liens qui nous rattachent à ces souvenirs de notre jeunesse qui sont si importants. Il est difficile d'en parler avec des gens qui n'ont pas vécu dans ce pays et dans cette ville en particulier qui était si authentique et si unique (maintenant j'ai bien peur qu'elle ait perdu beaucoup de son charme et de son ambiance). Nous avons eu beaucoup de chance d'y avoir vécu à l'époque.

J'ai regardé les photos de l'immeuble Gidel que j'ai bien reconnu : la cour, la terrasse, le couloir, les arcades. Il y a un souvenir qui me revient tout d'un coup à propos du balcon qui donnait dans l'avenue "Mangin", c'était un défilé au moment de l'indépendance avec des portraits de Mohamed V qu'on brandissait. ça m'avait impressionnée à l'époque.

Toujours votre.... Michel


13 février 2009

Valentine et Huguette

Demain samedi 14 février, les maris et amants vont se ruer chez les fleuristes pour faire croire à leurs amoureuses qu'elles sont pour un jour la femme de leur vie. Je déteste toutes ces fêtes obligatoires et commerciales. C'est pourquoi je ne m' étendrais pas plus longtemps sur VALENTINE.(Au sens figuré SVP)

Si vous ne connaissez pas l'origine de cette fête, je vous invite à écouter la chanson de Michel SARDOU qui s'intitule VALENTINS'DAY. Vous aurez tout compris....

Mais ce soir j'ai associé le prénom d'Huguette à celui de Valentine et c'est pour moi plus Important. Huguette que vous connaissez mieux sous le pseudo de Gugus et qui nous laisse souvent des commentaires très amicaux a eu la chance de naître en ce jour de St Valentin, il y a un tout petit plus que 3/4 de siécle. C'est donc demain son anniversaire. Notre blog qui est le lien qui réunit les amis de Marrakech, va se transformer ce soir en témoin de L'Amour Fifilial.

Huguette a l'heur d'avoir  une charmante fille, Chantal, avec qui je correspond par courriel, qui à eu la bonne idée de me mettre à contribution pour souhaiter un bon anniversaire à sa Momie.C'est une très bonne idée..Voila ce qu'elle tenait à lui dire devant vous tous:

A ma Petite Maman,

Maman ,

Quelques pensées pour toi en guise de baisers,

Les fleurs que tout à l’heure tu as reçues,

Reflètent ces baisers que je ne peux t’adresser immédiatement,

Que de la tendresse pour fleurir ton gentil cœur rempli de douceur,

Mon plus beau cadeau pour Toi, Maman, c’est ce soir, de t’écrire ce petit mot,

De te l’offrir et de t’envoyer mille baisers.

Que te dire d’autre, tu es toujours là,

Tu sais quand cela ne va pas,

C’est pour çà que je t’aime Ma Petite Maman,

Ce soir, j’ai demandé à ton Ami Michel,

De te faire parvenir ce message,

Je sais que ton émotion sera forte mais,

Maman tu es Ma Maman et je t’aime pour çà.

Momie, c’est ton surnom ou Guguss mais moi j’aime bien Momie,

Je t’aime très fort et je te souhaite un merveilleux anniversaire.

Ta fifille – Je n’oublie pas mon Popie que j’embrasse très fort.

Bien sûr, nous nous associons tous pour te souhaiter,chère Huguette, un bel anniversaire. Sois heureuse d'avoir une fille aimante comme Chantal et des amis comme nous tous. Je rejouterais quelques fleurs pour clôre ce message.

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Et malgré mon coeur qui saigne (Je vous dirais pourquoi, demain ou dimanche), je reste votre toujours Michel

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20 février 2009

Bonjour à tous...Oui j'ai eu, non plutôt NOUS

Bonjour à tous...Oui j'ai eu, non plutôt NOUS avons eu, une baisse de moral. Notre Snoopy, celle qui depuis 13 ans m'avait entraîné sur tous les chemins environnants et grâce à qui j'avais écrit quelques articles illustrés de photos,oui cette chienne la, on ne peut plus bâtarde, sans réelles formes, sans pédigree , mais si gentille, si fidèle, si confiante, avec de grands yeux marrons qui avaient en permanence l'air de dire, "Je t'aime" et de demander "Tu m'aimes?". 

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Celles qui à 5 minutes près savait qu'il était 18 heures et qui venait pousser mon coude du museau pour me rappeler "qu'il allait falloir commencer à penser à lui préparer sa gamelle". C'est cette compagne, qui jeudi dernier n'a plus trouvé le courage de venir faire sa promenade et qui a posé sa tête dans les mains de mon épouse (Par chance cette dernière ne travaillait pas ce jour la) qui a difficilement respiré trois quatre dernières fois  et qui s'est endormi pour toujours....Maintenant elle repose , au fond du jardin, avec sa couverture et son coussin préféré.

snopvach

J'écoute plusieurs fois par jour la chanson de Jean Ferrat "OURAL OURALOU" et nous recommençons à peine à pouvoir en parler sans que les larmes viennent scintiller aux bords de nos paupières.

Plusieurs d'entre vous ont certainement vécus ces moments la et savent combien la perte d'un animal familier (Le mot veut bien dire ce qu'il veut dire) est difficile à vivre...

Le temps passera, la page se tournera et nous n'en parlerons bientôt qu'en nous souvenant des bons moments que nous avons partagés avec elle.

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Je vais donc aussi tourner la page et continuer mon petit "Blognomme de Chemin" pour vous rapporter tout ce que j'ai reçu des unes et des autres.

Rétroviseur C'est le titre du Message que j'ai recu il y a déjà quelques semaines de la part de SERGE BISCARRAT, qui me pardonnera de n'avoir pas de lui de souvenir visuel. Voici son courriel

Coup d'oeil dans le rétroviseur...
Bien sur le rocher du Gueliz. Bien sur la place Djemaa el Fna,les remparts,l'Agdal et la Menara... Al Koutoubia, Derb Dabbachi, Derb Sghrir... Bab Agnaou...
Bien sur le lycée Mangin. Bien sur le lycée Victor Hugo. Bien sur Mr Abitbol qui ne m'a jamais appris les maths, nul ne le pouvait. Bien sur Mr Cazaux -et le voila l'cazaux l'cazaux avec ses interros- qui m'a fait aimer coeur de grenouille et byssus des moules. Bien sur Mr Zaderasky qui fit exploser son étal de cornues d'un coup de phosphore malencontreux...
Bien sur Oualidia. Bien sur les passes, le Teppaz dans la grotte des pirates... Bien sur l'hippocampe, vladi et vostock courant sur la plage,les flamands roses sur le banc de sable à marée basse...
Bien sur les lieux où j'ai vécu... Tamlelt... Boumalne du Dades...Ouarzazate... Demnate... Ait Ourir... Marrakech... Casablanca... El kelaa des Sgharna...
Bien sur quelques rencontres et aventures.
Bien sur Jeanine Abadie, Francoise Berger, France Bincaz, Joelle Sauvan...
Bien sur Thierry Calais, Bernard et Jean Pourret, Jean Marc Berger... Bien sur d'autres encore... Et le bal du Père Cent à l'automobile Club... Et cette pauvre R8 couchée sur le flanc écrasée dans un arbre derrière la grande poste...
Bien sur la tentation parfois de s'oublier dans le rétroviseur et le risque de louper un dernier virage...

Alors pour finir:
"Sans savoir pourquoi j'aime ce monde où nous venons pour mourir" Natsume SOSEKI
A la lecture de ces lignes j'avoue que j'aimerais que Serge, qui connait tous ceux que nous connaissons, continue à nous rendre visite et nous fasse profiter des ses rétroviseurs. Surtout s'il en a fait des photos.

Alors SERGE je t'invite à nous rejoindre encore une fois, tu es le Bienvenu sur NOTRE BLOG.

Je voudrais aussi souhaiter un prompt rétablissement à notre cher Marcel en espérant que cette hernie ne lui paralisera pas la "langue" et qu'il continuera à nous distiller ses connaissances sur Marrakech. En voila la preuve:

Une vue d'époque que je trouve superbe de notre Marrakech où il y a en perspective :

Le tribunal

Le Lycée Mangin

Le stade du Hartsi (Football/Rugby & Tennis sue le fond à droite jouxtant le terrain de rugby)

Pour l'actualité des blogs.

marrakech_2008_143

Il a également fait parvenir cette photo à MANGIN. Je vous invite donc à rendre visite à son Blog en cliquant sur MANGINMARRAKECH  dans la colonne de droite.

Marie France, depuis son NORD d'adoption, a aussi retrouvé une photo rare de la Place la plus connue de MARRAKECH, ( J'allais dire du Monde) qui date de 1956. Merci MARIE FRANCE.....

Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Djemmaa_el_Fnaa_1956_bis98

Raymond QUILLES nous apprend une triste nouvelle. Nous la partageons avec lui.

Nous avons appris le décès de madame NOTO qui tenait la cantine de BOUCHENE route de mazagan.  Elle était une très bonne amie de ma maman.  La photo a été prise en mai 2008 à BOUCHENE lors d' une visite alors que nous allions à EL JADIDA 

Cordialement. RAYMOND

madame_noto__cantine_bouchene_1

Bon souvenir... les sourires le prouve

Et puis Jean Marc....     Au pied des pistes il y a quelques années...

au_pied_des_Pistes

a fait fort en me faisant parvenir de quoi écrire un article complet sur l'Ouka. Comme il me faudra un peu plus de temps pour le mettre en musique, je ne vous en montre qu'une photo

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et je vous informe qu'au moment où il me les a fait parvenir il avait laissé tomber les Sfengs et que dans sa cuisine mijotait un "COUSCOUS aux sept légumes" véritable recette marrakchie.

C'est donc avec la salive qui commence à couler à la commissure des lèvres que je vous abandonne pour ce soir en vous assurant que je reste Votre toujours MICHEL.

1 mars 2009

Quelques photos du MAROC

Un collègue et camarade a découvert le Maroc, il y a quelques années, après que le lui en ai beaucoup parlé. Cette année il n'a pas fait MARRAKECH mais AGADIR et ESSAOUIRA...

Sachant que j'en étais friand il m'a fait parvenir ces photos qui vous certainement ramener en surface des souvenirs à plusieurs d'entre vous....

Bonne promenade

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D'abord, le large.... l'Atlantique

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La sieste...

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Un café au Café de FRANCE????

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Des Souks bien propres

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On se restaure ?

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De quoi faire une bonne TAJINE...

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L' artisanat

Et maintenant le Port d' ESSAOUIRA

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Un petit coup de peinture...

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Vous avez vu comme le ciel est bleu ?

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Une belle prise...

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Il y avait les mêmes à ASNI? Non ?

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On se croirait sur les rochers de Oualidia à marée basse.. Je sens les embrunts iodés

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Pour aujourd'hui, ce sera tout mais avouez que mon ami nous a gâté, avec ces photos qui nous donne un goût de vacances...Bonne semaine aux actifs.. bonne semaine aux autres aussi.. Votre toujours MICHEL

24 mars 2009

J'ai retrouvé...

Bonsoir mes amis...je vous dirais un peu plus tard ce que j'ai retrouvé, mais pour l'instant je voudrais commencer par rassurer Huguette. Le doublon de commentaires est une chose fréquente. Mais le Michel est la pour remédier à cela et faire disparaître comme par enchantement le commentaire inattendu. Je vais profiter de ce chapitre pour me réjouir de la qualité des derniers commentaires. Entre Assif, Christian, Jean Marc et Huguette nous avons été gâté.

Et l'une d'entre nous, Francine elle aussi est gâté.. Elle a déjà du atterrir sur l'aéroport de MARRAKECH... Marrakech, ce mot sonne bizarrement, j'ai l'impression de l'avoir déjà entendu.. Si quelqu'un pouvait me rafraîchir la mémoire!!! La mémoire de Francine va certainement bien fonctionner pendant toute cette semaine, en espérant qu'elle se retrouve dans toutes les nouvelles constructions qui encombrent aujourd'hui tous les endroits quasi déserts qu'elle a connus dans son adolescence...

Bon séjour Très chère amie, profites bien de notre ville et ranges dans les petits tiroirs de ton cerveau tout ce que tu auras à nous raconter.. Avec des photos !!!

Et comme nous parlons de photos, j'en ai quelques unes à vous montrer. Mais elles posent une énigme car elles m'ont été envoyées par une certains "mecsgodard" dont je ne connais pas l'identité. J'ai donc longtemps hésité à ouvrir ses pièces jointes ne sachant pas de qui elles provenaient. Malgré un courriel envoyé à son adresse E.Mail je n'ai toujours pas de réponse!!! J'ai donc soumis ses mails et ses photos à l' épreuve de mon antivirus et je peux maintenant vous les présenter. Si l'un de vous a idée de qui il peut s'agir, qu'il nous le fasse svoir. Si ce mystérieux correspondant revenait sur le blog je le prierais de nous révéler sa véritable identité et surtout nous faire profiter des moments qu'il a vécu dans notre belle ville. Voici les photo accompagnées de ses commentaires.

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Les belles américaines ont fait partie du paysage et sont indispensables à nos mémoires. SB

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Chabiah el azziz... SB

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Vie quotidienne. A la zoutilla... SB

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Et enfin ....Pâques 1970. Retour de TanTan... Romantisme d'époque, Narcisse en 4L...

Comment faire pour passer inaperçu sinon se montrer... SB

Alors, chers amis, qui a identifié ce narcisse inconnu et qui a déchiffré l'énigme de ces commentaires?

Je vais tenter maintenant de clore cet article sans qu'il ne m'arrive ces fâcheuses mésaventures qui m'ont déjà si souvent obliger à tout réécrire.

Et je vais également reprendre mon ancien fil rouge des "Panneaux rigolos"

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On pourrait presque comprendre pourquoi L. Amstrong a chuté lors de sa première étape en Espagne. J'en titube

Mais j'imagine aisément que vous devez vous interroger sur le sens du titre de cet article. "J'ai retrouvé".. Oui j'ai retrouvé sur un disque dur de mon ancien ordinateur, la copie des articles et des commentaires du premier  blog. Car pour tous les nouveaux lecteurs, je dois vous dire que j'animais auparavant un autre Blog. Subitement, un jour le serveur a fermé (sans prévenir) et j'ai toujours pensé que j'avais tout perdu... Non une très grande partie est sauvé. Je me propose donc de vous en faire quelques "copier-coller" pour vous reporter à l'ambiance des premières retrouvailles.

Je commencerais dès le prochain article. En attendant je vous souhaite, chers Marrakchamis, un bon passage dans le printemps, Samedi un bon passage à l' heure d'été et tout plein de bonnes choses. Votre toujours MICHEL

19 avril 2009

Un retour en arrière

Bonjour chers amis du blog. Ce matin, grand bleu après 48 de pluie ininterrompu.  Je n'ai pas grand chose  à vous dire de nouveau. Francine a fait un tabac avec le récit de son voyage et malgré tous ceux qui sont allés à MARRAKECH ces dernières semaines, je n'ai rien eu à ajouter...Je vais donc reprendre, pour les amis qui ne nous avaient pas trouvé il y a quelques années, vous rafraîchir la mémoire en éditant quelques uns des premiers articles de l'ancien BLOG....

il faut un début à tout

Nous avons vécu à MARRAKECH dans les années 50-60, nous y avons grandi et nous nous en sommes presque tous parti.

Aujourd' hui je crée ce Blog pour que nous puissions nous retrouver, retrouver nos racines, nos ami(e)s, nos camarades de classe et surtout tous ceux qui n' ont pas encore intégré la communauté des anciens Marrakchis.

Je me lance pour essayer de faire vivre ce Blog et il faudra que vous m'y aidiez. Si vous avez des parents, des connaissances, des collégues qui vous ont parlé de l' oasis de verdure qu' est LA VILLE ROUGE, demandez leur de se brancher sur cette adresse et de nous faire partager leurs souvenirs marocains.

Il y a déjà Coco, Alain(s), Monique, Nicole, Babette, Marcel et les autres, tous les autres qui sommes déjà en relations. Souvent nous nous posons des questions comme: Et lui, qu' est il devenu? Vous vous le savez peut être... dites le, vous ferez des heureux.

Si vous voulez avoir aussi des informations sur nous et nos amis, allez sur le site suivant:

Bonjour chers amis du blog. Ce matin, grand bleu après 48 de pluie ininterrompu.  Je n'ai pas grand chose  à vous dire de nouveau. Francine a fait un tabac avec le récit de son voyage et malgré tous ceux qui sont allés à MARRAKECH ces dernières semaines, je n'ai rien eu à ajouter...Je vais donc reprendre, pour les amis qui ne nous avaient pas trouvé il y a quelques années, vous rafraîchir la mémoire en éditant quelques uns des premiers articles de l'ancien BLOG....

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Nous avons vécu à MARRAKECH dans les années 50-60, nous y avons grandi et nous nous en sommes presque tous parti.

Aujourd' hui je crée ce Blog pour que nous puissions nous retrouver, retrouver nos racines, nos ami(e)s, nos camarades de classe et surtout tous ceux qui n' ont pas encore intégré la communauté des anciens Marrakchis.

Je me lance pour essayer de faire vivre ce Blog et il faudra que vous m'y aidiez. Si vous avez des parents, des connaissances, des collégues qui vous ont parlé de l' oasis de verdure qu' est LA VILLE ROUGE, demandez leur de se brancher sur cette adresse et de nous faire partager leurs souvenirs marocains.

Il y a déjà Coco, Alain(s), Monique, Nicole, Babette, Marcel et les autres, tous les autres qui sommes déjà en relations. Souvent nous nous posons des questions comme: Et lui, qu' est il devenu? Vous vous le savez peut être... dites le, vous ferez des heureux.

Si vous voulez avoir aussi des informations sur nous et nos amis, allez sur le site suivant: www.altinya@club-internet.fr pour y découvrir des montagnes de souvenirs.

Soyez indulgents, je commence et je serais heureux quand j' aurai eu ma première réponse.

Vous pourrez aussi me faire parvenir des photos que j' ajouterais à ce blog en me contactant sur : micheldupre@t-online.de

Alors, venez nous retrouver à l' ombre de la KOUTOUBIA et philosophons ensemble.

" Regarde ce vieux marocain qui philosophe"

" non madame, c' est la poule qui fit l'o zof".

Choukran . Michel

De plus j'ai déjà recu deux réponses, ca commence bien. A vous de conti 

cette photo ! comme mkech a changé ! et en bien. Aujourd'hui la place Djemaa el fna est piétonne, finis ces embouteillages et ce nuage de diesel. Toujours aussi bondée, vibrante. Le jardin maigrichon sur la gche est un vrai jardin. Et peut-être que le blog mériterait de s'appeler "nous avons vécu à Mkech ds les années 60, 70, 80 et au delà". Non ?
Juste une proposition. Et amitiés à tous. Catherine Erhel

 

 

Michel, je t'ai répondu hier....  Merci pour cette nouvelle photo de Marrakech, marrakech la magnifique, que nous avons connue entre 1950 et pllus, cette ville qui nous a vue grandir, partir, et qui aujourd'hui et même avant nous fait nous retrouver depuis , au fil de ces dernières années, nous donnant l'envied'y retourner, de revoir les avenues bordées de Jacarendas refleurir, de retouver des orangers aux fleurs si délicatement parfumées reprendre un peu de vigueur, il leur manque de l'eau! pourtant dans la palmeraie que nous avons tous connue si belle et acccueillante, les hôtels ont poussé, les greens envhis des espaces monstrueux, les piscines se remplirent. Je trouve marrakech belle dans sa modernité, mais elle perdra de son âme si ces choses continuent. Alors ne pourrions être un peu artisans en faisant en sorte de relever un défi, pour qu'elle ne soit pas seuleument ville d'accueil pour touristes? Nostalgie, quand tu nous tiens! Amitiés à tous , et à toi Alain . nicole Caillens

 

Quelle bonne idée as-tu eu là, Michel ! Encore faut-il que nous y participions tous. Il faudra que tu nous relances de temps en temps. Marrakech est tellement ancrée en nous. Dos Passos disait:" vous pouvez arracher l'homme du pays mais vous ne pouvez pas arracher le pays du coeur de l'homme".
Nous avons eu la chance de vivre des années fabuleuses dans cette ville, ne la laissons pas tomber. Je suis d'accord avec Nicole Caillens. J'étais à Marrakech en novembre et, hélas, j'ai trouvé le Guéliz bien triste et à l'abandon. Tout est pour la Médina et les touristes. Mais l'immeuble Gidel est toujours aussi rouge, avec des clims partout et notre petit marché tient encore sa place avec Blanchette et ses roses.
Claude Amzallag a pris la place de ses parents "Place Vendôme" et le marchand de journaux est toujours sous les arcades. Souvenirs, souvenirs.

Bravo Michel, amitiés à tous.


Monique Ducou-Dépret

2005-03-30

 

 

Voila qui va raviver les souvenirs d'il y a quatre ans, ce premier court article datant du 26 mars 2005. Vous pouvez imaginez tout ce que nous avons déjà raconté sur notre MARRAKECH, sur nous, nos amis, nos camarades de classe... Et j' écris NOUS car vous le savez, sans VOUS ce blog n'aurait pas vécu aussi longtemps...Je vous invite donc, premiers blogeurs comme les tout nouveaux visiteurs:  Continuer à m'aider à faire vivre ce lien d'amitié qui, je l'espère vous apporte chaque semaine une piqure de rappel de votre jeunesse dans notre BELLE VILLE

 
 
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Voici également la première photo qui avait illustré cet article.
 
Je souhaite à tous un bon dimanche, aussi ensoleillé que le notre et vous dis à bientôt. Votre toujours MICHEL 
 

 

 
 

 

pour y découvrir des montagnes de souvenirs.

Soyez indulgents, je commence et je serais heureux quand j' aurai eu ma première réponse.

Vous pourrez aussi me faire parvenir des photos que j' ajouterais à ce blog en me contactant sur : micheldupre@t-online.de

Alors, venez nous retrouver à l' ombre de la KOUTOUBIA et philosophons ensemble.

" Regarde ce vieux marocain qui philosophe"

" non madame, c' est la poule qui fit l'o zof".

Choukran . Michel

De plus j'ai déjà recu deux réponses, ca commence bien. A vous de conti

cette photo ! comme mkech a changé ! et en bien. Aujourd'hui la place Djemaa el fna est piétonne, finis ces embouteillages et ce nuage de diesel. Toujours aussi bondée, vibrante. Le jardin maigrichon sur la gche est un vrai jardin. Et peut-être que le blog mériterait de s'appeler "nous avons vécu à Mkech ds les années 60, 70, 80 et au delà". Non ?
Juste une proposition. Et amitiés à tous. Catherine Erhel

Michel, je t'ai répondu hier....  Merci pour cette nouvelle photo de Marrakech, marrakech la magnifique, que nous avons connue entre 1950 et pllus, cette ville qui nous a vue grandir, partir, et qui aujourd'hui et même avant nous fait nous retrouver depuis , au fil de ces dernières années, nous donnant l'envied'y retourner, de revoir les avenues bordées de Jacarendas refleurir, de retouver des orangers aux fleurs si délicatement parfumées reprendre un peu de vigueur, il leur manque de l'eau! pourtant dans la palmeraie que nous avons tous connue si belle et acccueillante, les hôtels ont poussé, les greens envhis des espaces monstrueux, les piscines se remplirent. Je trouve marrakech belle dans sa modernité, mais elle perdra de son âme si ces choses continuent. Alors ne pourrions être un peu artisans en faisant en sorte de relever un défi, pour qu'elle ne soit pas seuleument ville d'accueil pour touristes? Nostalgie, quand tu nous tiens! Amitiés à tous , et à toi Alain . nicole Caillens

Quelle bonne idée as-tu eu là, Michel ! Encore faut-il que nous y participions tous. Il faudra que tu nous relances de temps en temps. Marrakech est tellement ancrée en nous. Dos Passos disait:" vous pouvez arracher l'homme du pays mais vous ne pouvez pas arracher le pays du coeur de l'homme".
Nous avons eu la chance de vivre des années fabuleuses dans cette ville, ne la laissons pas tomber. Je suis d'accord avec Nicole Caillens. J'étais à Marrakech en novembre et, hélas, j'ai trouvé le Guéliz bien triste et à l'abandon. Tout est pour la Médina et les touristes. Mais l'immeuble Gidel est toujours aussi rouge, avec des clims partout et notre petit marché tient encore sa place avec Blanchette et ses roses.
Claude Amzallag a pris la place de ses parents "Place Vendôme" et le marchand de journaux est toujours sous les arcades. Souvenirs, souvenirs.

Bravo Michel, amitiés à tous.


Monique Ducou-Dépret

2005-03-30

Voila qui va raviver les souvenirs d'il y a quatre ans, ce premier court article datant du 26 mars 2005. Vous pouvez imaginez tout ce que nous avons déjà raconté sur notre MARRAKECH, sur nous, nos amis, nos camarades de classe... Et j' écris NOUS car vous le savez, sans VOUS ce blog n'aurait pas vécu aussi longtemps...Je vous invite donc, premiers blogeurs comme les tout nouveaux visiteurs:  Continuer à m'aider à faire vivre ce lien d'amitié qui, je l'espère vous apporte chaque semaine une piqure de rappel de votre jeunesse dans notre BELLE VILLE

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Voici également la première photo qui avait illustré cet article.

Je souhaite à tous un bon dimanche, aussi ensoleillé que le notre et vous dis à bientôt. Votre toujours MICHEL

20 décembre 2009

Il frappe à la porte

Eh oui....IL frappe à la porte. Jusqu'à hier nous ne l'avions que retransmis par les journaux télévisés. Il faisait froid (Samedi matin -14°) mais le ciel était encore dégagé et les routes libres à la circulation.

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Depuis ce matin, la neige a fait son apparition sur la Lorraine et sur notre région de SARRE. L'HiVER est là.  A 7 heures, -13°, à midi, réchauffement significatif et neige. Je suis déjà sorti deux fois pour déblayer le trottoir devant la maison - c'est une obligation en Allemagne - et maintenant je vous écris en regardant par la fenêtre de mon bureau la neige qui commence à s'accumuler sur les toits et les voitures.

Je voudrais dire à MALIKA que j'ai bien pensé à elle lorsqu'aux actualités des programmes des chaînes allemandes nous avons vu les problèmes de circulation que les HAMBOURGEOIS ont connus ces derniers jours.

Un peu comme ceux des TOULOUSAINS..Bonsoir BERNARD et MADO.

En même temps, je me remémorais les périodes de Noël à MARRAKECH. J'ai un souvenir très précis de celui de 1963. Nous étions quatre copains, vers 11 heures du matin, à la terrasse du café du Colisée, en manche de chemise et short, devant un coca frais dans lequel flottait une tranche de citron. La température frôlait les 25 degrés.

La veille, nous avions fait le sapin avec mes parents et mes frères et pour se faire croire qu'il était couvert de neige, nous avions déchiqueté un paquet de coton et mis des flocons sur les branches de l'arbre de Noël.

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Mais nous avons tous vécu ce genre de Noël, nous qui avons eu la chance de vivre à MARRAKECH.

Olivier ATTARD m'a envoyé une série de cartes postales qui datent de 1930, année ou ma grand mère et mon père sont arrivés dans la capitale du sud marocain.

Les voici :

Le_Kiosque_au_Artsi

Le kiosque du Hartsi où nous avons tous joué.

Et les remparts.

les_remparts

l_immeuble_HEBREARD

l'immeuble HEBREARD

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Le MÉCHOUARD du SULTAN.

Les_autruches

A la MÉNARA, les autruches dont Mangin nous a déjà longuement parlé.

Maintenant deux photos qui sont vraiment des témoignages des débuts de notre ville.

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Le village des pauvres à l'intérieur de la ville.

Le JEANNOT qui a envoyé cette carte postale devait avoir de l'humour puisque son "épouse" a ajouté : Jeannot a refait une chambre et l'a marquée d'une croix. C'est celle que nous vous réservont lorsque vous viendrez à MARRAKECH .

Pour terminer encore une fois celle de l' église du Guéliz.

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Je te remercie Olivier d'avoir ainsi pensé à nous.

Et je vais continuer avec une photo de Christian, photo des Galeries Lafayette de Paris.

Marrakech_H

Qui sont les dames devant la vitrines? Les vendeuses? Des clientes? Nous ne le saurons certainement jamais, mais qu'importe. La photo nous suffira pour nous donner une idée du Marrakech de nos parents.

Mais il faut que je revienne sur un des chapitre de l'article précédent, les quesras de Jean Marc. Patricia a suivi la recette en en modifiant un peu la confection. Elle nous en a parlé dans un de ses commentaires et elle m'a fait parvenir cette photo.

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La forme n'est pas vraiment la même, mais la couleur et certainement le goût rappellent le pain de nos repas marocains.

Mais pourrais je terminer cet article sans revenir un moment sur le sommet de Copenhague. Un fiasco programmé. Une débauche de moyens couteux. Une gabegie de CO2 dégagé par des centaines d'avions´et de voitures destinés à transporter des milliers d'observateurs, des centaines de participants, des alliances improbables entre les USA et la Chine et un mépris évident de la situation des pays émergeants ou en danger de disparition.....D'un autre coté, les gouvernements nous demandent d'éteindre les lumières en Bretagne, de couper l'eau quand on se lave les dents ou de faire du covoiturage pour économiser le carburant.....

DEVONT NOUS EN RIRE OU EN PLEURER?

Allez... je vais aller déneiger une dernière fois l'entrée de la maison, mettre des bâches sur les pare brises des  voitures puis aller nous faire une bonne soupe... sans kesra mais avec la chaleur de l'amitié que je vous porte.

Encore quatre jour avant NOEL? Je vais avoir le temps de revenir vous souhaiter de bonnes fêtes...

A bientôt... votre toujours MICHEL

27 février 2010

Le Mimi est de retour

Pour commencer ce nouvel article, je vais enterrer Roselyne sous 940 kg de PQ, je crois que plusieurs d'entre vous vont être content de ne plus voir ce sourire.....je vous en offre un autre :

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Je voudrais reprendre les commandes avec un peu d'humour après des ennuis répétés avec mon PC. J' ai hérité d'un programme qui me disait que mon PC était infecté de plusieurs centaines de virus, vers et autres chevaux de Troie. Lorsque je voulais le supprimer de l'écran il me disait qu'il fallait que j'exécute un examen complet de mes dossiers. Lorsque je cliquais sur cette commande il me précisait que je ne pouvais  le faire que lorsque j'aurais payé une certaine somme en dollars. Bien sûr ne voulant pas payer quoi que ce soit je tentais de passer à autre chose, il ne me restait qu'un écran blanc. Il m'a donc fallu apporter mon PC chez le docteur des Ordinateurs qui a eu beaucoup de mal à remettre tout en état. Il lui a fallu surtout réinitialiser mes données et de ce fait j'ai perdu pas mal de choses. En outre, toute ma liste de contacts.

Je vais donc vous demander, chers amis et lecteurs de bien vouloir m'envoyer un mail, même court, pour que je puisse retrouver le lien qui m'unira à vous.

J'ai aussi perdu les courriels que j'avais mis de coté pour illustrer mon futur article. Il ne me reste que ceux que j'ai reçus sur mon PC Portable. Dont celui de Gérard qui me fait parvenir quelques photos de Oualidia, photos encore non vues.

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Et il ajoute ces commentaires

Salut Michel,

Le temps passe vite, mais je consulte souvent ton blog. J' ai été ravi que la photo du Cap Blanc ait ravivé des souvenirs chez les marrakchamis. De la salade de poulpes au sous-marin '' La Méduse '' cela fait une bonne dérive.

J' avais moi même oublié le nom de ce submersible et je me suis empressé de visiter son site que j' ai trouvé très intéressant.

C' est vrai que nous sommes nombreux à avoir connu les mêmes endroits mais avec des souvenirs vivaces différents. Pour moi ce fut la salade de poulpes et le traitement des coups de soleil, pour d' autres les homards mangés ou achetés aux pêcheurs ou même les parties de pêche sur les rochers avec le grand père.

Nous avons connu les mêmes endroits fantastiques mais nous ne nous connaissons pas tous, c' est vrai. La différence d'age existant entre nous est parfois un facteur déterminant, les périodes de fréquentation de ces endroits en est un autre ( j' ai retrouvé une photo  de novembre 59, nous avons campé sur l'ile  avec des amis pour une partie de pêche intensive des pères), et puis il y avait le monde. Qui se souvient des fêtes organisées par la colonie des  TP ( je crois ) derrière la saline ou même les petits déjeuners du samedi au souk - sphengs et thé -

Je te joins deux photos à ce sujet que tu pourras faire paraître si tu penses qu' elles  peuvent déclencher des souvenirs et des commentaires. Peut être que certains s'y reconnaîtront.....

Amicalement. Gérard

Mon cher Gérard, le fait que tu évoques le camp de vacances des TP, les Travaux Publics, qui se trouvait sur le coté gauche de la saline ramène pour moi des tonnes de souvenirs. Légérement en pente, il était constitué de tentes et d'une sorte de bungalows moitié bois, moitié toile. Dans le haut du camp, il y avait une salle commune, grande, qui servait de salle à manger, de salle de bal le samedi soir ou de salle de jeux dans la journée: Baby foot en autre.

Il y avait une longue table qui était compartimentée par huit avec des rubans tendus. Ce n'était que pour servir les plats pour huit.Le samedi soir le chef de camp, (je me souviens de Mr MILLARAS) mettait des 33 tours et nous nous éclations sur "La danse du balai" et autres danses de cette époque. Les slows nous les dansions à l'Hippocampe... Attention, ouverture du monde des souvenirs charmants.

Les fins de semaines, les pères, qui souvent restaient à Marrakech pour travailler, venaient rejoindre leur famille en vacances et l'ambiance était toujours très bonne.

J'ai aussi un souvenir très vivace, c'est celui de l'inauguration du nouvel ensemble "Toilettes". Les Hommes avaient décidé de casser une bouteille de champagne sur le mur, comme on baptise un navire. Mais je dois dire que j'ai assisté à la demi heure qui a précédé l'inauguration. Le champagne a été bu en petit comité et remplacé par du TEEPOL. Vous souvenez vous de ce produit nettoyant qui faisait beaucoup de mousse. Personne n'a rien remarqué car la bouteille en explosant a laissé une grande marque mousseuse sur le mur.

Mais Gérard il faudrait que tu nous donnes quelques noms car je ne me souviens plus du tout de celui de la jolie fille qui trône au milieu de la photo.

En parlant de jolie fille, j'avais demandé à notre nouvelle blogeuse ALLEGRA si je pouvais éditer les photos d'elle qu'elle m'avait fait parvenir avec son courriel.

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N'avais je pas raison?

Bonsoir Michel,
Je vous remercie d'avoir répondu à mon com déposé sur votre blog. Oui je suis née au Maroc et j'ai habité Casablanca. J'ai connu Hervé, enfin celui auquel je pense, dans les années I957/I958, j'étais une jeune adolescente de 15/16 ans et Hervé ne devait avoir guère plus. Je faisais un stage chez un avocat à l'époque et Hervé venait souvent me chercher là...  Dans un moment de nostalgie des vertes années, j'ai pensé à lui et me suis dit : Tiens je vais essayer de savoir ce qu'il est devenu et suis donc allée sur Google où j'ai tapé son nom et votre blog est sorti. Voilà comment je suis arrivée jusqu'à vous... En lisant le commentaire de Thomas son fils qu'il vous a laissé en Mai 2007, je me suis dit pourquoi ne pas tenter une recherche ici...
Je dois vous dire avant tout que votre blog est très sympa car retrouver ses anciennes connaissances à nos ages  est un grand plaisir et surtout ça nous ramène à de bons souvenirs puisque ce sont ceux de notre jeunesse.
Je vous enverrais bien volontiers des photos de l'époque où j'ai connu Hervé mais malheureusement je n'en ai pas ici, car j'avais tout laissé au Maroc quand je suis rentrée en France étant partie avant mes parents.
Je vous envoie une photo de moi actuelle

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Un rayon de soleil marocain vient illuminer le Blog

et  une autre quand j'étais bien plus jeune à savoir à la trentaine dans les années 72 à Perpignan.(voir plus haut)
Par ailleurs je ne sais si vous pouvez avoir des nouvelles d'Hervé, ça me ferait drôlement plaisir d'en avoir.
Merci d'avance.Cordialement.

Allegra, soyez la bienvenue, notre blog accepte tous ceux qui cherchent à retrouver des amis mais aussi ceux qui ont envie de partager, amitié, humour et bonne humeur avec nous.

Ensuite je dois vous parler d'Alain, notre astronome de la Grande Motte (êtes vous allez visiter son site ces derniers temps). Il m'avait fait parvenir quelques photos de la Plage où un jour de grand vent les surfeurs avec cerf volant s'en donnaient à coeur joie. Je vais essayer de les retrouver pour vous en montrer quelques unes.

Pour une reprise, je pense que je vais terminer cet article maintenant en remerciant tous ceux qui ont permis au Blog de survivre à mon absence. Pensez au courriel à m'envoyer pour ma liste de contacts en y joignant si possible photos et souvenirs.

Bonne fin de semaine, votre toujours MICHEL

18 avril 2010

Les joutes et Majorelle

Bonjour à tous les amis et lecteurs. A ceux qui parlent français, franglais, pataouette ou sabir.

Je souris souvent à la lecture des commentaires. Ces joutes épistolaires nous prouvent que nous sommes tous différents même si  l'amour que nous avons porté et que nous portons encore pour MARRAKECH nous réunis sur ce Blog qui à pour but de nous permettre de nous retrouver et quelques fois d'échanger des points de vue qui ne se rejoignent pas toujours.

Devrais je profiter de ma situation d'animateur de ce Blog pour éliminer certains commentaires? Je ne m'en sens pas le courage ni même l'idée.

Le seul "conseil" qui me vient à l'esprit est que si chacun fait un pas vers l'autre dans un souci de conciliation, nous arriverons bien à nous retrouver au milieu de la Route.

Je rajoute ceci, car je viens de prendre connaissance des derniers commentaires de cet après midi. Quel bonheur, quel plaisir de vous suivre dans vos réponses, dans vos questions, dans vos allégations, vos affirmations et surtout vos convictions. J'ai également adoré les commentaires de Francine et de Marie-France, ceux d'Huguette et Christian (Toujours humoristique CH, aurais tu une photo de ton Piniorisier?) et je suis certain qu'une nouvelle réunion des visiteurs du Blog permettrait de rapprocher les Ardéchois et les Toulousains, les nordistes et les provençaux, les Franquaouis et les autres et moi et moi et moi.

Maintenant imaginez que je jette l'éponge et que je ne me contente que d'aller lire les blogs amis (J'en profite pour remercier M2M pour toutes les précisions qu'il nous amène sur des tas de sujets touchant le Maroc et Marrakech. Je serais bien incapable d'en faire autant, pris encore par une vie  professionnelle qui ne me laisse peu de temps pour cela. J'avoue que le soir, à la maison, je lis vos courriels et vos commentaires et qu'ensuite je m'endors paisiblement devant une télévision souvent insipide)  et que je ferme la porte bleue derrière laquelle nos souvenirs d'Ados resteraient enfouis à jamais.

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Surtout lorsque je reçois des photos de genre, provenant d'une NON MARRAKCHIE de naissance mais qui venant de la découvrir en est tombé amoureuse. Cette ville qui est accrochée à nos semelles depuis des décennies continue à sourire aux Roumis qui viennent la découvrir.

Dona, a découvert Marrakech par le biais du Blog et aussi un peu car elle est de la famille de Monique, d'Alain et de Marie France. Elle a apprit à nous connaître et à apprécier ce que nous partageons au plus profond de nos coeurs.

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Voici quelques photos ramenées par cette amie de Marrakech qui a bien entendu visité le Jardin Majorelle et dont elle nous envoie ces images chères à nos coeurs et à nos yeux.

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Ce Bleu inimitable restera dans nos mémoires aussi profondément gravé que le Rouge des habitations de Marrakech

Merci à toi Donatienne d'avoir pensé à nous, nous attendons maintenant celles d'Essaouira qui seront certainement appréciées par plusieurs d'entre nous.

Et puis je reviens un peu en arrière, si je fermais ce Blog je n'aurais pas la chance d'avoir reçu un mail d'un marrakchi qui ne s'était encore jamais fait connaître mais que j'ai contacté à la suite de l'envoi des photos du groupe Charlemagne par Michèle V.

En effet ces photos étaient arrivées sans nom, sans précision. J'avais donc lancé une bouteille à la mer et c'est un marrakchi dont je ne donnerais que le prénom et l'initiale car je ne sais pas encore s'il désire que je le nomme ici. C'est Gérard B dit le Baron de la Bouée qui m'a envoyé plusieurs noms des participants.

Il faudra donc vous rapporter à l'article précédent et si vous penser reconnaître quelqu'un sans en retrouver le nom, demandez moi par Courriel je vous fournirais toutes ces indications.

Je me fais aussi un peu de souci pour les participants du "Serment des brochettes" qui doivent avoir terminé leur semaine et qui sont certainement bloqué sur place, les aérodromes français étant maintenent tous fermés. Devont nous les plaindre ou leur demander de commander une nouvelle tournée de brochette.

Georges nous offre ce souvenir que je m'empresse de vous communiquer.

Michel

ce jeune homme dont je t'envoie la photo, coiffé de ma casquette, dans le poste de pilotage d'un T6 sur le tarmac de la base,est venu de Casablanca faire son service militaire à Marrakech.

L'année de cet événement entre 56 et 58, ma mémoire me faisant défaut plus de 50 ans aprés, tu voudras bien m'excuser. J'ai donc eu l'opportunité, d'être désigné, pour accueillir les nouvelles recrues qui venaient effectuer leur service national sur la base.

Cela commençait par l'établissement des fiches de renseignement, sur ces fiches, une rubrique sport.

A ma demande: sport pratiqué ce jeune homme me répond: tennis

A ma demande: amateur, professionnel, champion, il me répond champion

Evidemment j'arrête d'écrire et il m'annonce :" je suis numéro 1 au Maroc et numéro 8 Français"

Et voilà j'ai eu l'occasion d'incorporer un champion de tennis, nous avons sympathisé d'ou la photo, il nous faisait des demonstrations de son talent qui était certain, il est resté 15 jours sur la base et il a été affecté au cercle officier du camp Mangin où il jouait à la baballe avec ces messieurs et dames.

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Peut-être certains le reconnaitront, surtout les " Casablancais "

Je suis navré de clore cet article ici mais Canalblog me joue des tours car je viens de le réécrire deux fois et PAULA viens me demander une petite promenade.
Bonjour à tous ceux que je n'ai pas cité mais soyez certain que je pense à vous tous avec la chaleur de l'amitié.

Votre toujours MICHEL

22 août 2010

Du neuf avec du vieux

Bonjour les amis, visiteurs de notre Blog....On dit "Faire du neuf avec du vieux".. Ce n'est pas toujours possible, mais ce jour je vais, grâce à Georges Gomez, apporter quelques documents nouveaux à cette chère Base Aérienne 707. Cette unité de l'Aviation française qui à bercé notre jeunesse et souvent transporté nos rêves sur les ailes jaunes de T6.

Georges a donc fait comme plusieurs d'entre nous et à chercé ses boites à chaussures. Il y a retrouvé des tas de photos de Marrakech et surtout celles que je vais vous éditez aujourd'hui. J'espère que Francine n'a pas encore rencontré Mr LABARTETTE a qui ces photos rappellerons certainement des souvenirs agréables. Et si c'est le cas, je pense qu'elle lui aura donné l'adresse du Blog pour qu'il puisse les voir.

Avant de vous les montrer je vais vous faire un "Copier-Coller" de ses commentaires. Merci Georges de nous permettre ce retour en arrière.

Cher Michel, voici une série de photos sur la base 707.

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L'entrée de la Base, remplacée depuis par une entrée magistrale

que l'on a déjà vue dans des articles antérieurs

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Le T6, avion mythique, qui a été construit à 15 500 exemplaires entre 1939 et 1945, fait partie d'une des plus grandes séries dans l'aéronautique. La majorité des  pilotes entre 1940 et 1964 ont fait leurs premières heures sur cet avion.

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Il a participé aux conflits de Corée, du Vietnam et d'Algérie. Il a subi de fortes pertes en Algérie dues à son manque de puissance (alourdi par les blindages et l'armement) il était une cible facile pour les tireurs au sol

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Remplacement d'un moteur sur la base de Sidi Zouine.

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Opération de maintenance dans le hangar du GEP (groupe d'entretien périodique).

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Les installations de la Base en 1956 étaient provisoires, le parking principal était en cours de bétonnage, les avions étaient parqués un peu partout sur des aires en terre,

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sur la photo ou l'on voit le château d'eau on devine la construction de la tour de contrôle actuelle et derrière elle l'ancienne tour avec sa structure en bois. Plein centre la division instruction avec sur sa droite les hangars Ju 52.

Le jardinier en train d'arborer toute la zone nord de la base

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où ont été construits 7 bâtiments dont on voit un exemplaire,

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deux de ces bâtiments servaient de logement aux sous-officiers,

les autres étaient répartis en trois unités administratives.

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Un char de " la Saint ELOI ", St Eloi, argentier du roi Dagobert 

est le saint patron des orfévres et donc des mécaniciens,

Il se fêtait le premier Décembre,

ce jour-là la base appartenait à " la mécanique ".

Les différents services techniques construisaient des chars

qui défilaient sur la base et en ville,

tout cela se terminait par des agapes où était invité un officier pilote

qui faisait l'unanimité des mécanos.

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La chapelle toute neuve.

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Derrière la voiture, la piscine de la base et au fond deux batiments,

dans le plus rapproché les logements des sous officiers pilotes,

dans le plus éloigné les logements des sous officiers mécanos et administratifs,

sur la gauche "invisible" le mess sous-officier

Tous les bloggeurs qui ont vécus sur cette base, ceux qui participaient à des manifestations aériennes, ceux qui voyaient passer les T6 au dessus des zones, à l'époque désertiques, qui entouraient Marrakech et qui maintenant sont entièrement recouvertes de riads, de grands hôtels et de bidonvilles, enfin tous ceux qui ont grandis, vécus dans notre ville ceux qui l'ont aimé et qui continuent à l'aimer retrouveront dans cet envoi de Georges des occasions de se souvenir.....

Je terminerais en demandant à Ginette de ne pas nous oublier et de donner de ses nouvelles de temps en temps. Et puis il ne me faudrait pas oublier de remercier MM de ses nombreux commentaires qui nous enrichissent et m'ont fait savoir que je suis auSsi une Barthe.....

Toutes mes amitiés. Votre toujours MICHEL.

27 septembre 2010

Des nouvelles.... fraiches et 100 ans

Houlala... vous allez vous demander si le ciel bleu de Marrakech ne vous tombe pas sur la tête...

Deux articles en deux jours. Oui car j'ai reçu aujourd'hui, une série de réponses à la suite du commentaire laissé par Gisèle sous un ancien article de 2007 qui parlait de Mme LEBEGIN, la prof de Danse.

 Premier courriel:

Ma prof de danse

Je viens de tomber sur ce blog où l'on parle de Marcelle Lebégin qui fut mon Prof de danse à Voiron ,où j ai passé mon enfance et une partie de ma jeunesse . J'ai adoré danser, je suis restée fan de tout ce qui touche à la danse, même si au grand regret de cette remarquable Madame Lebégin j 'ai abandonné cette discipline ...ce que je regrette depuis. J'ai revu plusieurs fois à Voiron Marcelle Lebégin, dans son appartement tapissé de photos de ses galas de tous ses élèves. Je me suis vue sur plusieurs, parfois avec Thierry son fils qui fut plusieurs fois mon partenaire! Si thierry voit ce message je lui dis bonjour et s'il pouvait faire en sorte que j'ai quelques duplicatas de ces photos. Sa maman est elle toujours parmi nous? Je ne sais si je pourrais aller la voir à sa nouvelle résidence mais chaque fois que je l 'ai revue ce fut pour moi un moment tres fort, empreint de la nostalgie de ces merveilleuses année au studio entrechat à Voiron, où je me précipitais pour les cours! J'ai gardé mes chaussons de l époque ...les souvenirs forts ne meurent jamais. Je rentre de Paris où j'étais à Garnier pour le défilé du corps de ballet et de l'école de danse de l'opéra et pour " ballets de Roland Petit... 87ans, présent sur scène à la fin pour une ovation....Comment ne pas repenser à celle qui m'a donné cet amour de la danse ....
Merci Madame Lebégin ...du fond du coeur.

Ce commentaire vous avez pu le lire en cliquant sur le titre dans la colonne de gauche. Comme toujours j'ai répondu à Gisèle et j'ai demandé à Didier, le fils de Mme LEBEGIN si je pouvais les mettre en communication.

Voici un  résumé de cette échange. D'abord ma demande d'autorisation de donner son adresse Courriel:

Seriez vous intéressé de recevoir l'adresse de cette dame qui serait certainement heureuse de pouvoir vous contacter.  Mais comme je ne donne jamais d' adresse sans l' assentiment de l'intéressé, je me permet de vous signaler l'attention que  Gisèle  porte encore à votre Maman.

J'ai très rapidement reçu la réponse de Didier :

Bonjour Michel,

Merci de m'avoir transmis cette info. Je suis ne vois aucun inconvénient à ce que mon adresse soit divulguée pour ce genre de contacts.

Pour information, et je pense que çà intéressera les lecteurs de ton blog, ma mère aura 100 cette année, et toute sa descendance éparpillée dans le monde entier, sera à St Paul trois chateaux ( Pierrelate ), le 16 octobre, pour fêter l'évenement. Nul doute qu'un petit mot de ses anciennes élèves fasse chaud à son vieux coeur. L'adresse est : XXXXXXXXXXX. Allez, les filles de Marrakech, à vos plumes !!! Merci pour elle.

J'ai volontairement remplacé l'adresse complète par des XXXX pour préserver la tranquilité de cette marrakchie centenaire. Celles ou ceux qui désireraient lui envoyer un mot à cette occasion, devront me la demander par courriel. Si vous ne l'avez pas, cliquez sur ma photo en haut à gauche de la page d'accueil.

Je me ferais un plaisir de vous renseigner.

Et si en plus vous possédez des photos des cours de danse de Mme LEBEGIN (même si ce sont celles déjà montrées en 2007), pensez à nous et faites les moi parvenir, je pourrais ainsi faire un article spécial pour l'honorer le 16 Octobre.

J'ai donc terminé l'échange par ce courriel.

Merci DIDIER, je vais transmettre l'INFO à ses anciennes élèves et mettre, sur le Blog, un petit mot.

Une ou deux photos de ta maman prise à cette occasion, réjouiront certainement plusieurs lecteurs de notre Blog de Marrakchamis.

Avec toute ma chaleureuse et respectueuse amitié pour ta maman.

Merci encore. Michel.

Second courriel: en provenance de Laurence FRITZ (CUCHI-XAMENA) qui reprend contact avec moi après une longue absence....

Voyage à marrakech

Bonjour, cela faisait un petit bout de temps que je ne vous avais écrit. Je suis donc partie en vacances 15 jours en août à Marrakech. J'ai parlé de votre site à ma maman, Michèle, qui vit donc là-bas. Elle était ravie de revoir des photos de notre famille, CUCHI et NICOLLO. Elle m'a parlé de ma famille, mes grands-oncles et grandes-tantes, entre autre Sébastien qui tenait une boulangerie au Gueliz, bref que de souvenirs pour elle et pour moi que d'anectotes.

Aussi, si je viens à vous, c'est pour aussi vous annoncer que mon mari et mes deux enfants avons décidé de partir vivre à Marrakech. Même si j'ai ma mère et ma soeur sur place, j'aurais aimé avoir d'autres contacts de personnes connaissant bien Marrakech. Mon mari voudrait créer une société sur Marrakech et tous les renseignements, savoirs et connaissances de vos amis du site seront les bienvenues.

N'hésitez pas à transmettre mon message, car je n'ai pas encore trouvé comment écrire sur le blog, mais j'y travaille!

Je vous laisse la liberté de transmettre mon mail auprès des personnes qui pourraient nous "parrainer" dans nos démarches et installation sur place. Je me dis qu'en retournant à mon tour habiter à Marrakech, je perpétue la mémoire de mes grands-parents, François CUCHI  et Joséphine DE LUCA.

Merci de votre écoute et votre soutien.

A très bientôt. Bien amicalement.

Je ne vais pas me répéter... Réponse au courriel et échange de renseignements :

Bonjour LAURENCE, merci de me recontacter. Je vais bien entendu diffuser votre message auprès des gens susceptibles de vous aider. Pourriez vous me donner, au moins, le genre de société.

Lorsque vous serez à MRK vous pourrez continuer à nous donner des nouvelles de  notre belle ville.

Si vous avez des photos qui pourraient être montrées sur le Blog, n'hésitez pas à me les envoyer. J'en ai toujours besoin. (Des photos de la boulangerie?)

Je suis heureux de savoir que votre Maman a vu le blog et sait que nous sommes en France encore plein d'amoureux de Marrakech. Dites lui que j'ai personnellement des souvenirs de la Boulangerie NICOLLO, car c'est moi qui allait, très souvent, acheter le pain.

Mes amitiés à toute votre famille.

Ma demande de photos n'est pas restée longtemps sans réponse: Voici les deux premières.

cousine_aziza

Photos d'août 2010.

- Cousine Aziza, qui est née et habite la kabah depuis toujours.

Elle nous a fait des repas extraordinaire durant le ramadan

et nous a servi un VRAI thé, digne de ce nom au moment du ftor.

figuier_d_ait_ourir

- Figuier d'Ait ourir : ma mère a une maison à Ait ourir avec de magnifiques figuiers, et délicieux.

Je terminerai par ma petite personne, moi Laurence,

heureuse d'avoir passé 15 jours de bonheur et de retour à mes racines!

moi_au_resto

Moi LAURENCE.....

moi_laurence

Et une seconde photo de LAURENCE.

Et à ma demande de précisions j'ai eu cette réponse :

Merci de votre réponse si rapide!

Mon mari travaille depuis plus de 16 ans dans le saumon, sauvage, je précise. Il souhaite créer à Marrakech une épicerie fine, avec tous les bons produits venus du terroir, rares mais très appréciés, comme le saumon fumé sauvage, la tarama, les truffes, les huiles d'olive du sud de la france. Nous avons déjà un site de vente en ligne, que je vous propose d'aller visiter, vous y trouverez tout ce que nous pouvons vendre, mais la gamme peut encore s'étendre bien entendu (terrasavora.fr).

Encore jeunes on se dit que c'est le moment ou jamais de nous lancer, avec le soutien de ma mère bien sûr!

Je me renseigne chaque jour sur internet de ce qu'il est necessaire de faire pour ouvrir un société, une modeste boutique pour notre part, mais qui pourrait être bien situé à Gueliz. On recherche des personnes ayant de l'expérience dans ce genre d'aventure, du soutien, des infos, car nous ne voulons pas gâcher cette belle opportunité!  Je ne cesse de convaincre mes deux enfants (12 et 13 ans!) que le lycée VH est super, que l'on fera tout qu'ils soient heureux là-bas (ils ont adoré les 15 jours de vacances!) bref, un gros challlenge pour nous, petite famille Fritz!

Alors chers Marrakchamis, si vous pouvez aider Laurence et sa famille... Dites le moi je vous mettrais en contact. Bien sûr je pense d'abord à nos amis encore sur place et qui seront certainement à même de leur fournir les renseignements demandés.

Il ne me reste plus qu'à vous inviter à aller faire un tour sur le site TERRA SAVORA, il y a tout pour en saliver de bonheur.

Au bonheur de vous lire dans les commentaires... Amicalement Votre toujours MICHEL.

16 octobre 2010

Bon anniversaire MADAME

Y a t il une formule particulière pour féliciter une DAME qui change de décennie. Je l'ignore. Mais au moment où je rédige cet article, toute une famille réunie fête les 100 ans de Mme LEBEGIN.

Je sais que plusieurs d'entre vous ont envoyé des lettres et des messages pour lui rappeler que vous avez été de ses élèves et que son charisme au cours de cette époque vous a marqué.

Aline m'a fait parvenir, hier soir, cette photo prise devant la ferme de son père à ASNI et sur laquelle elle semble faire des pointes sue ce cher sol marocain. Elle a été longtemps une élève de Mme LEBEGIN.

aline_danse

Vous pouvez cliquer pour agrandir la photo.

danse_au_cin_ma_Palace

Gala de danse au cinéma PALACE.

Aline est la première, debout, à gauche.. Tournes un peu la tête sur la droite...Aline... S'il te plait.

Mais Giselle, non marrakchie, qui a également suivi les cours de danse de Mme LEBEGIN a trouvé notre Blog et après quelques échanges de courriels m'a fait parvenir ce message et ces photos.

Je n'ai pas oublié la date de la fête célébrant les 100 ans de Madame Lebégin le 16 /10 .J ai retrouvé ces photos qui ont été prises à Voiron au théâtre lors d'un gala (c'est moi devant le rideau ...mon dieu que le temps a passé et comme c 'est encore tout près dans ma tête !) les 2 autres au cours: l 'une au studio entrechat ,l'autre au tout début dans une salle rue des Terreaux où j' ai pris mes 1ers cours quand Madame Lebégin est arrivée (l'une avec les costumes de la valse des fleurs ...à l'extrême droite en bas c'est moi ...sur l'autre à gauche ...)

Danse_gis_le_2

Danse_gis_le_3

J envoie demain  une carte un témoignage à celle qui m'a donné cet amour de la danse .Je souhaite à tous ceux qui l'entoureront samedi une merveilleuse journée .

Amicalement

Giselle B....

Et voici de nouveau une ancienne de notre belle ville. Elle m'avait chargé de transmettre ce message à Mme LEBEGIN, mais ayant eu  son adresse elle le lui envoyé directement.

Chère Madame,
Je me permets par l'intermédiaire de Michel Dupré qui a l'amabilité de pouvoir vous transmettre ce petit message de vous souhaiter un très bon anniversaire , croyez bien que ce jour là j'aurai une pensée affectueuse pour vous et je m'associerai à toutes celles et ceux qui ont fait les spectacles du Hartsi dans les années 50 pour vous dire la joie que nous éprouvons de savoir que vous aurez bientôt 100 ans. Puisse cette journée être la plus belle auprès des vôtres.  Nous ne vous avons pas oubliée malgré la grande séparation qui fut la nôtre et sachez que nous garderons toujours dans notre coeur la grande affection que vous nous portiez.
Je vous embrasse très fort. Danièle

Elle a aussi  recherché des images à nous montrer qu'elle a accompagnées de ceci:

Bonjour Michel ,

Merci de ton message reçu la semaine dernière . J'ai pu grâce à toi envoyer mon message à cette chère Madame Lebegin qui se trouve avoir l'âge qu'aurait eût mon père si il n'était pas décédé il y a deux ans et qu'elle connaissait très bien. Tu dois te demander qui je suis parce que je ne me suis pas présentée : Danièle Berthélémy, épouse Boullé, la fille ainée du Docteur Berthélémy qui a monté la première clinique chirurgicale de MRK en 1946 rue du Colonel d'Ornano. Je ne te connais pas ayant peut-être quelques années de plus que toi mais je retrouve ton site depuis plusieurs années avec joie. D'autant plus que sur une des photos où notre groupe est photographié lors d'un spectacle donné sur l'ancienne scène du Hartsi ( j'ai su qu'elle avait brulé des années plus tard ) tu aperçevras Nadine Tréjaut ( à gauche) et Martine Moulinou qui en faisaient partie  ..son frère Bernard, décédé en algérie pendant la guerre, était mon camarade de communion. C'est ma tante Madame Bruner qui l'avait mis au monde.)

Qu'elle belle époque  .!!!.. que celle de notre adolescence ... 

Que te dire de cette joie que nous éprouvions à préparer ces spectacles assidûment et avec bonheur avec un professeur qui savait nous transmettre sa joie de vivre... nous étions des passionnées... Je crois que toutes mes camarades en ont gardé un très bon souvenir.

Danielle

Je ne peux que t'encourager à faire un article spécial pour ses cents ans , j'espère que tu auras pu récolter quelques photos supplémentaires qui étaillerons ta prose . Bon courage à toi et à bientôt

Amicalement. Danièle

J'aurais aimé avoir plus de photos à vous montrer... Mais il faut avouer que des images qui ont maintenant plus de 50 ans ne sont pas toujours faciles à trouver.

Je vais donc éditer encore un courriel de Christine :

Bonjour Michel,

Cela fait si longtemps que je ne t'ai pas envoyé d'email ! Je suis allée faire un tour sur Marrakech 45-70, et j'ai lu un message de Gisèle, te demandant l'adresse de Madame LEBÉGIN. Quels merveilleux souvenirs car j'étais également son élève. Je me souviens également que Didier dansait en duo avec Mado RAOUX. J'ai des photos de ces moments inoubliables, je n'ai plus windows, mais Ubuntu sous Linux, aussi je ne peux plus me servir de mon scanner. Mais certainement très bientôt j'aurai un autre PC sous windows 7, ce qui me permettra à nouveau d'envoyer des photos souvenirs de Marrakech......  Puis-je également avoir l'adresse de Madame LEBÉGIN ? Gros bisous à toi. Christine.

Christine, merci de ce témoignage. J'espère que tu pourras nous faire parvenir rapidemen t ces photos que je me ferais un plaisir de faire paraître... Même avec un peu de retard.

Pour finir NOTRE Patricia, me demandait, elle aussi, l'adresse de son Professeur de danse.

Bonjour Michel,
C'est drôle. Hier j'ai tenté de passer un fax à Madame Lebegin à un ancien numéro trouvé sur le blog en 2007, ne voulant l'importuner par tél . Aurais tu la gentillesse de m adresser ses coordonnées afin que je puisse lui adresser une carte. Je t'embrasse. Patricia

Voila mes chers ami(e)s, ami(e)s de toujours, ami(e)s du Blog ou ami(e)s à venir... Ceux qui découvrirons notre blog en tapant Marrakech, Lebegin ou tout autres vocables se rapportant à cette époque bénie qui a été celle de notre enfance, ce court article était destiné à une dame dont la vie bien remplie a marqué les notres.

Je veux aussi remercier tous ceux qui laissent une trace de leur passage avec un commentaire. Commentaires qui nous font sourire, rire et souvent nous replongent dans ces sacrés souvenirs qui EUX ne nous lâchent pas.

Je vous souhaite un bon dimanche en espérant que Didier pensera à nous en nous envoyant quelques photos de la réunion de famille en l'honneur de sa Maman.

Votre toujours MICHEL.

2 novembre 2010

Elle nous raconte.. La suite

Ce sera encore notre belle Meunière, Francine, qui aura la première place aujourd'hui. Son voyage à Marrakech, où le pouvoir de son sourire et la force de sa gentillesse ont été les meilleurs ambassadeurs des marrakchamis, entraine des suites que je vais être heureux de vous narrer.

A son retour, Francine a envoyé ce courriel au sympathique professeur dont elle nous avait parlé et qui est responsable de l'association "P2FR" point focal fauteuil roulant.

Le voici :

Bonjour,

De retour en France, je voulais vous remercier de la visite sympathique que nous avions faite, mon ami Saïd Khallouk et moi , tous deux d'anciens élèves de ce Lycée, cher à notre coeur!

Nous y avons trouvé des responsables, très ouverts, je vais d'ailleurs envoyer sous peu photos et remerciements, dans la grande enveloppe il y aura des photos pour tout le monde vous y compris!!

si vous allez sur le blog  allez sur Google et tapez "marrakechetnous" à la date du 28 octobre, il y a un petit reportage sur le lycée!

J'ai trouvé la classe que j'ai photographiée ce jour là extrêment sympathique, ces jeunes  ont l'air très heureux d'ailleurs, ce lycée fait tout pour que les étudiants s'y sentent bien et je pense que le Proviseur, les suveillants et professeurs font tout pour cela!  Que n'avons -nous pas eu un Lycée identique à notre époque!   Bien que nous nous sentions également heureux d'étudier.

Le blog "Marrakechetnous" est fait par un ancien du lycée Michel Dupré, nous avons tous vieilli, 46 ans sont passés, mais lorsqu'on revient à Marrakech on se replonge dans nos souvenirs et ils sont heureux.

Bien amicalement à vous

Le Professeur Mr Mohamed Aziz BAKHER lui a répondu rapidement en lui faisant parvenir ces photos. Voici sa réponse.

Bonjour, C'est très gentil pour la photo et pour le coup de téléphone,

j'ai visité Le blog "Marrakechetnous" merci pour la publication,
je pense qu'il va falloir créer une association des anciens élèves du lycée Hassan II.

Le partenariat que le lycée a fait avec les deux associations qui s'occupent de la mobilité des personnes à mobilité réduite s'appelle "P2FR" Point focal fauteuil roulant.

La semaine passé on a organisé une journée d'information sur le projet P2FR. Beaucoup de personnalités nous on rendu visite, notamment le wali de la Région Marrakech Tansift Alhouz, le délégué du ministère de l'éducation national, Madame le Consul général de la république française  à Marrakech et d'autre personnalités. 

Oon a déjà commencé la distribution et c'est gratuit.  J
e vous envoie quelques photos

A bientôt,  Amicalement votre, M.A. BAKHER

Quel bonheur de voir que partout dans le monde, il y a ce genre d' "HOMME". De ces gens qui oeuvrent pour le bien de leurs prochains. Des personnes, qui sans trompette ni tambour, font le bien autour d'eux.

Je ne vous connais pas encore Mr BAHKER, mais croyez bien que dès que j'aurais l'occasion de revenir dans ma ville natale, je vous le ferais savoir et je serais heureux de venir vous rendre visite.

Voici les photos que vous avez bien voulu nous offrir. Je ne pourrais bien sûr pas vous donner les noms ou les fonctions de chacun des protagonistes, mais ce sont certainement les personnes dont vous parlez dans votre courriel.

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Voyez vous, chers amis lecteurs de Notre Blog, ce court article illustré de ces quelques photos m'amène à réfléchir à la chose suivante. Lorsque des hommes, de quelque pays, de quelque continent, de quelque race ou religion, veulent oeuvrer pour une bonne cause, pour un projet commun, pour un but humanitaire... Ils y arrivent. Je suis fier d'avoir fait ma scolarité dans cet établissement, au milieu d'amis de classe marocains ou européens,d'origine autochtone, espagnole, portugaise ou française, de croyances différentes mais qui ne nous empêchaient pas de nous réjouir des évênements heureux de nos amis.

Aurais je un jour l'occasion de retrouver certains de mes camarades, filles et garçons,  de la Classe de 1° Technique Mathématique de l'année 1963,1964? Dernière année passée au "Collège HASSAN II" puisque c'est ainsi qu'il se nommait à l'époque. Je n'ai malheureusement plus aucune photo de ma classe.

Pour terminer ce court article, qui ne sera consacré qu'à cette association et à ce lycée, je voudrais vous rapporter une anecdote véridique dont le souvenir m'est revenu en apprenant que les élèves pouvaient, aujourd'hui, commander leur repas.

Un des internes de l'année 1964, qui s'était plaint au responsable des cuisines de l'internat de la médiocrité des repas, s'était entendu répondre par celui ci :

"Vous n'êtes pas ici pour bien manger, mais pour bien apprendre".

Je vous assure de la véracité de cette réponse et je félicite les membres de l'administration du lycée de prendre aussi bien soin  de l'éducation et de la qualité de vie de leurs élèves.

Voila mes amis, c'est court mais je ne voulais pas laisser passer cette occasion de rendre hommage à un établissement qui a forgé une partie de mon savoir et de mon humanité.

Votre toujours MICHEL

24 décembre 2010

Ah les traditions...

Il est de tradition de se souhaiter un Joyeux NOEL et une Bonne année. Je vais donc prendre un peu de temps, avant la remise des cadeaux... En Allemagne, la remise des cadeaux (Bescherung) se passe en fin d'après midi du 24 décembre.

Les enfants sont confinés dans leur chambre, les parents.. Non pardon le Christkind, l'enfant Christ....déposent les cadeaux sous l'arbre puis ils agitent une clochette et les enfants viennent ouvrir les paquets....

Voici notre arbre, avec le jardin tout blanc derrière.

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Ensuite on se met à table, vers 18 heures et c'est souvent ainsi que se passe le réveillon. Pas d'huitres, pas de foie gras, pas de fruits de mer... Une volaille ou plus souvent aujourd'hui, une raclette ou une fondue. Les allemands ne passant pas des heures à table, les enfants peuvent enore jouer avec leurs cadeaux avant d'aller au lit. Dans les familles religieuses, on se réunit autour du Sapin décoré pour chanter des chants de Noël. Souvent un des parents et des enfants jouent d'un instrument de musique.

Cette tradition disparait avec le progrès, la famille se réunissant plutôt autour du PC ou de la nouvelle tablette graphique.

Le soir après le repas, c'est la télé qui trône au centre de la famille et l'on regarde des émissions "Spéciales NOEL"....

Ici il est 16 heures.. Nous allons commencer à nous préparer pour la soirée. Ma fille et son ami vont venir nous rejoindre et à 5, avec mon fils nous allons respecter la tradition....

(Il est maintenant 17  h et nous venous mon épouse et moi de passer, avec les voisins, un heure à déblayer la neige qui tombe depuis ce matin 7 heures sans discontunuer. Avant nous avions eu des pluies verglacantes et sous la neige se cachent des plaques de verglas bien épaisses. Je les ai également enlevées pour libérer des places de parking dans la rue devant la maison)

Tradition qui veut aussi que l'on souhaite également à ses amis un

Joyeux_No_l1

ce que je fais avec un grand plaisir.....

Avant de vous quitter, il me faut vous demander si l'un d'entre vous détient l'adresse E.Mail de Monique la fille de Mémé DROUIN, car une de nos amis aimerait la contacter. Monique si tu nous vois.. Comme le disait Laurent Gerra dans les émissions de Drucker....

Voila c'est court mais sincère. Soyez  heureux en famille, avec vos amis et pour tous ceux qui seront seuls ce soir... Sachez que mes pensées vous accompagnent.

Je ne voudrait pas vous quitter sans vous avoir montré cette photo.

ATT11

C'est GEORGES qui nous montre sa récolte de cèpes et de Bolets. Mais pourquoi vous montrer cette photo maintenant : D'abord parce que je l'ai reçue il y a peu et ensuite parce qu'en Allemagne on parle de Glückpilz, le champignon de la chance et qui signifie qu'on est nait sous une bonne étoile, qu'on a de la chance....Il en a eu et il mériterait une insciption au Guiness des Records. Bon appétit Georges.

Un merci tout particulier à M2M pour sa réponse rapide à Michel DUCHEMIN  à qui je souhaite la bienvenue sur nos deux blogs et qui je l'espère reviendra nous voir et pensera sûrement à nous transmettre des photos de cette époque.

Avec mes amitiés renouvelées. Votre toujours MICHEL

24 septembre 2011

histoire(s) de parking

Je me l'étais promis, je tiens ma promesse: Je ne vous ferais pas attendre aussi longtemps que la dernière fois pour éditer un nouvel article. celui d'aujourd'hui n'aura pas grand chose à voir avec le titre de notre Blog, mais je n'ai pas toujours grand chose à raconter sur Notre MARRAKECH. 
Je vais donc commencer cet article par vous rapporter ce qui vient d'arriver à l'une de notre blogeuse fidèle mais dont je vais caviarder le prénom, pour cause de discrétion.
Certain d'entre vous la reconnaîtront certainement et elle se dévoilera dans un commentaire si elle le désire.
La photo qui suit n'est pas celle de notre amie mais c'est le terme "Elle se dévoilera" qui me pousse à l'éditer pour illustrer la mésaventure. Vraie au demeurant.   
 
coup_de_vent_sur_le_parking
 
Photo sans montage mais avec l'aide de Mr ZEPHIR
 
Voila ce qu'elle nous rapporte:
c’est une XXXXXX en colère qui vient vers vous. Je raconte...oui je sais vous aimeriez bien que je raconte....!!.....Il y a quelques jours, je vais au Leclerc, mon portable et mon porte monnaie en main  avec toutes les cartes des magasins  et ma carte bancaire! Je fais mes courses,(je n’avais pas pris mon sac) J’avais pris la  petite voiture, celle pour laquelle j’avais fait le nécessaire pour qu’elle passe au contrôle.
Après mes courses je pose le chariot, et je reviens vers ma voiture, je monte, je pose sur le siège d'à côté mon portable et le porte monnaie et au moment de fermer la portière, un grand monsieur se met devant mon capot et me dit
" Oh Madame vous allez avoir des problèmes". Je passe la tête par la  portière  et je l'entends me dire " Vous perdez de l’huile!!"  Je sors, je ferme la portière et là, devant la voiture, je vois une mare d’huile. ( Après réflexion il fallait être naïve pour croire que ça venait du moteur.. bref)
Marquée déjà par le fait que mon époux avait oublié une fois de remettre le bouchon du réservoir d’huile, je me dis en un centième de seconde " Le jeune au garage a oublié le bouchon lors de la vidange"
Affolée en voyant toute cette huile qui dégoulinait (il avait mis le paquet! le gars!), j'entends le gars me dire " Avez vous un chiffon?"  Je n'en avais pas. Il prend son paquet de kleenex me nettoie consciensement l’huile noire qui coulait du capot  puis il me dit " Ouvrez le capot".  Je m’exécute.
Il était encore seul quand il me dit...  (alors là j’ai honte d’avoir été aussi bête) ...il me dit "Tenez le kleenex avec les deux mains comme ça et je vais appuyer (la voiture montait et   descendait..).
 
Puis il me demande " Est ce que ça coule?" Bien sûr ça coulait encore un petit peu. A ce moment il me précise " Non il faut qu’il y ait une flaque". Une autre personne s'était approchée. Après avoir constaté qu’il n’y aurait  pas de flaque, je retoune  vers la portière car il m’avait dit " Essayez de
démarrer!". A ce moment là une dame s’approche de moi et me demande si je connais la seconde personne (celle arrivée plus tard).  Je lui dis que non elle me dit " Il a ouvert votre portière et a pris quelque chose!!"
Je regarde sur la banquette passager pour m'apercevoir que la carte bancaire nest plus dans mon porte monnaie. 
Je sors et fonce vers la gars. J’étais plus grande que lui, j'allais le tenir et le fouiller, j’étais vraiment déterminée! Pour toute réaction il se met à crier après la femme.  Et alors que je lui crie  "vous avez ma carte",  il passe devant moi, ouvre ma porte  et dit  "votre carte est là”.  Bien sûr il venait de la lancer
sur mon siège, car juste avant il n’y avait rien. Il s'est éclipsé rapidement  et là j’ai vu par la fermeture éclair ouverte de mon porte monnaie que les 30€ en billets qu'il contennait avaient disparus.
Je me suis dit "qu’est ce que tu es bête ma pauvre fille tu viens de te faire arnaquer et ce n’était pas la caméra cachée!!"
 
Voilà ma fin d’après midi, le gars (le premier) avait un petit sac je pense que c’était la bouteille d'huile de vidange dont il asperge le devant des voitures pour faire descendre les conductrices.
 
Nous avons tous conseillé à notre amie de faire rapidement opposition à sa carte banquaire, car il est possible qu'ils impriment une empreinte de la carte et s'en servent rapidement pour commander sur Internet.
 
Encore une arnaque aux automobilistes. Ce n'est pas la seule car vous avez certainement déjà entendu que sur certains parking vous vous retrouvez, une fois au volant, moteur allumé, avec un prospectus de grande taille glissé sur votre lunette arrière, vous empêchant de reculer. Réflexe presque  automatique, vous descendez de la voiture, clé sur le tableau de bord, portière ouverte pour aller enlever le papier gênant. Il est alors facile à un complice de voler ce qu'il y a à l'intérieur ou mieux de grimper dans la voiture et de démarrer, vous laissant désemparé sur le parking.
 
Je ne peux m' empêcher de vous narrer ce qui est arrivé à un ami à moi, qui me l'a rapporté il y a quelques jours.
Il raconte:
J'étais, mon cher Michel, sur le parking d'une grande surface. Je venais de remonter dans ma voiture une fois les courses faites, quand deux très jolies jeunes filles ont commencé à laver le pare brise de mon véhicule.
Elles étaient peu vétu et leurs larges décolletés  laissaient voir qu'elles ne portaient pas de soutien gorge. De ma place j'appréciais la vue offerte et décidait de leur donner 5 euros pour les remercier du travail fait et -je dois l'avouer- du sprctacle.
Elles refusèrent l'argent mais me demandèrent si je pouvais les transporter vers une autre grande surface car elles avaient, à leurs dires, nettoyé plusieurs pare brise sur celui ci.
Ayant acquiescé, elles montèrent à l'arrière et dès les premiers tours de roues elles se mirent à glousser, remontant leurs jupettes, prétextant qu'elles étaient toute mouillées. Les cuisse dénudées, elles commencèrent à s'embrasser lascivement mais bruyamment. Dans mon rétroviseur je ne perdais pas une miette de l'échange. Elles s'en aperçurent et l'une d'elle se faufila sur le siège passager, près de moi. Sa main s'égarant entre mes jambes, elle commença à me chauffer et après m'avoir inviter à ôter ma veste, puis lui faciliter la tâche, elle me proposa une gâterie buccale. Je dois avouer de nouveau que je me suis laissé faire.
Arrivé à la grande surface suivante, elles descendirent, me remerciant pour le trajet et s'éloignèrent rapidement en faisant les folles.
Bien sûr, arrivé à destination, j'eu la fâcheuse surprise de constater que tous les billets que contenait mon porte feuille avait disparu. J'avais encore eu la chance d'avoir mon porte monnaie-porte carte dans la poche de mon pantalon.
Fort de cette expérience, mon cher Michel, j'y suis retourné le lundi suivant et je m'y suis fait de nouveau volé mon argent. Puis deux fois le mercredi, une fois le jeudi et maintenant je m' apprête à m'y rendre de nouveau lundi prochain.
 
Cette histoire est elle vraie? L'ais je rêvée? Ou l'ais je entendue aux "Grosses têtes?"
 
En tous cas si elle vous a fait sourire, elle aura atteint son but. Mais je me rends compte qu'il va falloir ajouter un S à l "Histoire" de mon titre.. puisque voila la troisième
 
Oui ces "histoires" de parking me font me souvenir ce que mon père racontait à MARRAKECH pour faire rire ses amis.
Sur l'Avenue MANGIN, il y avait un blessé de guerre (manchot) qui assurait l'aide au parking. Ne me demandait pas son nom... je l'ai oublié. Il avait l'habitude d'arriver promptement lorsqu'un automobiliste commençait à effectuer un créneau. Il se plaçait à l'arrière de la voiture et guidait le conducteur " En'arrienne! en'arrienne" et lorsque les pare-chocs se toucaient il criait "Stoop" Puis il remerciait quand il recevait une petite pièce. C'était une avenue sans feux rouges, sans beaucoup de circulation, avec des places de parking nombreuses, des orangers qui embaumaient à la saison des fleurs.. Une avenue qu'un petit groupe d'anciens a prit pour exemple et la comparer aux autoroutes de l'informatique qu'Internet nous propose.
Voyez chers amis et lecteurs, si nous n'avons plus beaucoup de chances de nous retrouver  sur ses trottoirs et de nous y promener ensemble, ce blog, Notre Blog, doit être l'artère qui continuera à réunir des amis qui ne se sont peut être pas connus il y a 50 ans mais qui aujourd'hui adoptent comme épine dorsale les rues de Marrakech, de Notre MARRAKECH.
 
J'avais l'intention d'ajouter des photos récupérées chez Monique lors de mon séjour à Bordeaux en Juin, mais je rencontre les mêmes problèmes qu'au cours du dernier article. Comme je ne veux pas encore une fois perdre le bénéfice de mon travail de ce soir, j'en abandonne l'idée. Cela me laissera quelques choses à vous montrer la prochaine fois...
 
Bon dimanche...Bon Rugby à ceux qui l'aiment... Marcel tout le monde te réclame... et continuez à faire vivre ce blog par vos commentaires et vos envois à mon adresse Courriel.
Toutes les amitiés de votre Toujours MICHEL
 
12 janvier 2012

Le Retour de DONA

Bonjour à vous tous, ami du Blog.
Je m'étais promis de ne plus vous faire attendre aussi longtemps entre deux articles. Cela m'est d'autant plus facile aujourd'hui, que l'une de nos amies, Donatienne, vient de rentrer de Maarrakech et qu'elle m'autorise à vous montrer quelques photos.
Avant de la faire je voudrais vous parler d'elle. Elle n'est pas Marrakchie, elle n'est pas née au Maroc, mais elle a des cousines qui sont des piliers de ce Blog. Elle y a donc adhéré, au début pour suivre un peu ses cousinettes du Bled, puis, attirée par tous vos récits, vos souvenirs, vos photos, elle s'est identifiée à l'une d'entre nous.
Elle a succombé au chant des sirènes et un jour, elle a pris l'avion pour Marrakech. Elle en était revenue enchantée.
La possibilité s'est offerte à elle d'y retourner pendant la première semaine de 2012. Voila ce qu'elle m'écrit :
 
Et voilà, à Marrakech c'est toujours le même merveilleux bordel ! Mais quel bonheur ce fut de retrouver les senteurs, les couleurs, le bruit, le chaud soleil, le ciel si bleu, la douce tiédeur du jour, et l'appel lancinant du muezzin !
Je comprends tellement mieux votre nostalgie que je ressens, moi aussi, maintenant ! J'ai si souvent pensé à vous tous et regretté de ne pas partager de si époustouflantes visions de l'Atlas ( Atlas que j'ai bien salué de la part de Marie France !) entre Marrakech et Ouarzazate !
Ce fut un bonheur sans nom ... merci à tous de m'avoir initiée et si joliment conduite sur les chemins de vos passions.......
 
 Voici maintenant ses photos avec quelques commentaires.
 
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L'obligatoire visite des souks
 
MRK02
 
Ils ont de l'humour nos amis Marrakchis....
 
Puis un voyage vers le sud... Ouarzazate par le col du Tichka....
 
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Les villages accrochés au flan des montagnes pelées.
 
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Les routes sinueuses
 
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Quelques photos sur lesquelles vous cliquerez pour les voir en grand.
 
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Voici une photo du col du TICHKA aujourd'hui.
 
pastedGraphic1
 
La pancarte est précise, ici on vend:
DRARE MINERAUX
 
Mais descendez  plus bas, vous trouverez le même endroit dans une autre époque.
 
 
Merci chère amie, de nous avoir fait partager ton séjour ensoleillé dans le sud de ce beau pays qu'est le Maroc
Saches également que ton séjour à MARRAKECH a donné des idées et des envies à d'autres Marrakchamis qui se sont plongés dans leurs albums et m'ont fait parvenir ces photos.
 
Bernard a également retrouvé cette photo du Col du TICHKA. Là aussi vous avez du y passer. Comme Monique racontez nous vos aventures sur ces routes de montagnes, sinueuses et étroites. Y avez vous eu mal au coeur, comme moi. Vos parents y sont ils restés en rade, comme mon père, bloqué par des mètres de neige.... 
TICHKA01
 
Une photo du col du Tichka, il n'y avait pas grand chose dans cet endroit glacé en 1972 (à part la borne des TP)
Il y soufflait presque en permanence un vent polaire ...
 
Et qui se souvient de la Plaine de BEN GUERIR, avec sa quarantaine de kilomètres de route toute droite.
 
bornedebengherir1
 
Souvent dangereuse, car les conducteurs s'y endormait, surtout lorsque le soleil tapait dur....Sur la droite, en allant vers Casablanca, il y avait la base américaine sur laquelle étaient basés des bombardiers qui pouvaient transporter la Bombe A.....
Avez vous des souvenirs précis de cette plaine, avez vous des anecdotes sur les américains, les trajets vers Casa... Faites les moi parvenir par Courriels, je me ferais un plaisir de les éditer. Vous savez, si vous avez lu les derniers commentaires, combien ce genre de récit est important pour notre petite communauté d"amis.
  
Bernard et Mado, amis de longue date, je vous remercie pour m'avoir offert cette contribution et cette occasion d'illustrer cet article.
 
Une autre de nos amies, amoureuse de Marrakech, elle aussi, nous a conté la venue de ses parents et a retrouvé une photo de sa jeunesse en Espagne.
 
Voici la photo de la piscine que mon père exploitait avec un bar
 
piscine02
 
 Il a du fuir au Maroc pour des question politiques. Il a eu la chance d' être informé par son cousin, maire, que la police politique   arrivait pour l' arrêter. On ne plaisentait pas avec Franco.
L’ eau de Lanjaron est très connue en Espagne. Une entreprise française a racheté et l'a  vend également en France, sous son appélation.

Il m’arrive souvent de me demander ce qu’ aurait pu être ma vie si nous n’ étions pas partis au Maroc.

 Ces quelques mots font me souvenir des paroles d'une chanson de Maxime LE FORESTIER.
 
On choisi pas ses parents
on choisi pas sa famille
On choisi pas non plus
les trottoirs de Manille
de Paris ou d'Alger
pour apprendre à marcher.
On est nait quelque part....
 
Ben nous on est de MARRAKECH, et si plusieurs de nos lecteurs n'y sont pas venus au monde, ils ont rapidement été adoptés par cette ville qui 50 ans après mobilise encore nos esprits et nos sentiments.....
 
Une lectrice m'a écrit qu'elle recevait ces mots comme une caresse. C'est donc sur cette belle image que je vais terminer cet article avec encore une pensée particulière pour une dame amie qui m'a envoyé un courriel ce jour pour me dire son chagrin d'être seule depuis quelques temps.
Que cet article soit pour toi, un moment d'amitié et qu'il fasse fleurir un sourire sur tes lèvres.
A tous, bonsoir. Votre toujours MICHEL.
24 avril 2012

HABIBA 6 pas grand chose d'autre

Ben oui, chers lecteurs, le temps est gris et pluvieux (sauf peut être pour ceux de nos amis qui vivent dans le sud-est de notre beau pays). Il n'y a pas eu énormément de voyage vers Marrakech, donc pas grand chose à raconter non plus.

Mais aujourd'hui un de mes amis, fidèle lecteur et ancien de la Rue de la Liberté a retrouvé une photo faite par son papa et me l'a envoyé avec l'autorisation de vous la montrer.

J'en suis particulièrement content, car elle fera bien la transition avec les chapitres suivants du Roman qui nous occupe actuellement. Cette jeune fille du bled s'appelait surement HABIBA.....

l'enfant du bledDEF

                              La photo a 55 ans, la fillette porte entre autres une                                         pièce de 5 Francs frappée de l’étoile Chérifienne

 

 
 
 

 

 
 
 

le papillon et laraignée

Les invités ont fait place nette mais Fils-de-Roumi est resté. On l’a vu se promener avec Monsieur LeChien. Le calme est revenu sur la maison, à la cascade, partout.

Sur la colline, les chèvres reposent à l’ombre du figuier, c’est l’heure chaude où il fait bon s’étendre et regarder le temps passer.

Habiba… mais Habiba n’a que faire du temps qui passe : elle est retournée dans son bunker sous le jujubier. Elle surveille.

L’anachorète est complètement seul, loin des il-faut, loin des je-dois, protégé d’un côté par une saillie de roc rouillé de lichens et de l’autre par une palissade de troncs majestueux qui font de sa thébaïde une véritable salle de concert, un cocon symphonique où flûtes, harpes et contraltos naissent des jeux de la cascade. Le dos lové dans le creux d’une souche éventrée, un genou plié pour soutenir son carnet, il appartient à l’endroit, il fait corps avec la pierre, avec l’arbre, avec le temps.

On le croit assoupi mais il est araignée qui s’ignore, au centre d’une toile invisible.

 Dans le jujubier, tout doucement, silencieusement, l’esprit papillon déplie ses ailes…

Lui, il décrypte, il annote, il marmonne, il rêve ; la tête penchée sur le côté, absorbé par son écriture, il a l’air tellement indérangeable…

En regardant le tunnel d’arbres au dessus du ravin, le ciel avec ses nuages blancs poussés par le vent, tu imagines que tu aimes cet endroit, cet être, ce pays, tu imagines que tu es heureux comme avec une femme, que tu es en elle, même si tu sais que tu ne pourras jamais l’avoir toute et pourtant tu l’as toute et tu t’étales en croix, parce que c’est doux, parce que c’est le soleil, l’eau, le cristal entre les roches, le parfum du géranium écrasé.

Cette terre je veux m’asphyxier à la respirer, je veux me noyer à la boire, je la veux nue que mes yeux la caressent, je veux devenir aveugle pour que rien jamais ne m’enlève cette image de chair de pierre, de seins de brume, de jambes d’arbres, de cris de vie…

Il s’est aventuré dans cette histoire, il ne sait plus s’il la vit, s’il la rêve ou s’il la lit, le présent, la fiction, la musique de la cascade, tout est mélangé.

Quelque part, dans le décor, un appel…

Complètement seul…

Nul n’est jamais vraiment seul dans cet étrange pays. Il y a toujours au détour du chemin, derrière le buisson, au plus profond de l’ombre, des êtres qui semblent surgir de terre quand la terre est nue, du néant quand tu crois être devant le néant. Ils naissent des arbres, ils se démoulent des dunes, ils se dégreffent des tumulus. Sur la ligne droite à mourir d’ennui qui mène à l’horizon, la butte accouche d’enfants aux mains pleines, des figues sèches, des cristaux d’agate ou des oiseaux affolés, mariés à la mort par un brin d’herbe passé dans leurs narines.

— Hé, toi !

Complètement seul…

À part ce digueling discret, là-bas, et l’écho d’un sifflet qui avertit, quand on sait le reconnaître, qu’un troupeau, des silhouettes en djellaba et des myriades d’enfants vont apparaître là où il n’y avait rien.  

Complètement seul…

À part cet appel étrange, là-bas, un long cri qui ondule comme un serpent, qui se répercute de colline en colline, waah-lh’arbi-haaôôô, qui longe les méandres de la rivière et atteint des distances insoupçonnées sans que l’on sache ni d’où il vient ni où il va, à qui il est destiné.

 L’esprit papillon est sorti de son refuge. Un battement d’ailes et le voilà tout près de la toile d’araignée.

— Hé, ho, qu’est-ce que tu fais?

Et lui qui se sait si parfaitement seul, mi-là, mi ailleurs, mi en dedans de lui, il croit un instant qu’elle fait partie de son poème. C’est la première fois qu’il la voit vraiment, qu’il la regarde : Ah, oui ! l’ombre discrète… un chat sauvage …

Elle est au-dessus de lui, deux grands yeux verts dans un tas de chiffons, un geste pudique, la main sur le foulard qu’elle ramène sur son visage. Elle a des sourcils très noirs qui se rejoignent autour de la fibule dessinée sur son front. Dans son regard il y a un mélange bizarre de retenue et d’effronterie, de provocation et de pudeur.

Curieuse, hardie… mais prête à se dissoudre aussitôt, à disparaître, à mourir d’un seul mot.

Elle est presque jolie cette petite femme. En fait, avec son bec-de-lièvre, elle ressemble un peu à ces poissons exotiques qui déposent des millions de petits baisers sur la paroi vitrée des aquariums.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— J’écris.

— Tu écris quoi ?

— Un poème.

— C’est quoi un poème ?

— Euh… les arbres, le ciel…

Les yeux de Habiba volent des eucalyptus aux nuages, des nuages au crayon, à lui, sans bien comprendre. Pourquoi écrit-on les arbres ?

— Vas-tu les mettre dans ton cahier ?

— Quoi ?

— Les arbres !

— Mais non, que tu es bête !

Et pourtant c’est un peu ça. Pendant qu’il explique ce qu’est un poème, la main sur la bouche elle muselle sa curiosité, elle refoule les questions, ça bouillonne, elle voudrait dire…

Comment on t’appelle ? Quel âge as-tu ? As-tu un frère ? Crois-tu en Dieu ? As-tu vu d’autres pays ? Es-tu riche ? Est-ce que tu as des amis ?

Mais elle dit :

— Pourquoi tu écris ?

Et lui, du haut de sa chaire d’humaniste omniscient, avec toute la condescendance de la fonction :

— Ce n’est pas pour quoi, c’est pour qui

— Ah… Et c’est pour qui ?

— C’est pour quelqu’un que j’aime. 

— C’est quelqu’un qui t’aime ? 

— Je ne sais pas. 

— Tu ne lui as pas demandé ? 

— Je ne lui ai jamais rien demandé. 

— Alors c’est que tu ne l’aimes pas assez ! 

Lui, un brin railleur… et deux brins agacé : 

— Et toi, la bergère, qu’est-ce que tu sais de l’amour ? 

La bergère papillon ne mord pas, elle saute du coq-à-l’âne. 

— C’est quoi la musique ? 

— Quelle musique ? 

— La musique dans ta maison… 

— Ah ça… c’est une musique de Bach. 

— De bac ? 

— Oui.

— Ah.

Elle n’avait pas encore vu de bac à musique, mais elle n’ajouta rien. C’est quelque chose qu’elle aurait aussi dans sa maison, un jour. Un vrai bac à musique de Roumi.

— Bon, faut que j’y aille, les chèvres m’attendent !

Elle contourne le jujubier et disparaît.

L’esprit-papillon échappe à l’araignée qui ne sait pas qu’elle est araignée pour un esprit-papillon. 

C’était avant-hier. Hier il a eu la paix. 

Aujourd’hui elle n’est pas là non plus…

Alors il a suivi la piste des clochettes, mais juste comme ça, parce que le poème est en panne, parce qu’il ne comprend pas tout, parce qu’il n’a rien d’autre à faire. Il l’a surprise à la rivière, de l’autre côté, les cheveux dénoués, les jupes relevées aux genoux, les pieds dans l’eau.

Terrifiée d’abord. Puis très fâchée…

Farouche… un chat sauvage toutes griffes dehors…

puis un peu moins fâchée, puis presque plus fâchée.

— Qu’est-ce que tu veux ?

— Moi ? Rien !

— Alors pourquoi tu es là ?

Non, je ne t’ai pas suivie, non je ne te surveille pas, je ne voulais pas te faire peur ! Mais merde, qu’est-ce que je fous là avec cette… cette…

Et voilà, c’est à lui maintenant de se justifier !

— J’étais à la cascade, j’ai entendu les clochettes des brebis, c’est tout, alors j’ai voulu…

— C’est pas les brebis.

— Comment ça, pas les brebis ?

— Si tu es aussi savant qu’on le dit, tu verrais des chèvres, pas des brebis !

— Oh, je sais, merde, c’est pareil…

— Tu sais merde ? Tu sais tout ? Et d’abord pourquoi tu es ici, pourquoi tu n’es pas reparti à l’école de la ville ?

— Parce que c’est les vacances, tiens !

— C’est quoi les vacances ?

Et dire que je voulais lui expliquer un poème…

l
architecte
 

— Est-ce que tu apprends le Coran ?

Tout naturellement, sans qu’il sache par quel détour, on en était arrivé là. Un véritable opus incertum, toutes ces questions imbriquées les unes dans les autres…

L’école c’est comment, les vacances c’est quoi et Pâques c’est qui, les gens c’était qui, et cette fille c’est quoi, oui, la fille aux cheveux noirs, et toi tu habites où, c’est quoi l’internat, c’est comment, et pourquoi…

— Le Coran, oh non… je n’apprends pas le Coran. On apprend des langues étrangères, la géométrie, les sciences…

— Les sciences, c’est quoi ?

— C’est l’étude des pierres, de l’air, de l’eau, des insectes, de la vie, quoi !

— Mais on n’a pas besoin d’aller à l’école pour ça !

— Tu ne vas pas à l’école, alors qu’est-ce que tu en sais ?

Moi, je dois savoir ce qu’il y a dans les livres si je veux être docteur ou architecte, ou autre chose, après…

— Si tu veux être autre chose après ? Tu ne sais pas ce que tu es ? Ton père ne t’a pas dit qui tu es ? Tu es là, tu marches, tu respires et tu ne sais pas qui tu es, où tu vas, après ?!

— Mais…

— Mais rien ! Qui peut savoir qui tu es, toi, si toi tu ne sais pas si tu es docteur ou si tu es berger. Et pourquoi ils voudraient que tu sois docteur après si tu dois être berger. Après… après quoi d’abord ? Et puis après, c’est quand ?

— Écoute, tu ne comprends pas… 

— C’est toi qui ne comprend rien… Tu ne réponds pas, tu dis que tu apprends les sciences et que ça t’apprend la vie…mais tu es là, debout, à regarder autour de toi et qu’est-ce que tu vois ? Tu ne vois rien.

Tu écoutes mais tu n’entends pas, tu lis des livres mais tu ne vois pas l’herbe qui pousse, les fleurs qui font des fruits. Tu ne sais pas ce qu’il y a après !

Moi je sais la fleur, je sais le fruit, je sais le jour, je sais les chèvres… et je sais ce que je suis parce que c’est écrit. 

Pourquoi est-ce que je voudrais être une autre, après ?

— Écoute, Habi… 

— Habiba !… Ouvre les yeux, écoute, sens, goûte, et tu sauras tout ce que tu dois savoir. Baisse-toi, retourne chaque pierre, soulève la mousse, regarde ce qui bouge, ce qui vit, ce qui vole, observe le fourmilion qui creuse son entonnoir dans le sable, soulève l’écorce pour voir le mille-pattes, déplace la pierre pour déloger la couleuvre ou le scorpion, presse la fleur pour sucer l’acide et le sucré, écarte l’herbe pour surprendre la perdrix, couche-toi sur le dos et observe le rouge-gorge, garde le silence, écoute-le chanter et tu trouveras son nid, les oeufs bleus et les poussins gras qui sont un cadeau de Dieu.

 

— Je n’ai pas de temps pour ça, je dois d’abord apprendre un métier, gagner de l’argent, choisir, faire ce que je veux… 

— Ah… alors tu seras riche ? 

— Oui, peut-être… 

— Alors tu auras de la terre, après ? 

— Non ! De la terre, non ! Moi, ce qui m’intéresse, c’est de construire des routes, des villes, des ponts. Pas de labourer la terre… 

— Un homme n’est pas un homme s’il n’a pas de terre ! 

— Mais Habi… 

— Habiba ! Je m’appelle Habiba ! 

— Habiba, un savant, un écrivain, un scientifique… ils n’ont pas besoin de terre pour être des hommes ! 

Mais le couperet tombe, avec un brin de commisération, 

elle conclut : 

— Un homme sans terre n’est rien ! 

Il se tait, pratiquement vaincu, prêt à battre en retraite, mais elle en profite pour asséner le coup décisif :

— D’ailleurs pourquoi veux-tu être architecte, après ?

C’est quoi architecte ? Est-ce que Dieu sait seulement ce qu’est un architecte ? 

Et pouf, l’architecte ! Exit l’après, les sciences exactes et l’architecture. Évanouis en fumée, explosés par le simple bon sens…Adieu ponts, chaussées, gratte-ciels. Entrée des spinulus et des fourmilions, des sauterelles grillées et du lait caillé… Sans parler du chat sauvage toutes griffes dehors.

Comme il n’y a rien à ajouter elle extirpe des plis de son foulard un petit paquet emballé de papier ciré. Une boule un peu collante, quatre dattes mûres, parfaitement molles.

— Tu en veux une ?

Deux dattes chacun. Elle a une drôle de façon de pincer la datte pour en extraire le noyau. Lui tourne et retourne le fruit dans sa bouche avant d’en souffler le noyau à six pas, comme avec une sarbacane.

Ils rient.

Elle se lève :

— Viens, je vais te montrer quelque chose… et elle l’entraîne à quelques pas de là, près d’une talle de palmiers nains. Elle s’agenouille, écarte avec précaution un bouquet de palmes miniature bardées d’épines jaunes, en saisit le coeur et le tranche à la base d’un coup de couteau, une espèce d’Opinel à la lame branlante mais affûtée comme un rasoir.

Elle refend le coeur par le cul, délicatement, pour l’ouvrir comme une huître. Et là au milieu, gros comme un doigt, un superbe ver blanc nacré, rond, dodu, qui se tortille, un foetus extirpé de son ovaire de chlorophylle sucrée.

Elle exulte, la proie gigote entre ses doigts.

— Tiens, c’est bien meilleur qu’une datte.

— Non, merci !

— Mais si, goûte-le, c’est très bon !

— Non, non… vraiment, toi, vas-y ! 

Alors elle croque la datte vivante et ça explose dans sa bouche, ça gicle vert-jaune, ça remue, c’est délicieux, elle se lèche les lèvres, s’essuie sur la manche, aller-retour.

Elle pouffe derrière sa main, c’est Épicure enfant.

Le fou rire, tous les deux, puis : 

— Tu vois ? 

— Quoi ? 

— Le ver de doum… 

— Oui ? 

— Il n’y en a pas dans tes livres !

CQFD.

Bonne lecture mes amis. Courage aussi, la météo annonce encore quelques jours de giboulés de Mars et puis viendra le mois ou l'on pourra s'habiller comme il nous plait.

Votre toujours MICHEL

 

 

 

17 mai 2012

Marrakech et le Sud et HABIBA 8

Bonjour ami(e)s lecteurs..En ce jour d'Ascension, c'est aussi, en Allemagne, jour de "Fête des pères". Le temps est instable, le ciel passe rapidement d'un "grand bleu" à "gris perle". Il faut avoir en permanence une petite laine à portée de main, car dès que Phébus est caché, un vent frais nous fait frissonner.

Mais ça c'est chez moi, en Rhénanie Palatinat... D'autres, comme je vous l'avais dit il y a une quinzaine de jours, rentrent de Marrakech et du Sud marocain.

Avant d'aller plus loin dans l'édition des photos ramenées, je vais digresser  " Pour nous qui avons vécus à Marrakech ou dans le sud du Maroc, il est normal que nous ayons envie de retrouver nos racines. Nous nous réjouissons toujours des photos rapportées par l'une ou par l'autre et nous faisons des projets pour pouvoir y retourner. Mais le couple à qui je dois ces photos et que je remercie chaleureusement ici, n'est pas Marrakchis. Ils ont découvert Notre Belle Ville parce qu'elle a été amené à lire Notre Blog....Elle y est allée une première fois et maintenant, sous le charme, elle multiplie les retours vers Marrakech. La preuve qu'on peut devenir marrakchis à tous âges".

J'apprends à l'instant que notre ancien président s'y trouve avec sa famille....Tiens il a oublié de m'emmener!!!!!

Voila donc les photos promises....J'ai intentionnellement zappé la photo de la piscine de leur hôtel.. C'est un hötel... C'est la piscine....C'est pas vraiment MARRAKECH

Tout d'abord "L'avenue Mohamed VI", belle artère, fleurie? qui semble bien entretenue et qui n'existait pas dans notre adolescence.

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Une photo traditionnelle, mais qui nous fait toujours quelque chose. Surtout quand je vois le prix d'un bougainvillers en pot dans une jardinerie européenne.

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Lors de la promenade dans les souks, Yassine, "le Marchand de Tapis" a proposé d'échanger Madame contre 30 dromadaires. Vous surprendrais je en vous disant que Monsieur  a refusé...

En fait il n'y avait pas assez de place dans l'avion du retour (LOL)

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Puis nos amis se sont rendus dans le sud, vers Ouarzazate....En chemin ils ont fait ces découvertes.

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Village sur les contreforts de l'Atlas qui se confond avec la terre.

Mais ils y ont aussi trouvé :

Des coquelicots sur les bords de l'Oued AMESKAR

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Un peu plus loin, des Iris sauvage

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Et l'eternel compagnon de nos jeux "au bled"

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Encore merci à voux deux "marrakchis d'adoption". Si vous me faite parvenir d'autres photos souvenirs, je les éditerais dans le prochain article.

Et la route du Tichka... Elle continue à faire remonter des souvenirs. C'est notre gentille mamie PAULETTE qui m'a fait parvenir ce courriel.

 Que de souvenirs avec cette route du Tichka pour la 1ère fois en Mars 46 avec mon mari mon fils de 1 mois et la nuit .

En arrivant à Imini  j’ai dit au chauffeur  (Durand) je ne vais pas plus loin je repars avec vous. Il m’a expliqué qu’il n’y avait plus qu’une dizaine de kms  et je n’avais pas vraiment le choix.

La photo date de 1980 sur la route du Tichka  retour en voyage avec les amis de Gironde. Meknès Marrakech Boutazoulte  Ouarzazate Taroudant Agadir Tiznit.
 
Sans titre
Voyage en voiture depuis Mantes mi novembre  mi décembre et il faisait très beau.  Je vous embrasse   Mamie Paulette.
 
Merci à vous mamie Paulette, de nous être toujours fidèle.. Je vous espère encore longtemps parmi nous avec des anecdotes à nous faire partager.
 
Comme je n'ai personnellement pas grand chose à vous narrer sur marrakech , je vais me contenter de vous offrir une fleur de mon jardin...Une magnifique Clématite...
 
clematite
 
Je ne vais,bien sûr, pas oublier de féliciter Notre Jean Marc, heureux nouveau grand père, pour l'arrivée dans sa vie de la petite Sarah....N'oublie pas l'ami de lui raconter des histoires de notre pays... Pour que la tradition se perpétue....
Et puis comme lui, faites une chose qui me remplira de plaisir. Je vais maintenant faire un "Copier-coller" des deux chapitres suivants d' HABIBA... Elle va continuer à découvrir le monde sous la plume de Jean Frédéric. Ce que je voudrais c'est que TOUS CEUX qui viendont lire la suite du roman laisse une trace de leur passage sur le Blog. J'aimerais pouvoir dire à JFK combien Habiba nous plait. Alors... Juste un mot en cliquant sur "commentaire" à la fin de cet article. Merci d'avance.....
Bonne lecture.
 

sacré scarabée

C’est un vendredi tranquille.

On entend les clochettes des chèvres de l’autre côté du talus. Grand-mère Amina est assise sur la souche, le menton posé sur la houlette. Elle est penchée en avant comme pour surveiller la rue de son moucharabieh, mais il n’y a ni rue ni moucharabieh.

Dans la côte qui mène à la prairie, au coin du sentier des garennes, Fils-de-Roumi, accroupi, short de toile beige et chemisette blanche, observe quelque chose qui bouge entre ses pieds nus.

Un scarabée taillé comme un petit rhinocéros se bat contre une boule deux fois plus grosse que lui.

Le scarabée pousse sa boule de merde sur la route que d’autres scarabées ont creusée de leurs milliers de pattes en poussant des milliers de boules de merde pendant des milliers de siècles. En fait, d’après Carl von  Linné, un célèbre naturaliste du XVIIIème (le siècle, voyons, pas l’arrondissement !) les bousiers existent depuis qu’on a inventé la merde.

Le bousier, donc, pousse- han -tire sa sculpture sphérique comme un poivrot traînerait son copain saoul. Son île au trésor, sa caverne d’Ali Baba, c’est le piquet où est attachée la mule parce que le crottin – on l’aura deviné – se trouve généralement à l’arrière des mules. De cette sorte de crottin qui fera des cocons parfaitement ronds parfaitement tièdes et parfaitement confortables pour les bébés-bousiers.

Il faut savoir (re.: Carl von Linné) que le bousier ne mange pas le précieux crottin,  beurk, mais il se roule un  nouveau berceau pour bébé-bousier après chaque copulation. Une pouponnière bio dont les bébés-bousiers pourront se délecter en grandissant, miam, miam.

 

Ceci dit, c’est toute une balade pour un berceau… une marche forcée de cinquante kilomètres-homme avec une boule de trois mètres par deux cent kilos qui ne demande qu’à repartir dans l’autre sens. N’importe quel autre sens.

Le scarabée se déplace à reculons (ou de gauche à droite, en biais ou vers l’avant, ça dépend) la tête en bas, la corne au sol et les fesses à l’air, les pattes postérieures plantées sur le haut de la sphère qu’il manipule comme une tricoteuse qui rembobine sa laine.

Parfois ils sont deux, cul à cul sur la même pelote, tirant à qui mieux mieux, chacun de son côté, comme deux chiffonniers tombés sur une vieille couette.

Il leur arrive même de tirer dans la même direction, d’où l’illusion qu’ils peuvent parfois s’associer dans l’entreprise, mais non, c’est tout simplement un bousier qui essaie de voler la boule de l’autre bousier.

Très humain le bousier, finalement !

Et ça butte, ça contourne, ça trébuche, ça cul par-dessus tête et tout le paquet, boule, pattes, cornes se retrouve un peu plus loin, un peu plus bas. C’est tout bon si c’est la bonne destination mais non, voila qu’ils décident de remonter la pente…

A quoi ça pense, un scarabée sacré ?

Vue de tout en haut, je crois que l’humanité ressemble pas mal à ces Sisyphe tire-merde qui tournent en rond, creusent un trou,  puis un autre, puis un autre, chaque matin et suivent les yeux fermés le premier connard qui prétend leur montrer le chemin.

En quittant l’arène des bousiers Fils-de-Roumi a repéré le gros tas de chiffons sur la souche. Un instant il a cru à une farce mais non, le tas de chiffons respire, il bouge et renifle.

— Habi, hô-ô !

Le tas se retourne.

— Oh, merde… C’est la vieille !

Il aurait dû s’en souvenir. Le vendredi c’est le jour du curé, et le jour du curé c’est aussi le jour du souk.

Le Hadj, Lalla Zouina et Habi vont passer toute la journée au marché. C’est la grand-mère des montagnes qui garde le troupeau, faut bien qu’elle serve à quelque chose. Quant au curé, puisqu’on en parle, c’est son jour gras. En effet chaque vendredi, le  respectable prêtre visite ses ouailles pour un brin de conversation et, immanquablement…

— Tiens ! Mais entrez donc, mon père, il doit bien rester une ou deux tranches de gigot pour égayer votre carême ! Un petit coup de rouge, en attendant ?

Comme l’appétit du saint homme se double parfois de débordements affectueux, Fils-de-Roumi a pris l’habitude de s’éclipser dès son arrivée pour échapper aux mains baladeuses du type caché sous la soutane.

La grand-mère Amina, on la voit rarement. Elle vit recluse dans sa noualla, un capharnaüm de boîtes, de bidons et de casseroles, de paniers percés, de fourches édentées, un ramassis de vieilleries, héritage d’une vie d’expédients, de petits miracles quotidiens, de survie.

Elle ne parle pas, elle ne parle plus à personne. Sauf avec Habi. Il faut dire qu’elle fait un peu peur avec son allure de sorcière du désert, la bouche repliée en dedans, des mains osseuses, tannées, des doigts noirs d’usure, de crasse et de henné et puis ces yeux étranges, un peu fous, comme des yeux de crapaud.

En plus, la vieille Amina, c’est prouvé, enfourche son balai au crépuscule, cavale sur la crête de la nuit et fait des huit entre la lune et la montagne.

Elle hurle aussi avec les chacals.

— Hé, la vieille, tu crois qu’il va pleuvoir ?

L’amadouer ? Tu parles !

Il aurait aussi bien pu l’apostropher en volapük sur le phénomène métamorphique des scarabées en rut…

Elle lève les yeux vers le bruit, regarde à travers lui pendant cinq secondes d’éternité, se soulève en prenant appui des deux mains sur sa houlette, comme si elle voulait la planter dans le coeur de la prairie, tourne le dos et, parlant chèvre, allez, en avant, les putes !  elle remet ses bêleuses en marche vers l’ouest, rien de nouveau.

— Hé, hô ! 

…mais il est dit que le dompteur de scarabées ne fera jamais partie de son univers. 

Un jour il l’avait croisée sur le sentier d’en haut et elle avait littéralement dégainé sa main-de-fatma, pour la dresser devant elle, devant lui, entre le diable et la sorcière.

La main-de-fatma c’est l’arme absolue, le grigri anti-tout, tout ce qui n’est pas bon ou de la bonne couleur, tout ce qui n’est pas halal , les Roumis, le mauvais oeil, les mouches dans le lait, le ver dans le fruit et les hommes en général.

Avant de disparaître en contrebas Fils de Roumi la vit se pencher sur le côté, un pouce sur le nez, la main en cornet, et ffrrrt ! envoyer un puissant jet de morve à trois pas devant elle avant de se frotter énergiquement le visage dans la manche.

  La mer

— Tu as déjà vu la mer, Habi ?

— C’est quoi, la mer ?

— Bien… c’est la mer ! C’est… le bout de la terre. Si tu montais sur la montagne, là-bas, tu verrais la mer.

— C’est comment ?

— C’est… c’est quand il y a de l’eau partout, de là à là, de tes pieds jusqu’au ciel, tout autour, de l’eau verte, ou grise, ou bleue, ça dépend des jours, de l’eau qui se creuse et qui se gonfle comme des milliers de ventres de vaches qui respirent, de longues vagues de ventres avec des crêtes de fourrure argentée, des langues qui  viennent de loin, poussées par le vent, encore et encore, comme pour te lécher les pieds aussi loin que tu voudrais fuir. Et puis les ventres explosent sur les rochers, ils rampent sur le sable et ils s’épuisent mais d’autres arrivent pour recommencer et recommencer encore.

— Est-ce que c’est méchant, la mer ?

— Parfois la mer est en colère, elle change de couleur, elle s’assombrit, elle devient noire et dure. On ne sait plus où elle finit et où commence le ciel, c’est un grand mur de vacarme et de désordre, un énorme tourbillon de  fureur et les mouettes virevoltent et crient, et tu n’es rien, à peine un brin de paille, un coquillage brisé, une bulle fragile devant toute cette force du monde. Et elle attaque et elle mord la pierre et elle emporte les bateaux. Et  elle rejette les poissons et les hommes qui vont mourir sur le sable.

Habiba écoute, les yeux fermés. Elle voit. Un charivari de ventres de vaches noires avec des crêtes de fourrure argentée qui tuent les bateaux.

— Mais le plus souvent la mer est douce et calme comme une valse, elle te murmure des mots de mère à l’oreille, elle te berce sur son sein, elle lisse le sable tiède d’une caresse infinie et alors tu peux marcher sur les petits volcans de bulles, escalader les rochers chevelus, traquer les crabes qui explorent les trous et s’enfuient dans tous les sens sans te lâcher des yeux.

Et tu vois danser les crevettes de cristal suspendues au centre d’un théâtre de coquillages multicolores et puis les petites pieuvres qui font le grand écart derrière un pet de fumée noire et les rascasses qui déposent un baiser sur chaque escargot, sur chaque étoile, sur chaque galet.

 De ventres de vaches argentées avec des crêtes de fourrure, noire, des bateaux qui tuent les pieuvres  chevelues, des rochers de fumée avec des crabes qui explorent le trou de ses yeux…

— Et parfois la mer sent le brouillard, le sang et le feu, ou bien l’air d’ailleurs et le sel qui sèche et les bulles dans les algues…

— Je ne veux pas connaître ta mer, je… je ne veux pas sentir l’odeur du feu, je ne veux pas voir tous ces ventres.

Moi, je suis une fille de la terre, je peux marcher sur la terre et m’abriter sous ses arbres, je connais tous les sentiers, je peux fouler les chemins infinis que Dieu a dessinés sur la plaine et au pied de la montagne, des chemins dont on ne sait pas où ils commencent, où ils finissent, des chemins qui seront encore là demain et tous les demains de demain.

— Tu sais, la mer n’est pas l’ennemie de la terre, c’est sa soeur, une des parties du monde.

Il y a la terre, le ciel et la mer. Comme il y a les hommes et les femmes, comme il y a les arbres, les fleurs et les oiseaux.

C’est pareil.

— Non ! C’est pas pareil ! Nous on marche sur la terre, on vit sur la terre. On se couche dans la terre et on devient terre, sous la terre… Et toi, est-ce que tu peux marcher sur la mer ?

Oh non ! Pas ça ! Pas maintenant ! 

— Tu devrais quand même voir la mer un jour, l’écouter, la sentir. La mer c’est si… enfin… c’est la mer, c’est tout !

— Les chèvres de mes chèvres brouteront encore le long des sentiers de la terre bien après que tu aies fini de vider ta mer. Moi, ce que je veux voir c’est la ville. Le Hadj a dit…

Elle ne disait jamais Bouya, mon père. Le père, le guide, l’autorité suprême, c’était toujours Le Hadj.

— … Le Hadj a dit qu’il nous montrerait la ville, bientôt, à Lalla Zouina et à moi.

Exaltée, presque frénétique, maintenant elle martelait ses genoux de ses poings :

— C’est la ville que je veux voir ! La ville !

Puis soudain :

— Tu y vas quand, toi ?

— Bientôt.

Voila chers amis, l'aticle d'aujourd'hui se termine ici. Je vous souhaite une bonne fin de semaine et espérant que vous "Les actifs" (Oui oui il y en a encore, des jeunes..) pouvez faire le pont et que la météo vous permettra d'en profiter pleinement.

Votre Toujours MICHEL

 
 
27 juillet 2012

De la fraicheur, un album photo et HABIBA 13.

Une semaine  pleine de beau temps... Dans notre région c'est quasiment exceptionnel. Nous avons déjà eu tellement de mauvais jours en juillet. Même certains soirs nous avons été tenté d'allumer un petit feu.
Bien sûr, maintenant qu'il fait chaud, il fait presque TROP CHAUD, nous avons donc choisi PAULA et moi d'aller faire la promenade du soir sur une petite route ombragée et qui suit un ruisseau à l'eau fraîche.

J'avais emmené mon appareil de photos et je vous offre quelques images de cette sortie..

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De l'ombre ....

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et de l'au fraiche.

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Toi tu fais ce que tu veux, mais je me baigne..

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N'insistes pas... je ne veux pas sortir.

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Moi j'aurais bien piqué une tête dans ce joli plan d'eau.

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Certains d'entre vous sont déjà partis en vacances et en sont même revenus. C'est le cas de notre ami MARCEL, l'initiateur des "petits cailloux blancs" qui de retour à la maison m'a fait parvenir ce courriel accompagné d'une vieille photo...

 Ami Michel 

Je suis rentré de vacances cette semaine et  comme Claude Martinez m'a fait passé cette photographie je m'empresse de te la transmettre en étant certain qu'elle te fera plaisir .Je saisi l'occasion pour te remercier encore une fois pour ton blog. J'ai, pour le fun, relu quelques pages du blog , c'est une mine.
 
Conseil_de_r_vision___MARRAKECH_classe_46
 
Vous allez reconnaître quelques uns de vos amis, copains, camarades de classe ou voisins...
Laissez nous des noms en commentaire.
 
Claudine qui a vécu à Marrakech sur la BA 707, a fait comme tous les autres. Elle y est retounée et pour notre plus grand plaisir elle m'a fait parvenir ses photos....
Ce sont souvent les mêmes, mais comme je le disais à Gérard qui a publié un album concernant Marrakech sur sa page facebook, ces photos ravivent en nous des souvenirs enfouies dans nos coeurs et nos mémoires..
Comme il y a 23 photos, j'ai fait un album intitulé "LES SOUVENIRS DE CLAUDINE" que vous trouverez dans la colonne de droite. Allez y et dites nous ce que cela vous rappelle. Merci pour elle.
 
Et Maintenant quelques chapitres supplémentaires de notre petite princesse HABIBA.
 
sidi omar

Le profil aquilin de la Toubiba se découpe en contre-jour sur la baie vitrée du salon. Portable à l’oreille :– C’est l’hôpital , murmure-t-elle.

Comme si elle avait à se justifier. Derrière elle, dehors, une femme avec un énorme ballot sur la tête trottine sur fond de figuiers de barbarie. 

Un vénérable barbu enturbanné, posé en amazone sur les hanches de son bourricot, suit la femme au ballot. Il a un bras en écharpe, brandit une ridicule baguette de chef d’orchestre, et chantonne une rengaine du genre un éléphant, ça trompe, ça trompe…en tapotant le cou de son destrier.

Magnifique, l’immense hiatus, les dix siècles d’infini, entre ce couple préhistorique et la modernité de la Toubiba !

 Une voix hèle l’équipage. C’est Caporal Latifa. Hadija aurait besoin d’un ou deux poireaux, d’une poignée de haricots verts, une pastèque et aussi une poule pour demain.

 D’un bref Hô-ô, le vieux stoppe son quadrupède et plonge dans la double poche de son berda, une sorte de puits à la générosité inépuisable. Deux poireaux, les haricots verts et une belle pastèque, voilà !

 Latifa, le butin enfoui dans son tablier, l’invite à entrer :  

– Alors, Sidi Omar, tu viens prendre le thé ? 

– Non, merci. Tu comprends…  

le vieux n’a vraiment pas le temps de descendre de son âne, il faut qu’il retourne à Benslimane. Il pense y arriver avant la nuit. En vérité, il aurait bien donné son bras valide pour un verre de thé avec le caporal mais voilà, on ne fraye pas avec des femmes seules quand on est un type respectable, m’explique la Toubiba.

Le ballot, la bourrique et son cavalier ont dépassé la bergerie quand ce dernier se retourne encore et crie :

– Hé-ho, Lalla Latifa ! Si tu as besoin d’autre chose pour demain, tu me rappelles !

Je m’étonne :

– Comment pourrait-elle le rappeler ?

– Mais… sur son portable, évidemment !

J’aurais dû m’en douter !

Le vieux sur son âne, la femme au fagot… une image biblique, dring - drinnng ! mon esprit vagabonde :

C’est Joseph, il est arrivé le premier à l’étable, il s’impatiente… Les rois mages traînent en arrière, on ne les voit plus. Il saisit son portable, l’ouvre, slac, pianote une croix, en haut, en bas, une fois à gauche, une fois à droite, amen, et dans le lointain la glorieuse sonnerie, les trompettes de Zarathoustra…

« Allo ! Balthazar, c’est toi ? Oui, c’est Joseph… oui… ça va ! Marie aussi, ça va ! N’oublie pas la myrrhe ! »

Souvent, quand j’ai l’esprit vagabond, je ris tout seul.

Caporal Latifa croit que je me moque d’elle, remonte son foulard sur le visage, marmonne un commentaire et s’éloigne avec son bouquet de poireaux.

Un téléphone sonne, c’est Zarathoustra… je ne rêve pas.

Non, c’est la fille du vieux qui vérifie si le vieux est bien passé, si tout est en ordre. Oui, tout va bien, il est en route. Leila me prend à témoin :

– Il lui reste encore quatre heures de route, quatre heures à haranguer son bourricot avant d’arriver chez lui… C’est quand même renversant, à notre époque !

Je pense à la boutique-bourricot, au téléphone qui sonne du Strauss dans le burnous du vénérable barbu. C’est ça qui est renversant, non ?

Le tajine de garenne au boulaouane.Je craignais que mon statut de visiteur distingué  ne me condamne à dîner seul à la table d’honneur mais la Toubiba, malgré les gros yeux du Caporal, m’a invité à me joindre à ces dames, à l’office, cet espace à la vocation indéfinie. De mon temps on y rangeait chaudrons et ustensiles, la baratte à beurre, le tonneau de choucroute, le linge de maison et la vaisselle, c’était le garde-manger, il pouvait servir d’abattoir ou de jardin hydroponique (1), on y déjeunait bien sûr mais, grâce à la table de monastère qui en occupait le centre, c’était surtout le forum familial, une sorte de place du village où se réglaient les problèmes quotidiens.

(1): Se dit des cultures pratiquées sans terre, avec le seul apport de solutions nutritives. (Note de Moi, car je ne connaissait pas le terme.

Quant à la cuisine, spacieuse, rustique en tout et grossièrement pavée, elle n’a pas été modifiée et devrait encore plaire aux cuistots les plus difficiles. Du grès et du béton pour les paillasses, un billot de bourreau, un évier taillé pour y épiler un cochon, des appareils à cuire à la broche et à l’étouffée, tout invite à peler, plumer, pétrir et tremper ses doigts dans la sauce.

Il n’y manque que le vieux frigo à pétrole qu’on a remplacé par un beau parallélépipède en acier inoxydable. Après quelques minutes de gêne réciproque, comblées par des oh ! et des ah ! dévolus autant à la géographie de l’endroit qu’au parfum des mijotés, la discussion que j’avais interrompue reprend entre la Toubiba et chef Hadija.  

– Un tajine pour demain, oui ! Et pourquoi pas ton mrouzia (2) , tu le fais si bon. Et, tiens, on pourrait commencer par une petite b’stila. Ton vieux marchand va te trouver deux ou trois pigeons, allez ! Je suis sûre que monsieur Paul… 

– Le chibani, Leila, le chibani ! C’est quand même plus cordial que Monsieur Paul Henry !

 La Toubiba se tourne vers moi en souriant : 

– J’en discuterai avec Myriam, il nous faut avoir son avis sur le sujet. Nous parlions de faire une b’stila pour demain, qu’en pensez-vous ?

 – Oh ! J’aimerais bien ! La pâte feuilletée, les amandes, la cannelle… c’est un plat de roi !

 – De reine, Monsieur Paul Henry, de reine et de cuisinière inspirée !

 – Je n’en doute pas ! D’ailleurs, vous-même, n’êtes-vous pas reine et cuisinière ?

 – Reine, je ne crois pas, mais cuisinière, ça, non ! Sans ma bonne Hadija, j’en serais réduite aux légumes crus et aux biscottes trempées dans le café !

  – Vous exagérez !

 – Oh que non ! Mes parents adoptifs avaient confié tout un pan de leur vie domestique à des prêtresses pour qui le paradis était un marché, leur chapelle une cuisine et leur mission sur terre l’élaboration de plats raffinés pour une petite fille gâtée.

 J’ai été très, très gâtée, vous savez !

Non, je ne sais pas… des parents adoptifs ? Et madame Chkoune ? Je suis un peu perdu dans la généalogie de la Toubiba, mais elle est lancée :

– On les appelait les dada. Dada, c’est plus joli que maître queux, non ? Il y avait dada Zohra, la rouleuse de couscous, et dada Hamra, dada la Rouge, parce qu’un jour elle avait égorgé un mouton. Elles pouvaient rester accroupies toute la journée à rouler la semoule, mélanger les épices, griller des piments ou compoter des clémentines au gingembre.

Elles savaient tout faire, le méchoui à l’étouffée comme on le fait à Fès, le tajine aux dix saveurs de la petite tribu du Tichka, la harira des nuits de ramadan, et même récolter le miel sans bousculer les abeilles.

– Vous étiez à bonne école, finalement !

– Pas du tout ! La cuisine était leur chapelle, mais une chapelle de cloître, inaccessible au commun des mortels. Il n’aurait pas fallu les déranger pendant qu’elles officiaient.

le tajine

Quant à leur demander de révéler un de leurs secrets, c’était comme s’adresser à un mur ! Deux vrais dragons, nos dada, et si dévouées… Elles doivent concocter des mijotés divins dans les cuisines du paradis, aujourd’hui !

Un temps… puis, haussant la voix vers les deux femmes qui s’affairent aux fourneaux :

– Heureusement que j’ai mes amies pour me chouchouter !

– Hadija va faire Mrouzia, demain !

Malgré sa réputation de commère intarissable je ne l’avais pas encore entendue, la bonne Hadija. Je l’encourage : 

– C’est quoi,  Mrouzia, madame Hadija ?

Elle se redresse, elle rajeunit de dix ans, la bonne femme ! Ses yeux brillent, c’est Ferran Adrià sculptant trois bulles moléculaires pour un parterre de disciples toqués dans un langage international :

 – C’est tajine le mouton, sucré le miel, c’est beurre, le raisin, les amandes, du cannelle et un chouia ras-el-hanout, c’est trois heures le fourneau, c’est, ah ! c’est… tajine ! Allez, toi, demain : mrouzia !

Et pendant qu’elle m’explique, elle roule, elle plie, elle malaxe, elle touille… De grands gestes, des bras ronds, pleins comme des mortadelles, des mains fortes, grasses, et des doigts dodus avec des petites fossettes à chaque articulation, des doigts assez barbares pour démembrer une poule ou arracher une tripe, des doigts tendres pour les petits farcis, des doigts qu’elle suce, pour assaisonner.

 Leila interrompt la démonstration :

 – C’est bon, Hadija ! Ton lapin… il devrait être prêt, non ?

 Le gentil berger avait apporté un lapin piégé près de la bergerie. Il pensait qu’un tajine de lapin aux raisins verts ce serait bon pour mademoiselle Myriam.

On sait depuis toujours que les gentils bergers sont tous amoureux d’une inaccessible princesse.

 Latifa nous a servi un vin gris qui, nous explique-t-elle, vient du bled aux nuits fraîches où le soleil se repose l’aprèsmidi avant d’oser escalader les contreforts de l’Atlas. Nous trinquons donc aux vignes de Boulaouane, au soleil de l’Atlas et au garenne au verjus.

La soirée avance.

Ces dames échangent sur des sujets dont l’importance m’échappe. J’ai décroché. En fait mon spleen, cette angoisse que je cultive comme un chagrin secret, je crois en avoir trouvé l’origine. C’est l'absence d’Alfred.

Il farfouillait dans toute la cuisine, Alfred. Sous la table, derrière les paniers, la baratte, jusque entre nos orteils, il farfouillait à la chasse aux miettes.

On l’aimait bien, le vieil Alfred. Il souriait tout le temps, malgré sa patte folle. Oui, il ramait large de la gauche, comme un corsaire à jambe de bois.

Mais, comme tous les canards hilares, il avait quand même fini en canard rôti, sur un lit de petits navets au caramel.

Mektoub !

 
shéhérazade

Je suis bien sur ce canapé. La Toubiba est belle, l’enfant assoupie. Une pause… un silence à peine ébréché par le crépitement du feu dans la cheminée.

La lune s’est levée, un rayon roux s’est glissé par le vasistas et silhouette la théière qui fume encore. Dehors, un chacal hurle un amour incompris. Le vieux chien ronchonne entre ses pattes, il a le rêve agité.

Mon père est mort ici, il y a si longtemps. D’ici, ils sont tous partis, ils n’ont laissé que des pierres, des rancoeurs et des larmes. Ils étaient sourds aux au revoir et ne se sont pas retournés sur les mouchoirs. Ils se sont réfugiés dans leurs nouvelles prisons et commencé à mourir.

Moi, on m’a dit fils de roumi, un roumi pas vraiment roumi, un marocain pas marocain, et quoi d’autre… oui, le pied noir, in’haldin babak.

Moi, je ne suis pas né étranger, je suis né berbère le jour où j’ai compris que le nom du pays, la voix du muezzin, les poussières de soleil et la couleur du henné avaient fait de moi l’homme que je suis.

Moi, je sais qu’Allah est grand et que, lui aussi, permet à ses ouailles de se faire égorger pour une douzaine de vierges et quelques indulgences.

 Moi, je n’ai rien demandé, ni vierges ni indulgences, je suis d’ici, juste d’ici, je suis fait de la terre d’ici et mon sang a la couleur de la terre d’ici.

 Je suis d’entre les schistes et les figuiers, je suis des racines de l’eucalyptus, je suis du monde des courlis, un disciple du spinulus, ce criquet à la Botero, ce bouddha béat, placide, gros d’herbe et de rosée, et gros de sagesse.

En descendant du taxi, le voyeur que je suis s’était mué en pèlerin. Je croyais atteindre une sorte de bout de route, un terminus familier, mais cette maison ne parvient pas à s’imprimer à l’identique sur l’image qui sommeille dans mon subconscient.

J’ai, c’est vrai, malgré les coussins aux papillons et les complaintes d’Oum Kalsoum, essayé de superposer mon vieux film en accéléré, la vie, les cris, mes frères et soeurs autour de la table, le couscous dominical, le canard boiteux devant la porte, et les odeurs…

J’étais persuadé de pouvoir retrouver ces odeurs qui imprégnaient tout, différentes avec les saisons, les fleurs du printemps, l’eucalyptus des nuits chaudes, le jasmin du crépuscule, le moisi de novembre.

Mais, las, je ne reconnais rien, ni les odeurs, ni l’atmosphère. La maison a été remaquillée, habillée en sultane orientale,parfumée à l’encens. Elle chante une autre langue et ne me parle pas.

Et puis il y a ce velours bleu, les dorures, cette Shéhérazade en Madame Récamier alanguie sur les coussins, l’enfant à ses genoux, le chien endormi… C’est un monde où je n’ai pas de place. Ce pays ne me rejettera pas une autre fois. Je ne suis plus d’ici, je suis chez elles. Je ne peux m’inscrire dans leur histoire ni violer le temps.

Pendant un moment j’ai cru pouvoir vivre de nouveau, de nouveau respirer l’air d’ici, boire cette lumière et écrire le temps qui passe. Sur la table il y aurait eu une vieille Remington avec des  e et des a qui bouchent et une clochette qui aurait tinté au bout chaque de ligne. Il y aurait aussi eu un chien qui ronfle, un gros bouquet de romarin et une odeur d’andouillette grillée.

 J’aurais été un écrivain d’un autre siècle, un incorrigible bohème et un alcoolique heureux. 

Mais voilà, il est tard, j’ai trop de temps perdu dans une autre bulle, je ne saurais même plus apprendre.

Ah, boucler une vie brouillonne dans l’amphore de Diogène ! Y consacrer le temps qui me reste à une oeuvre tout à fait inutile. Je réinventerais l’alchimie pour extraire l’élixir du bonheur de la mouette rieuse, j’apprendrais le russe, je taillerais un cube de grès rose dans un cube de grès rose et je bricolerais une machine à andouillettes…

Mais voilà, il est tard, j’ai trop de temps perdu ! 

Comment c’était…- … ?

 Comment c’était, à votre époque ?

 C’est Shéhérazade, je la croyais endormie. Je dégringole de la machine à remonter le temps.

– Comment c’était quoi ?

– Ici, les gens… comment c’était, il y a cinquante ans.

– Comment c’était…

Comment c’était ? Je ne sais pas. C’était bien, c’était heureux. Vraiment heureux ? Je ne sais plus. Ça sentait bon. C’était dur, parfois. C’est si loin, si différent, quoi !

– Franchement, je ne sais plus. Mon regard a changé !

Dans ses yeux il y a un doute, peut être même de la dérision pour cette tentative de noyer… mais de noyer quoi ?

Un soupçon… mais un soupçon de quoi ?

Comment lui expliquer…

Et puis il y a ce maraîcher qui reçoit ses commandes de  poireaux par  sms  mais trottine quatre heures sur sa bourrique pour les livrer !

Je ne comprends pas. 

Le frigo dernier cri posé de guingois sur un pavé de galets, les poules qui chient sur la terrasse, cette maison grimée en bordel oriental !

Je ne comprends pas.

Tout est si anachronique !

Moi j’habite le siècle d’avant, je vais pieds nus, je me baigne à la cascade, les chèvres grimpent dans les arbres, le soleil sur le champ de moutarde, les enfants dans les blés, l’alouette, les grillons, le jasmin… et le soir, une fugue de Bach ! C’était ça,  à l’époque, c’était comme ça, mon pays .

 – Différent, Leila, oui , enfin… je ne sais pas, je ne sais plus. C’était moins compliqué !

 il y a toutes ces questions qui disent qui tu es et tant de réponses qui n’ajoutent rien. tant de questions qui sont toi et tant de réponses que tu n’écoutes pas

La nuit s’est ancrée sur la terre.

Il y a du noir frangé de bleu tout autour, au-dessus, partout, du bleu noir, des étoiles, une mer de ciel. Il y a des souffles, un gémissement,  ça hulule. Une vague lueur auréole le haut de la colline. Une chèvre chevrote. Cauchemar de chèvre. Et ces parfums de nuit, ces odeurs qui s’additionnent, fleurs fanées, herbe écrasée, poil de tomate, beurre de trèfle, vent de purin…Avant , j’étais entouré, protégé par ces rangs d’eucalyptus alignés comme des poilus de Buckingham, des flèches de cathédrale soutenant le ciel, des remparts qui ceinturaient l’horizon et repoussaient les méchants, d’immenses javelots qui jaillissaient du noir, en noir sur noir, et fonçaient vers la voûte bleue percée d’un million de lucioles.

 Il n’y a plus rien, plus rien de ce vertige, que ce vide infini où même les étoiles ne me reconnaissent pas.

 Un jour je parlerai dix langues, je visiterai Cassiopée, je chevaucherai le chariot de l’Ourse et je disperserai les  poussières d’Orion. Je serai troubadour et je raconterai partout le voyage des étoiles filantes. Et je parlerai à Dieu.

Ce bled m’a instillé un poison de bled dans les veines, un poison dont je ne guérirai plus.

Un ricanement dans l’ombre.

Une silhouette, je ne vois pas bien, un homme, grand, il avance d’un pas, il est maintenant dans la flaque de lune : le portrait de mon père s’est détaché du mur et s’est encadré dans la porte ouverte. Il ne parle pas. Il ne m’a jamais parlé d’ailleurs, pourquoi le ferait-il aujourd’hui.

Juste un ricanement.

C’est étrange ce retour en arrière, je n’étais pas préparé. C’est comme de revenir sur quelques pages après s’être assoupi sur un bouquin. On retrouve un inconnu familier, on traverse un tunnel dont on connaît déjà l’autre bout.

Je voudrais lui demander… je vais lui dire, tu sais… je l’ai fait, tu vois… mais voilà que le marchand de légumes l’a chassé pour s’installer dans son cadre, il se tourne vers le porteur d’eau, leurs lèvres bougent, je n’entends rien, sinon ce bruit de dégluti dégoûtant, le glouglou de la pipe de kif du barbu. De petites bouffées de fumée roulent sur son visage, s’accrochent à son burnous, l’enveloppent d’un nuage bleuté.

Les trompettes de Zarathoustra !

Téléphone !

Le tableau s’efface, la fumée, la porte, tout disparaît… – C’est l’hôpital… 

– Euh…

–  Un accouchement difficile, on craignait… mais ça va. Tout va bien.

 – Ah !

Elle ajoute :

– Vous sembliez perdu, parti très loin…

– Oui, pardon. Je crois avoir fermé les yeux un moment.

– Je comprends… mais, dites-moi, racontez nous donc ce que vous faites si loin de chez vous. Qu’êtes-vous venu chercher dans ce coin de pays ?

 – Oh !  il y a tant de réponses…

– Oui ?

– Des images, des goûts, des… oui, c’est ça, des odeurs… tant de réponses qui n’ajoutent rien.

– …mais je me demandais…

– Oui ?

– Je voulais savoir… mais vous me direz que cela ne me regarde pas !

– Mais quoi donc ? toutes ces questions qui disent qui tu es

– Ne vous sentez pas obligée… je suis tellement curieux.

– Je vous en prie…

– Pensez-vous garder cette maison ?

– Ah… quelle question ! Pour le moment, oui, peut-être… je ne sais pas encore. La décision est difficile parce que les dés sont pipés : il y a ces deux femmes qui ont tout lâché il y a cinq ans pour suivre ma mère, il y a le gardien, le jardinier, d’autres encore. À part le gentil berger, ils sont tous d’âge canonique.

Je leur dois beaucoup et je ne veux pas les abandonner. Et puis il y a Myriam…

– Myriam ?

– Oui, Myriam. Elle voudrait que nous vivions ici, elle aime sa vie d’ici, et les deux vieilles l’adorent. Mais elle confond tout. Je suis médecin, vous savez… Cette pause dans ma carrière, le riad, les vacances, pour elle tout cela coule de source. Elle  supporte mal mes absences mais elle ne comprend pas qu’habiter ici, avec elle, ne me  libérera pas pour autant.

Depuis deux ans, je dirige le service de chirurgie du Royal : cette promotion a fait de moi une sorte de super woman aux pieds d’argile dont on attend qu’elle puisse tout guérir, tout arranger, des plus virulentes épidémies aux peines de coeur de l’infirmière, des cirrhoses de ministre au plus prosaïque des siphons bouchés…

– Ah, ah ! Mais… autour de vous… votre mari ?

la petite n’avait-elle pas dit « Je n’ai pas de papa !»

tant de réponses que tu n’écoutes pas

Leila semble hypnotisée par la ronde frénétique des papillons de nuit attirés par le brasero. Les plus hardis s’embrasent, fusent dans le tourbillon d’air chaud et retombent en vrille lente autour de la théière.

Elle lève les yeux et raconte. 

Vingt ans à manier le scalpel, le catgut et le bistouri dans tous les coins du pays. Moins de vingt mots, une phrase lapidaire pour résumer toute une vie de responsabilités, d’abnégation, d’horreurs, de conflits, de détresse  parfois, de fatigue toujours.

Des études… oui, longtemps, et puis douze ans de fac à Rabat, une spécialisation à Paris et dernièrement… enfin, il y a déjà cinq ans, un stage aux États-Unis.

Un stage dont elle avait ramené un joli souvenir, un mini soldat aux cheveux frisés. Je sais maintenant d’où viennent les petites mers de Myriam, son étrange regard couleur d’aquarium.

– Vous voyez… poursuit Leila, ma carrière, Myriam, l’hôpital, le riad, les deux vieilles… j’ai vraiment besoin de temps pour faire le tri !

– Et, selon l’angle où l’on se place, le fait que cette propriété soit un petit paradis, rend sûrement la décision plus difficile !

– C’est vrai que c’est l’ermitage dont je rêve. Une maison qui ne manque pas de charme… malgré les fantômes qui l’habitent !

– Les fantômes ?

– Oh oui ! Mais c’est une longue histoire…

– Allez !

– Oh… si vous y tenez !

Vous vous en doutez, cette maison a eu une autre vie. Des gens l’ont habitée, des gens dont je ne sais rien. Vous allez rire mais j’ai parfois l’impression que les murs se rapprochent, qu’ils me font des confidences dans un sabir inintelligible.

J’entends même des rires d’enfants !

Bien sûr cela n’arrive que la nuit, depuis que Hadija m’a rapporté des bribes d’histoires, des on-dit invérifiables tant sur les gens qui ont vécu ici que sur les raisons qui ont amené ma mère à s’établir dans la région !

– Ma chère Leila, rassurez-vous, les fantômes n’existent pas. Le temps qui passe efface le temps passé, les rires étouffent les rires, la musique couvre la musique. A la fin du temps il ne reste que des photos de visages muets et des mots vides sur une feuille de papier. Un peu de mystère, certes, mais rien de fantastique !

– Ce n’est pas vrai, professeur ! Ici, tout le monde vous le dira, chaque ombre, chaque pierre, chaque arbre cache son fantôme !

Elle éclate de rire. Tout son visage rit, les yeux, les petites rides près des yeux et la fossette sur sa joue rient.

La petite rit.

Le chien rit.

Le rire envahit la nuit.

Les fantômes reculent et se dissolvent dans les murs.

Mon mal-être aussi.

Bien, vous avez de la lecture. J'espère que le roman de JFK continue à vous plaire et je vous donne rendez vous dans une semaine pour la suite... Une semaine oui, à moins que j'ai d'autres choses à vous raconter avant. J'aurais du vous en parler au début de cet article : Ces derniers jours la température à marrakech est montée jusqu'à 49°....Alors nous avec notre chaleur métropolitaine.....
Mes chers amis lecteurs, je vous souhaite de belles journées et surtout une bonne santé.
Avec la chaleur du Coeur. Votre Toujours MICHEL 
15 octobre 2012

Une protestation et SCHKOUN HANA. N°KHEMSA

  J'avais souhaité intituler cet article "Que vous êtes joli, que vous me semblez....." mais j'ai pensé à tous ceux qui attendent la suite du récit de Jacques et je me suis dit qu'il ne comprendrait peut être pas il n'était pas numéroté "Khemsa".

Mais je dois revenir en arrière et vous donner quelques explications.
J'ai été prévenu, pas directement mais par la bande, qu'un certain Monsieur Beau (que je ne connais ni des lèvres ni des dents) se plaignait que notre ami Jacques, en me demandant de publier le récit qu'il avait écrit pour que ses enfants connaissent le parcours de leurs parents et particulièrement ses années de Marrakech, avait plagié le titre "Chkoun ana" que ce Monsieur avait inventé pour Salam Marrakech qui lui appartenait et qui était réservé au Blog de notre ami Mangin de Marrakech. Chose que j'ignorais totalement.
 
Je parle sans vraiment savoir le fin mot de l'histoire puisque cette personne n'a pas prit le soin de s'adresser à moi. C'est pourtant simple, il suffit, comme vous l'avez déjà fait presque tous, de cliquer sur la photo qui se trouve en haut et à gauche du Blog "Contacter l'auteur" pour pouvoir me joindre par mail.
 
C'est aussi une preuve que ce "marrakchi" n'est pas un "Marrakch'ami" puisqu'il n'a jamais du venir visiter Notre Blog " Cet espace de liberté" comme je le répète souvent. Dommage.
 
Marrakechetnous, qui existe depuis le 26 mars 2005 est un blog d'amis. Un blog qui a permit à nombres d'anciens marrakchis de se retrouver et qui m'a permit, depuis l'Allemagne où je vis depuis longtemps de renouer avec ceux, qui comme moi, sont amoureux de cette belle ville. Ce blog n'a jamais eu pour but de diviser cette communauté. Il a seulement une autre orientation que le Blog  de Michel de Mondenard qui nous ravit avec des précisions qui doivent lui demander beaucoup de travail. Il connaît des tas de gens influents que je ne connaîtrais jamais. Il fait des recherches précises pour nous concocter des articles que je ne serais pas en mesure d'écrire...et j'ai toujours encouragé NOS lecteurs à aller rendre visite à "Mangin". Michel vient régulièrement sur le notre pour nous inviter à ne pas rater certains articles paraissant sur le sien. Il suffit souvent de cliquer sur sa signature pour faire le lien avec le sien (D'ailleurs j'aimerais savoir comment il faut faire...Mais je ne suis pas un grand spécialiste en Informatique.
Mais reprenons le cours de mes explications....Jacques est un ami d'enfance. nous nous connaissons depuis plus de 55 ans et son papa a été mon prof de math à Hassan II. Nos parents se connaissaient bien et nous avons partagé les premières images (en noir et blanc et neigeuses) de la télévision marocaine un soir dans le Magasin de radio d'Albert GOZLAN.
 
C'est pourquoi, Jacques a choisi de faire paraître son récit sur "Marrakechetnous". Comme JF Klein qui nous avait offert "Habiba". J'en profite pour le saluer au passage et le remercier encore une fois pour ce sympathique cadeau.
Donc, ce Monsieur BEAU, qui en outre a refusé de nous rejoindre à Casteljaloux, alors qu'il y avait été invité, nous accusE, Jacques et Moi d'avoir plagié son TITRE "CHKOUN ANA".
Je suis allé sur Google et j'ai tapé cette expression, qui en arabe veut dire "QUI SUIS JE" (mais aussi qui (est là) ? Moi ! Comme utilisé quand on toque à la porte d'une maison arabe) et je me suis aperçu qu'elle était employée par de nombreuses personnes pour intituler des compte FB, leur site Internet, qu'un artiste l'employait également et tout ça sans l'assentiment du découvreur de ce titre...Que de plagiat....
 
Je dois dire aussi que je l'ai trouvé écrit de différentes manière, puisque je suppute qu'étant une traduction de l'arabe c'est surtout phonétiquement qu'il faut l'entendre.
Mais allez..... comme je suis diplomate et que je ne veux en aucun cas jeter le trouble dans l'esprit de mes lecteurs et de ceux de Mangin de Marrakech, je vais maintenant donner satisfaction à ce beau Monsieur et changer le titre du récit de Jacques en le germanisant, puisque c'est ainsi qu'il s'écrit en allemand. Mes articles commenceront par "SCHKOUN HANA".
 
Voilà cher Monsieur, votre souhait est réalisé. Je ne vous cache pas qu'un léger sourire éclaire mon visage alors que j'écrit ces mots qui je le souhaite mettrons fin à une polémique légèrement puérile et que nous n'en entendrons plus parler.....

 

 Bien maintenant revenons à notre Blog, celui dans lequel j'aime rédiger des articles "Normaux" Oui je sais ce mot est à la mode, alors j'en profite.
Hier après midi, alors que je faisais ma promenade avec le chien ET LE CHAT....Là vous vous dites "Le Michel" il commence à perdre les pédales.. Non non.. depuis quelques jours, un chat qui semblait abandonné ou perdu, m'a adopté. Sur le chemin de ma promenade, j'ai eu la surprise de voir un minou (Vous aurez une photo) courir vers nous, sans peur du chien et venir se frotter contre mon pantalon. Paula n'ayant manifesté aucune agressivité à son encontre, il nous a suivi sur environ 200 mètres. Le lendemain, alors qu'il tournait autour des poubelles, je suis passé sur le trottoir d'en face avec le chien. La, il nous à suivi à une dizaine de mètres jusqu'à la porte de notre maison...Je lui ai donné à boire (mélange EAU, LAIT) et une tranche de jambon coupée en petits morceaux. Depuis il vit à la maison. Nous avons demandé à tous les organismes régionaux et aux voisins, si ce chat, encore très jeune, était recherché par ses propriétaires. La réponse négative nous a conforté dans notre décision.. Minou vit donc avec nous....

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L'amusant c'est de le voir venir faire la promenade matinale avec Paula et moi. Il nous suit, court pour nous dépasser, s'asseoir pour nous attendre, faire un détour pour grimper sur un arbre et nous rejoindre quelques dizaines de mètres plus loin....

La semaine prochaine , véto, vaccin et "Couic". Je vous laisse deviner ce qu'est ce Couic... Christian va nous commenter ceci à sa façon et nous allons certainement bien en rire....

Je continue la rubrique "Des animaux et nous" en vous disant que les oies sauvages, certainement chassées par le froid qui descend du Nord (Il fait 3° en ce moment) commencent à passer au dessus de notre village. J'ai vu, hier, un vol d'environ 250 individus, se regrouper et attendre, en tournant en rond, un second vol qui est arrivé quelques minutes plus tard. Vu le conciliabule aérien qui se faisait entendre, je pense qu'elles ont décidé de la direction à prendre et que c'est en un énorme V qu'elle ont continué leur route vers la chaleur et le soleil.. Dommage, je n'avais pas mon appareil photo....

Il me faut maintenant quand même vous parler de Notre MARRAKECH, c'est quand même le nom de notre Blog.....

A Castejaloux, étaient présent, Francis et Josselyne Vanoverschelde Allou. Ils étaient venus de Marrakech pour pouvoir être parmi nous et retrouver leurs amis....

Au cours de nos nombreuses discussions, ils m'ont parlé de la réalisation de leur rêve. Construire un magnifique établissement à quelques kilomètres de Marrakech pouvant recevoir du Public. Je leur ai demandé de m'envoyer quelques photos et les coordonnées de leur site Internet.

Voici les photos....ATTENTION LES YEUX...

le grand riad

Le grand RIAD

l'entrée

L'Entrée

2 pavillons

Deux pavillons

le Riad intérieur

Aménagement intérieur

l'Atlas vue du riad

L'Atlas vu du RIAD

piscine entrée pavillons

Piscine et Pavillons

piscine et pavillons

Ce petit mot très amical accompagnait ces photos qui font rêver...

Bonsoir Michel,
Merci pour tes 2 diaporamas. Ils vont nous rappeler cette joie que nous avons tous ressentie dans ces retrouvailles...
Comme tu me l'as suggéré avec gentillesse, je t'adresse quelques photos de notre Riad. L'adresse du site se trouve dans nos coordonnées, juste en dessous de ce courrier.
Ici, il fait encore très bon, on se baigne. Cette saison est idéale : pas trop chaud (30° ou un peu plus), mais c'est encore l'été. (tu t'en souviens encore, c'était hier !!!)

Et pourquoi pas, une rencontre des anciens Marrakchis à Marrakech ???
Bises. Jo

Francis et Josselyne Vanoverschelde Allou
www.riad-beloiseau.com
Maroc :
Fr : OO212 (0)6 78 35 18 06 --- JO : 00 212 (0)6 41 64 99 09
France :
Fr: 06 48 53 11 79 --- JO : 06 15 08 80 76
Fixe : 04 95 37 88 39

Voila, maintenant avant de vous proposer le 5° chapitre du SCHKOUN HANA de Jacques, il me reste à vous dire que chez nous, en Allemagne, près des frontières française et luxembourgeoise, la température est de 3.5° et que la neige commence à tomber sur les monts environnants.

Mais c'est avec de chaleureuses amitiés que je vous donne rendez vous au prochain article.
Votre toujours MICHEL

 

La piste avec la Taunus 

L'hiver suivant, un ami de mon père vint passer deux semaines au Maroc, pour découvrir le pays. 

Les visites d'amis étaient fréquentes, mon père se montrant suffisamment convaincant pour les inciter à venir nous rendre visite et ensuite suffisamment bon guide pour qu'ils repartent enchantés. 

Dès qu'il avait un moment, il les emmenait visiter la Médina, les sites incontournables des tombeaux Saadiens, de la Médersa Ben Youssef, du palais de la Bahia, les ruelles tortueuses des souks ou du Mellah... A chaque coin de rue, des élèves, des parents le saluaient, l'invitaient à boire le thé, contribuaient au ravissement des amis. 

Nous avions bien entendu programmé avec lui une virée dans le Sud Marocain, et dès les vacances de Noël entamées (on fêtait encore Noël à la maison avant de partir en balade), nous voilà partis vers le col du Tichka, Ouarzazate, Agdz puis Zagora et au-delà M'hamid, à la limite des dunes. La route était goudronnée jusqu'à Agdz et au-delà, c'était la piste jusqu'à Zagora. Roulante, mais piste quand même. 

Nous voilà donc partis sur cette route que nous commencions à connaître par coeur.

Arrivés au Grand Hôtel du Sud de Zagora (le seul ou presque à l'époque), le rituel voulait que l'on monte en haut du Djebel Zagora pour assis0ter au coucher de soleil sur le désert et la palmeraie. L'accès se faisait par une piste étroite et peu entretenue, très abrupte dans sa partie terminale, et dont la descente dans la pénombre amenait inévitablement à regarder avec angoisse le précipice dont la piste n'était séparée que par un modeste bourrelet de gravillons. 

De retour au gîte, dans une salle à manger déserte ou presque, nous avisâmes au mur une carte routière peinte qui indiquait que le chemin de retour vers Agdz pouvait aussi passer par Tazarine, et ne « rallongeait » apparemment que d'une quarantaine de kilomètres. L'attrait de l'aventure fut le plus fort : Nous décidâmes que le lendemain, nous remonterions par là. 

Après une nuit de sommeil réparatrice, quelques explications nous permirent de trouver la piste qui nous emmènerait vers le Nord. 

Succession de paysages âpres, de gorges entaillant des crêtes noires, de quelques gommiers poussant sur des petites portions de reg, et de lézards bleus se chauffant sur les pierres, car nous étions quand même en décembre. Toutefois, le temps semblait bien long, la piste pas très roulante, et la Taunus s'avérait plus construite pour les autostrades allemandes que pour les pistes marocaines. Elle traînait son ventre joufflu sur tous les cailloux de la piste, ses suspensions molles la faisaient talonner à la moindre ondulation, et ce n'est pas la conduite précautionneuse de Papa qui réussit à éviter les chocs. 

Tant bien que mal, nous arrivâmes à Tazarine. A l'entrée de la ville, un panneau nous annonça « AGDZ 102 ». Un silence glacé s'abattit sur l'intérieur de l'habitacle. Le peintre de service avait légèrement mal placé Tazarine sur la carte, et les 40 kilomètres estimés sur le mur du Grand Hôtel du Sud étaient en fait 102 kilomètres de piste. Pas le temps de visiter, nous devions être à Ouarzazate le soir même, réservation hôtelière obligeant. 

Nous repartîmes sur une piste qui devint de plus en plus mauvaise. A l'horizon, un voyageur à pieds, à qui nous demandâmes si la route était toujours aussi mauvaise plus loin. Comment pouvait-il le savoir, lui qui mesurait ses déplacements à la longueur de son pas ou au balancement de la benne du camion qui le véhiculait de temps en temps quand il se rendait au souk ? « Drouk, drouk, meziana » : continue, continue, c'est bon, traduisîmes nous avec optimisme. Mais cela ne s'améliorait pas, et un cahot plus violent que les autres déclencha un fort claquement : la bride de suspension, qui retient l'essieu arrière sur la lame de ressort gauche, venait de céder. La rusticité de conception de la Taunus faisait que l'on pouvait encore rouler, mais c'est à tout petit train que s'acheva le calvaire de la piste, et la portion goudronnée mais extrêmement sinueuse entre Agdz et Ouarzazate fut parcourue avec précautions. 

Nous arrivâmes à la nuit noire. 

Le lendemain, il fallut se rendre à l'évidence : pas de concessionnaire Ford à Ouarzazate, pas de pièces détachées adéquates. 

La mort dans l'âme, Papa finit par demander aux autorités de la province où il pouvait espérer faire réparer et c'est grâce à l'obligeance des TP (travaux publics) que la bride défectueuse fut remplacée par une bride de Land-Rover, indestructible. Nous remerciâmes très chaleureusement les mécaniciens, et il faut là encore souligner leur gentillesse et la solidarité qui existait dans le sud marocain à cette époque où le ravitaillement était fait par les camions qui franchissaient le Tichka, avec le strict nécessaire.

CA13

 Mais la leçon porta. Autant nous appréciâmes la Taunus pour aller nous baigner à Safi ou pour traverser l'Espagne, autant nous évitâmes dorénavant soigneusement la piste. 

Méharistes en habit « de fête » vers M'hamid (sud de Zagora).

La Land-Rover. 

Cela devait arriver ! Avec la soif d'aventures familiale, et l'incapacité de la Taunus à franchir le moindre caillou au milieu de la piste, Papa décida de prendre le taureau par les cornes : acheter une jeep ! Il s'entoura des conseils avisés des professeurs de mécanique auto du Lycée Hassan II, et alla carrément faire ses emplettes à la … joutilla auto. 

Les joutillas étaient et sont toujours ces invraisemblables bazars de l'occasion improbable qui constellaient les grandes villes. La récupération élevée en art, le système D puissance 10 caractérisaient ces espaces de commerce où l'on trouvait absolument de tout. Elles étaient cependant spécialisées. Ainsi, à l'emplacement de l'actuel « Club Méditerranée » de la Place Djemaa el Fna de Marrakech, se trouvait la joutilla vêtements. C'est là que, quand ce fut la mode, tous les lycéens se ruèrent pour acheter des musettes américaines issues des surplus de la guerre du Pacifique (certainement un « déstockage » de la base de Benguerir) destinées à remplacer le cartable par trop classique. Parallèlement, les filles lancèrent la mode de la ceinture pour tenir les classeurs et livres, introduisant un élan déstructurant dans le sage Lycée Victor-Hugo. 

A l'extérieur de Marrakech, les « joutillas autos » regroupaient des casses automobiles où il était possible d'acheter à l'unité tous les ensembles mécaniques possibles, du boulon à la voiture. Une nuée de petits commerces, tenus par des récupérateurs en chef, et des essaims de petits apprentis, passés maîtres dans l'art de tarauder les tôles épaisses pour en faire des écrous. Il faut dire que la piste dévissait à peu près tout ce qui se trouvait vissé sur les véhicules, et cassait le reste, il y avait donc du travail. A partir des véhicules récupérés, on en reconstruisait des moins cassés qui pouvaient encore faire quelques dizaines de milliers de kilomètres, pour le plus grand bonheur de leur propriétaire. Il faut rappeler que les véhicules de l'époque faisaient assez peu appel à l'électronique, ce qui facilitait les choses. 

Quand tout ce qui pouvait servir à construire un véhicule avait été récupéré, on réutilisait les pièces, en les réassemblant.  Les essieux utilisés pour les charrettes à ânes provenaient bien entendu de ces ateliers. 

Papa y dégota une Land-Rover 88 modèle 1954, dont il fit l'acquisition. 

Il ne fut pas trop regardant sur la cohérence des numéros de série du châssis et du moteur, ni sur celui d'immatriculation. Mais avec l'aide d'un ami enseignant en mécanique, il ramena à la maison un véhicule à peu près potable, en tout cas très convenable pour les standards marocains. Carrosserie non rouillée, normal, car elle était en alliage d'aluminium. Peinture écaillée. Capote en toile ruinée par des années d'exposition au soleil de Marrakech, pneus provenant de quatre véhicules différents, roue de secours d'un cinquième, cric de récupération, vitres en plexiglas dépoli par le vent de sable... 

Qu'elle était belle, la baroudeuse ! 

Il fallut faire rapidement le tour de l'Avenue de France, devant la maison, où papa ne résista pas au plaisir de rouler droit au travers du terrain vague délimité par des chemins qui étaient encore non goudronnés à l'époque. Il s'ensuivit un vacarme épouvantable, issu de la vibration d'à peu près toutes les parties de la carrosserie en aluminium ; chaînes de la ridelle arrière, portes avant qui tapaient contre le montant du pare-brise, capot qui vibrait bien que maintenu par des tirants à ressorts, cric et manivelle qui cognaient dans leur logement, et banquette qui glissait vers l'avant au premier coup de frein combiné à un cahot... 

Les week-ends suivants furent consacrés à de menues opérations de réparations, et d'insonorisation. Nous étions devenus les champions de la chambre à air de vélo (pour faire une gaine autour des chaines de ridelle qui ainsi ne cognaient plus), du rafistolage de sièges avec les premiers rouleaux de Vénilia à entrer au Maroc (couleur marbre vert, s'il vous plait), du profilé en mousse de caoutchouc et de la colle néoprène pour boucher les interstices confortables entre pare-brises et portes... Mais là, cela n'a jamais résisté aux chocs, et cette voiture a toujours été largement traversée par des courants d'air, agréables au printemps, désastreux dans la traversée du Tichka en hiver et sous la neige (pas de chauffage, un carton devant le radiateur apportait un peu de chaleur du moteur dans l'habitacle), et calamiteux sur piste où toute la poussière s'infiltrait de partout, nous amenant à adopter des tenues couleur poussière, des lunettes de ski et des couvre-chefs divers pour limiter les dégâts. 

Rodée dans le Djebel Ramram, ce champ de tir militaire voisin de Marrakech, puis sur toutes les pistes aux alentours, dotée d'un porte roue de secours arrière supportant deux emplacements pour jerrycans d'essence, le véhicule poursuivit se période de test sur le chemin du plateau de Kik, au-dessus du barrage Cavagnac (lac de Lalla Takerkoust), célèbre pour ses calcaires à rostres de bélemnites et pour sa piste épouvantable. 

Après une journée de cahots de et poussière, nous revenions vers Marrakech à la vitesse fabuleuse de 80 km/h, quand une détonation suivie d'un dérapage sur la route nous apprit que nous avions éclaté un pneu. « Ne freinez pas, ne freinez pas » conseilla notre mécanicien expert. Le véhicule finalement s'arrêta après plusieurs mouvements de lacet désagréables et le plus ému fut certainement le cycliste que nous étions en train de dépasser au moment où le pneu avait éclaté. Nous eûmes ainsi l'occasion de vérifier l'état d'usure du cric, le mauvais gonflage de la roue de secours, et nous rentrâmes à Marrakech à petite vitesse. 

Progressivement, le véhicule s'améliora : coussins en mousse pour les enfants, logés à l'arrière face à face, utilisation de la moitié de la partie arrière comme porte-bagages, avec mise en place d'un énorme coffre en bois solidement boulonné pour contenir les conserves....

Quand il fallait charger tente, jerrycans d'eau (l'essence à l'extérieur), butagaz, matelas pneumatiques, duvets et changes sans oublier les appareils photos et caméras, une étrange pyramide était constituée à l'arrière, et elle s'écroulait dès le début de la piste sur nous autres, les enfants, qui finissaient par trouver un équilibre en mettant le plus lourd en bas et le plus léger en haut. Finalement, un grand sac en toile de bâche fut créé par le carrossier local Miloud, avec deux grosses fermetures éclair de chaque côté pour retenir le contenu en position verticale. C'était un mieux, mais les fermetures finissaient par exploser, et les bagages à se remettre à nous choir dessus. Il fallut plusieurs essais pour trouver des fermetures qui tenaient le coup, et plusieurs jeux d'épingles de nourrice modèle énorme pour se dépanner en cours de voyage. 

Nous prîmes l'habitude de sillonner les pistes du coin les week-ends, et le sud de l'Atlas à chaque fois que nous avions des « petites vacances ». 

Lors de ces expéditions, nous partions souvent avec des amis : Mademoiselle SITZ, professeur de sciences naturelles au Lycée Victor-Hugo et Monsieur Magnard, artiste peintre et professeur de dessin au même lycée notamment. 

Nous avions alors l'habitude de faire appel à l'hospitalité des autorités qui acceptaient souvent un hébergement dans les « chambres d'hôtes », ces logements laissés à disposition des voyageurs dans les bordj ou les cercles militaires, héritage d'une époque antérieure ou l'hôtellerie dans le bled était très loin des standards européens. 

Nous faisions suivre nos duvets et matelas pneumatiques, et faisions la cuisine sur un camping-gaz qui faisait partie de l'équipement de base de la famille. Mes parents connaissaient par ailleurs des caïds ou des khalifats, dont les enfants étaient élèves à Marrakech. Si Amou Oulamine à Ouarzazate (son fils était élève à Victor-Hugo) et le Khalifat Toumi à Foum-Zguid sont deux noms dont je me souviens. Cela constituait autant de points de chute et d'obligations de visite aussi, tant les élèves étaient fiers d'honorer leurs professeurs et de les présenter à leurs parents. Le fait que les miens exercent dans des lycées marocains était fort apprécié de toutes ces familles. 

A l'usage, toutefois, nous constatâmes que ce parc allait en se dégradant, faute de moyens pour l'entretenir. Nous décidâmes alors d'essayer d'autres formules de séjour, ayant déjà fait le tour des hôtels quand ils existaient dans les lieux où nous nous rendions. 

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Michel, Papa et Jacques devant la Land-Rover 4654-29, au moment des « essais ». Notez la tenue « anti poussière » et les chapeaux « de brousse », accessoires indispensables du « blédard ».

15 novembre 2009

Zbib et Barnabé...Bécassine.. etc.. etc..

La fin de semaine se termine. je vous salue, toutes les blogeuses et tous les blogeurs....J'espère que vous avez tous passé un bon congé de fin de semaine et que les "actifs" sont prêts à reprendre le collier demain matin. Pour les autres... je ne peux pas dire les "inactifs" car je sais que c'est quand on est à la retraite qu'on a le plus de travail.

Comme je reçois beaucoup de courriels me demandant des nouvelles de la santé de Francine et de la mienne, je vais égoïstement commencer par ce chapitre. Francine a subi une opération importante et malgré quelques dommages collatéraux qui l'ont obligé à retourner quelques heures à l' hôpital, ELLE va bien, elle se remet de toutes ses douleurs et s'il lui reste  un léger problème aux doigts, elle revient doucement à une vie normale.

Francine, je souhaite très sincèrement que tu sois rapidement de nouveau sur pied et "la tête haute".

J'ai reçu ce matin un coup de fil de Georges qui sortant de l'hopital aprés une difficile opération de la vésicule, voulait de mes nouvelles. Je formule aussi pour toi cher Marrakchami, des voeux de bon rétablissement rapide.

Pour ce qui est de mon genou, le processus de rééducation se déroule normalement et s'il ne dégonfle que doucement, il me permet déjà de revivre et de travailler quasiment normalement. Je fais des promenades (à mon rythme) avec Paula et je dors très bien la nuit.

Elle vous salue bien......

Recherchant des personnalités nées à MARRAKECH, comme Eric BESSON, Eliabeth GUIGOU (Vallier) Patrick HAGELAUER ou la chanteuse SAPHO, j'ai aussi retrouvé la page d' Eliane FAVROT,  marrakchie de naissance mais qui n'y a pas vraiment vécu. Je vous joins le lien qui vous mènera à sa page web et vous permettra de lire le récit de ses voyages dans notre ville bien aimée.

http://e.favrot.free.fr/marrakech-1946/

Eliane je te remercie d'être toujours fidèle au Blog et de continuer à correspondre avec moi...Ceux qui iront visiter ton site pourront voir les photos faites par ton papa en 1946 et 1947 et lire aussi les souvenirs des pilotes de la BA 707. Je me permets - je sais que tu me le permets - de faire un copier coller d'une de ces photos.

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L'article de la semaine dernière a généré plusieurs commentaires, les bandes dessinés de notre jeunesse étant restées bien présentes dans nos mémoires.

Il a aussi permit à FRANCINE de me dire : j'ai une Bécassine, qui date de 1950 voire plus tôt,

En voici une photo.

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Monique, elle, a fait des recherches dans ces "Cartons à chaussures" dont je parle souvent, car ils sont les dépositaires de tous ces souvenirs enfouis dans le fatras de nos jeunes années. Elle y a découvert un exemplaire jauni de ZBIB et BARNABE, elle a prit le temps de le scanner et de me le faire parvenir.... ce qui ne vaut le plaisir de vous le monter ici. Vous pourrez l'agrandir en cliquant dessus.

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Ce n'est que la première page mais elle me promet de faire suivre le reste.... Nous auront donc d'autres occasion de nous régaler.

Jean Louis lui aussi me fait parvenir un courriel dont voici une copie...

Bravo Michel pour cette revue de la presse de notre enfance, qui ne s'est pas précipité au kiosque, pour ma part en face du marché, afin de rêver aux exploits de ces héros, je rajoute le journal Pipo, j'étais moi même abonné à Spirou et je suivais particulièrement les aventures de Buck Danny. Quelle belle rétrospective tu nous donnes là !

Bonne reprise et meilleure santé à Francine, le temps est maintenant son meilleur allié.

Cordialement, Jean Louis

Il nous fait partager aussi une photo d'aujourd'hui. la voici:

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MERCI Jean Louis pour ta participation au Blog et pour tes encouragements à FRANCINE..

L'amitié qui lie les marrakchis n'est pas un vain mot.

Nous avions deux demandes de renseignements et à part Mangin que nous ne remercierons jamais assez de son travail de recherches et de souvenirs, - ses dernières pages sont très intéressantes.. Il ne faut surtout pas les rater -  personne ne semble avoir quelques chose à dire sur Mr BOURGEOIS et les Professeurs DURIZI, ni sur Mr TANASSI....Je vous demande de continuer à mettre vos neurones en action pour rendre service à ces deux blogeurs de passage... Merci d'avance.

Il ne me reste plus qu'à inviter nos différents lecteurs à imiter Danuta, Jean Marc, Christian ou Sylvaine et à  écrire des commentaires pour nous faire rêver,rire ou sourire....

Un petit bonjour particulier à mes frères et à mon fils qui lisent le Blog, mais sans y participer.

A bientôt, mes marrakchamis, votre Toujours MICHEL

27 mars 2006

Pépito nous narre ses années Marrakech

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Au passage de Pépito, je me réjouissais de l' arrivée d'un nouveau "Marrakcho" (contraction, vous l' avez deviné, de Marrakech et Macho..mais je ne veux sous ce terme que me féliciter de la venue d'UN nouveau membre pour éclairer le Blog) ( J' entends d' ici là NICOLE qui doit se dire.. Le Michel il débloque.. qu'est ce qu'on éclaire avec un membre.. mais bon). Donc je reprends... En réponse au Mail de bienvenue, il m' envoie aujourd'hui un texte que je vous recopie avec plaisir. Nous y retrouvons tous les ingrédients de nos anciennes discussions et de nos souvenirs de l' ancien BLOG. Les vers à soie, les séguias dans la Palmeraie (Ah la palmeraie..) les rhétaras, le Tout va bien, la crémerie où il achetait de la Concoyote et où ma grand mère m' envoyait chercher des "petites suisses" .. non des "petits suisses" - ca doit être de la déformation pas professionnelle -

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et les jeux de ballons, la pétanque.....enfin tout ce qui a construit notre jeunesse et nous l'a laissé dans le coeur.Voilà donc ce qu'il nous écrit :

Bonjour à vous tous qui vous connaissez et à tous les autres qui viennent sur ce "blog",

Je me prénomme Michel (alias Pépito), RUEDA de son nom, arrivé à marrakech en 1944.

Né à Rabat (en 1943) comme je ne marchais encore pas, j’ai eu l’obligation de suivre mes parents. (mon papa + précisément) qui travaillait aux CFM. (Chemin de Fers Marocains).

Je ne reconnais aucun d’entre vous car j’étais un "vieux", et oui, à cet age nous n’avions pas les mêmes occupations (elles était décalées) de trois ans pour certains et peut être plus pour d’autres.

J’ai eu le plaisir de demeurer "rue des Abdas" qui deviendra + tard "rue du capitaine Trahën", cette rue à deux pas de la place de l’horloge était de part et d’autre bordée de mûriers, leur feuilles nous servaient à alimenter nos élevages de vers à soie.

Je me souviens du "tout va bien" et sur le même coté (la route qui allait à l’hôpital) se trouvait une pâtisserie, puis une crèmerie ou l’on allait acheter de la "concoyote" et enfin un garage sur la droite et une station d’essence en face.

Vous parlez tous de "l’atlas", mais je pense l’avoir connu sous le nom du "Commerce".

Je suis allé à l’école de la palmeraie et c'est à cette époque qu'avec les copains nous allions visiter les rétharas.

Nous jouions aux apprentis spéléologues en suivant les ruisseaux. Dans cette palmeraie qui était encore vierge de toute construction.

Puis nous avons déménagé pour habiter avenue de France.

Souvenez vous, elle était très, très large avec de grands palmiers de chaque coté de la route et un immense "trottoir" parallèle ou l’on pouvait jouer au ballon, à la pétanque. Elle se trouvait à l’arrière de l’école Mangin. C’est à cette époque que j’ai connu Bernard Chatelain, les fils André, Henri Gras, les frères Puech, nous faisions parti du même club de basket…….

(à suivre)                                                                                      

Enfin, vous avez un début d’histoire. Avec un peu de courage je continuerai plus tard.

J’habite maintenant Monségur  (Bastide, construite pour Eléonore de Provence) à la limite du Lot et Garonne (Duras 10 kms.).

Ou nous avons, tous les ans (1er samedi de juillet) les 24 h. du jazz. (3 jours!!!)

Je ne lirai pas pendant deux semaines votre journal. Et oui,  Il est 14 h 30 et je vais me préparer, car ce soir je "monte" à la capitale, il me faut aider un des fistons à refaire des travaux dans sa maison. Mais étant tenace je reprendrai la lecture à mon retour.

Donc c' est une affaire à suivre et nous la suivrons, surtout s'il nous joint des photos et nous rejoint à Toulouse comme il le rajoute.

Quelques commentaires à commenter   - à la menthe - RAFAELA, c' était donc bien elle, la belle blonde de la photo, s' est dévoilée lorsque la fine Francine, a pensé avoir découvert l'inconnue du Blog. Oui c' était bien elle, et je m' en veux, comme plusieurs de nos amis, de ne pas mieux l' avoir connue quand j' étais de cet âge où le premier sourire nous chavirait le coeur et le corps. Il faut dire que Francine avait sûrement encore son visage dans un coin de la tête ( Mais a  t elle une tête à coin? )(En tout cas avec la grippe qui nous menace, il est à souhaiter que ce ne soit pas une tête de coin coin) car elles ont fréquentées dans les mêmes années, le même établissement scolaire: Hassan II.

Monique doit être en train de fermer les dernières valises avec Valoo.. ( J' imagine très bien sa fille assise sur la valise et Monique en train d'y faire entrer la dernière bretelle de soutien gorge ou la ficelle de son string noir avec les petits diamants sur le triangle du dos.. Aie ca  y est ca recommence ( Mesdames je ne sais pas si vous avez déjà pris connaissance de ce sondage, mais il paraît que les hommes pensent Á CA au moins une fois tout les quarts d' heure). Je leur souhaite bien entendu, encore une fois, une merveilleuse semaine..( Et j'attends les boutades de Claude qui est un spécialite en string tricoté mains)

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Josette, dont plusieurs d'entre nous se plaignaient de n' avoir pas de nouvelle, a contacté Francine et nous voila rassuré. JO un petit mot de toi ne sera pas de trop.. Bonne santé à tous ceux qui te sont chers..

Nous pouvons compter sur Mado et Bernard pour nous préparer ca "mezzian" puis qu'il pousse le don de soi jusqu'à aller tester les repas. Et pour en rajouter, à moi qui tente actuellement de perdre un peu de poids pour me présenter à vous sous mon meilleur jour, ils viennent me parler de Montecao et de Macaron aux amandes.. SADIQUES VA... Mais je vous aime bien quand même.. D' ailleurs BERNARD il faudrait bien que l'on puisse se trouver au même momment sur Skype, ce serait sympa. Avec les autres aussi.. Hier nous avons fait une coférence à quqtre avec MF, la Meunière, le Mage Alain et votre serviteur, c'était pas triste... à conseiller. J' en profite pour demander à Charles de regarder le soir vers 19-20 heures ou dans les prochains jours en après midi, si je suis présent sur SKYPE, car j'aimerais que l'on essaye sa nouvelle webcam. Promis CHARLES...

Puisque je vous ai parlé de cuisine et de régime, regardez sur la colonne de droite je vous y  indique un lien avec un Blog rempli de recette de cuisine marocaine ( La rubrique Patisserie est à baver).

Claude qui vit dans l' attente de son voyage au "sanglier qui Kifffe" nous donne des renseignements téléphoniques "Tou tou you tou, tou tou youy tou". En écrivant ces mots, j' imagine Mon CLAUDE dans un grand banquet style ASTERIX, avec Sanglier qui tourne sur la broche, jouer au barde, ficelé sur son arbre.. C' est juste une image, mais elle me plait bien car comme ca il y aurait plus de sanglier pour moi.. Non je ne suis pas égoiste à ce point là...IL aurait la queue...Je me dois de revenir sur ce chapitre car il est troublant que le Barde s' appelle ASSURANCETOURIX quand on connait le métier de Claude. Il ne doit y avoir que des hasards dans ce monde.

assurance

Tu sais aussi Claude que ton retour sera très attendu, et toi également pour nous rapporter un peu de ce que nous avons tous enfoui au plus profond de nous...

Ai je oublié quelqu'un ?.. sûrement. Mais ne m' en voulez pas.. je pense très souvent à vous tous et je vous envoie mes amitiés les plus vraies en cet après midi pluvieux ( Qu'hier) du Nord-Est de la France. Votre MICHEL

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