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Notre marrakech 45-70
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7 avril 2006

J' ai adoré le "mystico-gourmand"

Bonjour ensoleillé de chez moi... bien qu' aujourd'hui ce n' est pas une grande nouvelle puisqu'il fait beai partout. Pourquoi ce titre.. Bernard en parle dans son dernier commentaire. Un week end "mystico gourmand" qui, je dois l' avouer, a été plus gourmand que mystique, mais l' expression est belle pour un gourmet "musculo graisseux". Ceux qui me connaissent ( en fait il n' y aura que NICOLE qui m' a vu à PARIS) verront tous les efforts que j' ai fait pour perdre cette semi bedaine qui encombrait l' espace devant moi. Les autres devront me croire sur parole.. mais j' ai déjà perdu 8 kg et ca se voit.

Bon quittons ce chapitre diététique pour nous pencher sur des nouvelles plus satisfaisantes... Le printemps semble enfin arriver. J' en veux pour preuves ces deux photos que Bernard m' a fait parvenir hier et que je m' empresse de vous éditer

.

fleurblanch

fleurmauv

Certainement prises dans son jardin elles présagent l' arrivée des beaux jours.. et ils seront beaux ( et même PAS QUE BEAUX, comme on dit dans la marine) puisqu'ils nous rapprochent de nos retrouvailles.

Rafaela sera t elle là ? Je pense que nous l' espèrons tous, malgré le makheur qui l' a frappé. Qu' elle vienne se ressourcer à notre contact. Le soleil et la lumière qui éclairera nos yeux et nos coeurs lui fera oublier pendant quelques heures la suie et la sueur dans lesquelles elle trempe depuis ces jours brûlants. Francine devait me dire, hier soir, si elle avait pu communiquer avec elle, mais une coupure de réseau a plongé notre région dans le néant "Internetuel" toute la soirée d' hier. Je n' ai retrouvé; avec plaisir et soulagement les petites lumières vertes et oranges de mon modem que ce matin. Bien sûr je surveille maintenant avec attention l' écran pour voir si quelqu' un cherche à me contacter... A ca y est je suis en direct en contact avec FRANCINE qui me dit que Rafaela sera parmi nous samedi soir.. nous lui interdirons les bougies et tout ira pour le mieux...

Monique est certainement à TOULOUSE car son MSN est en permanence "OQP", je n' ai pas encore eu la chance de l' avoir en direct. SI elle lit cet article, elle saura que je brûle ( Ouille, le mot est mal employé) d'impatience de pouvoir lui parler. Si elle est chez son frère.. je sais qu' Alain est aussi branché donc nous pourrions faire d' une pierre deux coups et parler tous ensemble.

Je vous raconte tout en direct, je viens de voir Alain et Betty. Alain partait au boulot mais il a eu le temps de me dire qu'il avait eu la visite de Claude MAILLARD, qui ne sera  malheureusement pas avec nous en Mai car, ce cher Monsieur part au Maroc pêcher le Gros.. Quel veinard.. Le Maroc et la Pêche.. Un rêve.

J' attends des photos de Josette, le nouveau gâteau. IL va falloir que je traduise toutes les recettes de grammes et de litres en verre à moutarde et pot de yogourt si je veux pouvoir lui transmettre de nouvelles recettes de ces délicieuses bombes à calories.

Gisèle ALLOU a fait un passage sous le dernier article et je lui ai envoyé le Mail de Bienvenue, relayé par NICOLE qui comme nous tous se réjouie des nouvelles arrivées. Par contre, ca fait bien longtemps que je n' arrive pas à l' avoir ni la voir. Alors NICOLE branches toi aux mêmes heures que moi STP...et ne râles pas, merci!!

Et puis CHARLES!! Depuis que tu as du te connecter à SKYPE je n' est jamais eu l' occasion de te parler. Ton métier doit être difficile à exercer en ce moment. Ton lycée est il touché par ces manifestations anti CPE ?. As tu branché cette WEB CAM que tu voulais acheter la dernière fois que nous avons eu le contact. Et puis si tu as un problème informatique, il doit bien y avoir dans tes élèves, un "fondu d' informatique" qui pourrait venir te donner un coup de main au lieu de jeter des pavés sur les CRS..

Pour tous ceux que je n' ai pas cité, Marianne et Sylvaine qui nous amusent avec blagues, pensées et Diaporama humoristique, Jean Louis qui ne nous visite plus beaucoup, Jacques qui lui, je le sais, nous prépare des surprises pour TOULOUSE, Jojo qui prépare le mariage de sa fille, Blandine qui affûte ses trilles et ses trémolos, Michèle qui de RABAT ne se manifeste plus non plus, sachez que moi je pense toujours à vous et regrette les contacts d'hier. Babette, Brigitte, Fred et Pierre, Christianne, l' autre Marianne, l' autre Moniquee.  Que sont nos amis devenus ? Les tout derniers comme Yannis ( mes mails pour lui me reviennent) et Michel qui lui aussi ne semble plus être sur Internet, pourquoi ne pas avoir poursuivi la narration de vos souvenirs de Marrakech ou de Ouazazate.. Dommage, mais je pense que ce n' est que passager et que nous auront tous le plaisir de vous retoruver bientôt.

L' après midi s' avance, les rayons du Dieu RA (Cruciverbistes.. à vos grilles) me chauffent le dos et m' invitent à aller un peu au jardin. Je vous fait donc mes amitiés et vous souhaite une bonne fin de semaine. Bien à vous tous... Ah je les entends ceux qui disent "il a oublié CLAUDE" non je le gardais pour la bonne bouche. Il doit être en train de nous concocter un Diaporama magnifique.. Est ce vrai?? En fait avez vous recu le mien? Je mettrais comme promis le poème sur le Blog, mais une procaine fois... A bientôt. MICHEL

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14 avril 2006

Une fleur du Costa Rica

Vendredi Pascal.. les allemands ne travaillent pas aujourd'hui, moi non plus. Il est dix heures du matin, je viens de faire un quart d' heure de vélo d' appartement, pris ma douche et je viens maintenant vous rendre visite. Dans trois heures mes beaux parents arrivent pour passer Pâques avec nous. Je vais faire plaisir à FRANCINE, il va nous falloir faire un peu de cuisine, les gâteaux sont déjà prêts, et je me désespère de devoir changer mon rythme de repas et absorber en famille ces calories qui ont si bon goût... Ah le fromage.. "celui qui pue" un peu et qui affiche entre 45 et 70% de matière grasse.. Mais trêves de balivernes, je résisterais....

Ce n' est pas pour ça que je voulais m' asseoir au clavier mais pour vous dire qu' hier j' ai écrit un long article avec photos et lien Internet et qu' au moment de le publier sur le blog, une page m' est apparu me signalant que l' opération avait ratée. Comme je n' avais pas pris la précaution de l' écrire sous Word, comme actuellement, il a été perdu.. et comme il était tard je n' ai pas eu le courage de m' y remettre.

Je le fais maintenant :

Bernard m' a fait parvenir ce mail il y a quelques jours :

Salut Michel. Mado et moi nous partons jeudi prochain en Espagne pour rejoindre en camping car des amis campincaristes. Nous devons nous retrouver dans "le désert des Bardenas" entre Madrid et Saragosse. Nous serons de retour Lundi. Avec toute mon amitié.

Curieux j' ai recherché ce "désert espagnol" et je vous joins un lien qui vous mènera vers de tres belles images et quelques explicatuions. Ce moment nous permettra d' être un instant - par la pensée - avec Mado et Bernard.

Voici le lien :  http://www.bourlingueurs.com/espagne/page_01.htm  Bonne promenade

Mais quelques jours auparavant il m' avait envoyé une photo et une nouvelle que je recopie ici :

Bonsoir Michel.       Tu dois certainement te souvenir de Françoise COUCHY de l' Auberge du Zat aux AIT OURIR ? C' est une grande amie à Mado et moi. Elle vit au Costa Rica avec Pierre son mari qui est diplomate la bas. Elle regarde ton blog avec plaisir mais pour le moment elle rencontre des difficultés pour y participer, il faudra que je lui explique le fonctionnement des que possible ... mais ce n' est pas l' objet de mon message ... Juste te dire que Françoise vient de nous envoyer la photo d' une fleur d' hibiscus qui marque le retour de la belle saison au Costa Rica ... je fais parvenir cette superbe photo ...       Avec toute mon amitié

Et voici la photo.

hibiscus1

J' ai honte de l' avouer, mais je ne me souviens pas de Francoise... qui si elle est une amie de Mado et Bernard peut devenir notre amie. Mais certains d' entre vous la connaissent ils peut être?? En tout cas je veux lui dire que je suis enchanté qu' elle fréquente le Blog, qui n' est fréquenté que par des gens de qualité puisqu' ils ont le Maroc et surtout MARRAKECH lovés au fond du coeur. Francoise il serait "sympa" de ta part de nous mettre un petit mot en commentaire.

Comment faire : Tu cliques sur Commentaires a la fin de cet article. On te demandera, une identification, tu tapes FRANCOISE, tu es la seule en ce moment à porter ce joli prénom, tu inscris ton adresse E.Mail ( Elle n' apparaîtra pas sur le Blog et je serais le seul à l' avoir.. Je ne donne jamais les adresse E.Mails sans la permission du propriétaire) Ensuite tu nous mets un petit mot, des souvenirs ( nous en sommes friands) ( J' allais rajouter " au fromage et jambon", mais je pense à toutes celles qui ont du mal à suivre un régime et je n' en parle donc pas) des anecdotes de l' époque où tu as vécu "chez nous". Ensuite tu cliques sur Envoyer et le tour est joué. Chacun pourra lire ta prose et replonger dans une époque dont nous aimons tous nous souvenir.

Voila Francoise, comment tu pourrais nous faire plaisir à tous.

Maintenant si tu as encore des photos que nous pourrions admirer je t' enverrais mon adresse E.Mail pour que tu me les fasse parvenir et je les éditerais sur le Blog. Merci pour l' hibiscus

Et entre Josette, à qui j' envoie plein de bisous, Francoise, mon frère Jean Marc qui ne m' ecrit pas assez souvent notre cercle s'agrandit : Californie, Costa Rica, Australie.... où sont les autres marrakchis

Vous donner des nouvelles de Rafaela.. ?? Bien sûr, je lui ai téléphoné mercredi. Mais comme tout le monde l' appelle je sais qu' elle est bien soutenue et entourée. Elle me disait que ce qui lui manquait beaucoup était la relation MSN ou SKYPE et qu' elle attendait avec impatience le moment ou la liaison serait rétablie. Souhaitons que ce moment vienne le plus vite possible. Haut les coeurs CATHY.

Mon ami CLAUDE doit commencer à bouillir, son départ devenant de plus en plus imminent. Je sais qu' il nous ramènera des magnifiques photos dont il nous fera un diaporama musical dont il a le secret. Bon vent Claude, ne te fais pas enlever par une caravane d' hommes bleus et reviens nous pour le WE du 6-7 mai. Certaines Gentes Dames en mouilleraient leurs mouchoirs brodés.

Comme il va me falloir encore un peu de temps pour éditer tout ça, rajouter la photo , je vais m' arrêter là et vous confirmer que je pense tous à vous en groupe et en particulier et vous souhaite de Joyeuses Pâques. ( Je suis presque sûr que notre Fée Clochette va pousser le contre Ut  avec sa chorale.. l' entendrons nous d' ici??)  Votre MICHEL, qui risque d' être un peu rare pendant les trois prochains jours..

image0011

PS . Monique.. reste t il des cornes de Gazelles??

16 avril 2006

Les cloches et les lapins nous apportent des nouvelles

Il parait que c'est Pâques.. cela doit être vrai car une bonne odeur d' agneau en provenance de la cuisine  commence à chatouiller mes narines.

Pardon ceux  pour qui Pâques a une autre signification, mais vous le savez je suis tolérant...

Comme je pense que tout le monde lit les commentaires vous avez du vous rendre compte que deux cousines se sont retrouvées. Si le BLOG n' avait que ce résultat - faire se retrouver des amis ou des membres d'une même famille - le but serait déjà atteint. Vous pouvez vous doutez de la joie qui m' habite ( en un seul mot) quand je pense que JO et FRANCOISE se sont retrouvées.

Voilà ce que la "Costa Ricaine" me dit dans son dernier mail .

 

Coucou Michel

Bien sûr que Josette peut me contacterpar mail.

Nous avons 8h de moins qu'en France en ce moment et 7h quand la France est à l'heure d'été.

Je suis rarement en France:depuis mon départ du Maroc en 1978,je n'ai vécu que 8 ans en France en tout! 5 ans à Nancy, Madagascar, L'Ile Maurice, Le Nigéria, La Côte d'Ivoire, le Tchad, 2 ans à Nantes, et deuxième année au Costa-Rica, mais me croiras-tu,jamais le Maroc ne m'a quittée.

En France j' habite depuis 2 ans en Bretagne à Quimperlé,à 14 Kms de Lorient,mais côté Finistère.Mais mon mari est du Lot! Moi,une nomade blessée,mais fidèle: On quitte toujours les lieux"en vrac"!

En fait mon nom de famille est "Cuchi", c'est le nom de famille de mon beau-père François Cuchi, chauffeur à la CTM,cousin de la famille Nicoleau .En fait,mes grands parents m' ont élevée depuis l' âge de 3 mois,et la maman de Mado s' est occupée de moi,comme d'une fille,ce qui fait de Mado et moi,des soeurs de coeur. Quant à Bernard,c'est mon grand ami dans toute la définition du terme.

Voilà Michel,je te joins des photos du Costa-Rica,et encore merci pour le blog.

Françoise

Une photo prise en Février illustre l' endroit ou vit actuellement Francoise.

plage

J'ai pris la liberté - et je pense que vous ne m' en voudrez pas - d'envoyer ce mail AU SANGLIER QUI FUME en demandant à la Famille THEVENIN de transmettre nos amitiés et nos veoux de Joyeuses Pâques à Claude et son épouse. Voici un copie de ce que je leur ai écrit :

Bonjour à la famille THEVENIN

Je suis Michel DUPRE, un ancien marrakchi dont les parents étaient des amis et clients de votre papa.

Nous sommes une petite communauté d' anciens qui nous retrouvons sur un Blog que j' anime et en ce moment un de nos amis est en vacances chez vous. Mr et Mme Claude RICARD. Pouvez vous s'il vous plait, lui transmettre de ma part et surtout de la part de tous les amis du Blog nos pensées amicales et nos voeux de Joyeuses Pâques dans votre établissement que nous sommes beaucoup à avoir connu dans les années 60.

L' un d' entre nous, Alain, a écrit hier soir sur le blog le commentaire suivant.

Et ce soir je pense à  Claude et son épouse qui à cette heure sont aux Sanglier qui fume à Ouirgane, sans doute à une table du jardin, prêtant l' oreille aux bruits de la nuit et de la chanson de l' oued aux pieds des chambres.
L' odeur de la cuisine au feu de bois et les numéros des tables peints sur des morceaux de branches coupées en biais, cela existe-t-il encore ? Dis-nous Claude. Et y a t il un singe près du bassin, un sanglier apprivoisé, une cigogne entre les tables et un Ali si gentil ? Et le fantôme de Paul Thevenin règne-t-il sur l' auberge ?

Merci à vous de lui faire savoir que nous pensons à lui et JOYEUSES PAQUES à tous

Bien entendu je remercie toutes celles et ceux qui m' ont fait parvenir de petits messages d' amitiés, je vous souhaite à tous, ceux qui sont en famille et surtout celles que je sais être un peu trop seule un beau dimanche quand même, surtout si vous avez autant de pluie qu' ici.

A bientôt tous mes amis, que quelqu'un retransmette à Rafaela les dernières nouvelles et vous mes amis "Hommes" gardez vos oeufs au chaud. Attention de ne pas vous les faire emPAQUEter.

Votre Michel.....

jpatous

16 avril 2006

Vite Vite une petite nouvelle

Je ne resiste pas au plaisir de vous éditer dès réception la réponse de Claude et des Thevenin du SANGLIER QUI FUME.

Bonjour Michel Dupré,

Merci pour ce message, transmis aussitôt à Claude Ricard qui vous répond plus bas, et à vous aussi de joyeuses Pâques.

Le dernier survivant de l'époque révolue est Ali qui est à la retraite depuis longtemps mais qui ne change pas comme vous pouvez le voir sur la photo prise en février 2006.

Amitiés,

Annick

Puis Claude vous transmet ceci:

Merci Michel, très touché par cette attention: je pense bien à vous tous et je vous raconterai tout en Mai c'est promis.

Bises aux Dames, amitiés à tous et joyeuses fêtes de Pâques.

Claudius de Provence.

Et pour finir l' image qui va en faire rêver pour ne pas dire pleurer certains :

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KI C ?

Non, ce n'est pas un fantome. C'est bien le célèbre Ali.

Selon son fils, sur ses papiers, il est inscrit : né "vers" 1920.

Voila et maintenant BONNE SOIRÉE. Votre MICHEL

19 avril 2006

QUE SONT NOS AMIS DEVENUS....??

Et bien oui BETTY tu as raison, ou bien il n' y a plus personne, ou bien le Blog n' intéresse plus personne....Ils ont certainement suivi Bernard et Mado dans leur désert espagnol...Je continuerais quand même surtout que j'ai des nouvelles à vous donner de NICOLE, qui a du, après quelques ennuis intestinaux, être hospitalisée en urgence pour subir des  examens. Elle m' en avait prévenu par MSN mais je m' attendais à avoir quelques explications. Elle sont arrivées par l' intermédiaire de Marie France qui nous précise : Elle n’a pas de téléphone dans sa chambre et je crois que les portables ne sont pas autorisés dans les hôpitaux ….Dès que j’ aurai d’ autres nouvelles je vous tiendrai au courant .....

Je lui souhaite en notre nom à tous, ses amis, un prompt rétablissement et l' espère de nouveau très rapidement sur les ondes.

Et notre RAFAELA  que devient elle ? Elle devrait avoir retrouvé son PC et le chemin de MSN... FRANCINE nous donnait de ses nouvelles mais elle aussi n' a plus de temps, elle reçoit sa famille et surtout ses petits enfants. Bon courage La MEUNIERE... HOURRA HOURRA, en branchant MSN que vois je? Rafaela est en ligne.. Elle a des problèmes pour répondre mais me dit qu' ils ( Qui sont "ILS") sont en train de faire des essais.. nous pouvons donc nous attendre à la retrouver rapidement sur la toile.. Tant mieux !!!

MONIQUE doit être encore en train de digérer ses cornes de gazelle.... Fais nous encore partager quelques uns de tes souvenirs.. Ça nous fait rêver....Le message de Claude nous rassure.. il pensera à nous pour son retour début MAI.

Heureusement que BETTY et ALAIN alimentent  nos relations épistolaires et nous offrent la météo journalière, sinon ce serait le désert.

Ah Oui, Marie - France m'a fait parvenir la photo de la magnifique jeune fille qu' elle était à MARRAKECH... Ah Messieurs vous aimeriez bien la voir.. cette photo.. mais elle m' a fait promettre de ne pas la diffuser sur le Blog Alors Tintin.. Ceinture... vous ne la verrez pas. Dommage !!

Mais il est vrai, MF,  qu' elle a ramené en surface des images que j' avais enfoui dans les pages des cahiers d' écolier de cette époque et OUI je t' ai reconnu.. La chose que je ne comprends pas c' est pourquoi tu ne veux pas la voir éditer pour nos amis.. Bien sûr, tu le sais, je respecte ton souhait mais cette photo manquera à notre collection de jolie fille.

Encore un mot pour notre Josette.. difficile de trouver des recettes de gâteaux sans sucre.. Alors je lance une bouteille à la mer et envoi mon enquêteur sur la piste de ces recettes. Si vous en connaissez faites les lui parvenir  ou envoyez les moi je les traduirais en Pounds, Gallons et autres mesures d' Outre atlantique.. MERCI pour elle

Bonne soirée mes amis, que ce petit bonhomme  hom98   vous apporte mes meilleures pensées. Votre MICHEL

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23 avril 2006

Le dimanche s' étire.. le beau temps n' en fini

Le dimanche s' étire.. le beau temps n' en fini pas.. tant mieux. Cette fin de semaine s'est bornée à JARDIN, JARDIN et JARDIN. J' en ai même raté, hier après midi, le match de Rugby. C' est un signe, non?

Par contre je suis encore en train de chercher un moyen de transport adapté pour rejoindre TOULOUSE, je ne pensais pas que ce serait si compliqué. Le Train ? près de 10 heures de voyages aller et autant retour. L' avion? 2h3 pour aller mais 9 heures pour le retour et pour des prix pas concurrentiels du tout.  Les compagnies à bas prix ne font pas TOULOUSE, ni même BORDEAUX. J'aurai pu faire le voyage avec Monique.  Air France est la seule compagnie qui propose Metz-Toulouse avec escale et aux conditions énoncées plus haut. Enfin le jeudi 4, jour où je voulais arriver, il n' y a plus de vol, je vais certainement donc venir pour le vendredi 5 mai. Mais pas d' inquiétude, je viens....et je tiens BERNARD au courant dès que je finalise touit ca.

Nicole sera t elle là..? Je pense que nous le souhaitons tous.. et c'est pour cela que je formule des voeux de bon rétablissement pour elle. Il serait vraiment dommage que nous la rations en Mai. Et elle en serait certainement le première marrie. Allez la Gazelle... courage.

Francine, elle, se plaint du dos. Qui ne se plaint pas du dos à notre époque? C' est sûrement parce que tu travailles dans une Auto École et que les sièges des voitures ne sont pas confortables... Je me moque mais je compatis. Ceux qui ont des douleurs dorsales ou lombaires savent bien que c' est douloureux et si en plus cela te prive de cheval... c' est d' autant plus triste pour toi. Je te promets de ne pas me tenir de façon cavalière à notre prochaine rencontre. Profites que tu sois maintenant un peu seule pour récupérer. Nous comptons sur ta bonne humeur et ton rire communicatif. C' est quoi ces Glous Glous.. on dirait qu' il y a une fuite quelque part...

De l' autre coté du monde JO et FRANCOISE se découvrent des liens de parenté et je sais qu' elles entretiennent des conversations longues et nombreuses. De plus le décalage horaire n' étant entre elles que d' une heure, elle ont toutes les facilités pour correspondre. C' est un début de nouvelle communauté marrakchie qui se crée à des milliers de kilomètres. Hourra. Mais JO, le foie c' est bon en brochette, sur la place "Djma el fnaa " et nous on s' aime alors pas de "lézard". J' en profite pour vous montrer le Gif que Michel RUEDA ( avez vous remarqué que son nom est l' anagramme de RUADE. On n' en sort pas des DADAs) m' a fait parvenir pour la "journée Mondiale de l' amitié"

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Jean Louis, qui se fait discret sur le Blog est toujours en contact avec nous et me fais parvenir cette photo de l' église de MARRAKECH prise en 1934... Que ceux qui étaient nés à cette date, lèvent le doigt ... Josette tu peux rabaisser la main...Mais c' est quand même émouvant de revoir des photos de "chez nous" qui ressemblent plus à ce que nous avons connu que la Mégalopole que notre "ville rouge" est devenue aujourd'hui.

043656917189

Monique qu' elle chance vous avez, Francine et toi de pouvoir vous rencontrer dès demain. Attention à ce que vous allez dire sur moi je surveille cameraet j' ai de grandes oreilles.. bien que je sois un peu sourd ( les coups de canons dans ma jeunesse) En fait je n' ai aucune inquiétude car je sais que vous êtes adorables.. comme Marie France qui nous a fait une énumération à la PREVERT.. Il ne manque que le "raton Laveur". J'ai presque retrouvé le style des listes " à la San Antonio".

Marianne n' est pas la dernière pour me faire rire avec tous les bons mots qu' elle me transmet, J' espère que vous êtes plusieurs à le recevoir également.

Bernard et Mado nous donnent régulièrement des nouvelles de l' avancée des travaux préparatoires et je remercie d' avance Jacques pour ce qu' il est en train de nous concocter. Les absents auront eu tort de la rater cette réunion. Si des inscriptions de dernières minutes arrivaient, je sais que Bernard pourrait encore faire ce qu' il faut. à ce sujet, pourriez vous m' envoyer par Mails, les prénoms et les noms que vous aimeriez voir figurer sur les badges que je me propose de réaliser. La question peut sembler incongrue, mais dois je mettre le nom actuel, ou de l'  époux ou plutôt celui que nous avons connu dans les rues, ruelles et cours d' école de  Marrakech.

La transition est toute trouvée, Rafaela, toi qui nous reviens petit à petit, ton PC commençant à fonctionner de nouveau, reposes toi pour être en forme, car tu vas te rendre compte que les "mecs de 60 berges" ont encore la pêche. Oui seras tu Cathy ou Rafaele?

En fait qu 'importe... l' essentiel sera de t' avoir en chair et en os.. Ah oui.. pas trop d' os, de la chair...tendre... celle que même les végétariens apprécient. LOL LOL LOL.

Notre HERMES, je parle de Betty bien sûr, est toujours là pour nous donner des nouvelles, pour avoir le mot qui console et la pensée qui réconforte. Betty bien que parisienne, comme ma maman, tu seras élevée à la distinction de Marrakchie d' honneur. Tu le mérites bien!

Merci à Alain, d' avoir eu, le jour de la saint ODETTE, un petit mot pour ma maman. Quelle joie cela aurait été pour moi de pouvoir tenir mes parents au courant de nos relations à tous et quelle joie cela aurait été pour eux d' avoir eu ce fil, qui aussi ténu qu' il soit - puisqu' il peut suivre les fils de la toile d' araignée du WEB - nous permet de passer ces moments ensemble. Je me rend compte que si je n' avais rien écrit ces derniers jours, cet après midi je viens de faire fort. Ainsi je pense que Francine sera heureuse d' avoir "du grain à moudre" ( Nous voulons, il va sans dire, mais ca va mieux en le disant  et le plus rapidement possible un mot sur votre rencontre Monique et toi - et une  "pitite foto s'il vous pli Madame").

A ceux qui nous lisent sans intervenir, "qui voudraient bien mais qui n' osent pas, qui n' ont pas le temps ou qui n' habitent pas là" ( extrait d'une chanson de SARDOU) je vous dis que je pense aussi à vous et je veux particulièrement avoir une pensée "fumante" pour Claude et une autre toute particulière pour Blandine ( Fée clochette pour les nouveaux) que je soutiens de toute mon âme dans la préparation de la prestation lyrique qu' elle fera, loin de nous, mais quand nous serons tous réuniS:

Quand à celle qui ne sera pas là alors que je lui ais chanté si souvent NE ME QUITTE PAS.. elle sait qu' elle a et qu' elle aura toujours une petite place dans mon.....( non Claude pas là, s' il te plait....concentres toi sur ce que tu vas nous rapporter de ton voyage marocain..)

Votre MICHEL qui vous envoie des brassées de baisers amicaux.

24 juillet 2013

MAN ANA 11, les abeilles et une grosse période "d'inactivité"

Ca arrive à tout le monde. Depuis 21 jours, chez nous, comme chez vous il fait beau et chaud (contrepèterie belge).

Alors le jardin,

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les longues soirées au frais sur la terrasse,

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les ballades très matinales avec le chien

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Les séances photos à traquer notre Minou qui se réveille après une sieste à l'ombre

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puis qui retrouve mon fauteuil qu'il squatte pendant toute l'après midi, m'empéchant de m'asseoir devant mon PC

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ou les papillons qui viennent butiner nos fleurs

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et des séjours à la cave (c'est là qu'il fait le plus frais) dans mon atelier à bricoler un peu,

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J'ai offert cette abeille a mon voisin après qu'il soit venu récupérer un énorme esaim d'abeille venant de ses rûches et dont la jeune reine avait trouvé refuge dans notre pommier.

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Comme il a remarqué que j'étais intéressé par l'Apiculture, il m' invité à participer à une récolte du miel.

Je l'ai donc accompagné avec 50 rayons pleins de miel vers la cabane de son club où se trouve une centrifugeuse et ou nous avons recolté 90 kilos de miel. En voici quelques photos :

HONIG (2)

L'hôtel des abeilles recto,

HONIG (3)

et verso

HONIG (5)

Un rayon dont les alvéoles, fermées par de la cire, contiennet environ 3 kilos de miel

HONIG (6)

 

Cette cabane est construite au milieu de la fôret. Elle est à la disposition de la cinquantaine de privés qui possèdent des ruches dans notre région et qui peuvent l'utiliser lorsque le besoin se présente.

HONIG (10)

A l'intérieur, une centrifugeuse et tout le matériel nécessaire.

HONIG (15)

 

Il faut d'abord, à l'aide d'une raclette, retirer la cire pour libérer le miel

 

HONIG (17)

 

Puis comme pour l'alccol dans le vin, il faut mesurer le taux de sucre pour estimer la qualité du miel. Les derniers 20 jours de grand soleil et de chaleur ont fait progresser rapidement la teneur en sucre.   HONIG (19)  

On place ensuite quatre rayons dans la centrifugeuse et on fait tourner . Il y a un moteur.HONIG (21)

 

La première coulée, au goût et à la couleur, ce sera une bonne année.

 

 

HONIG (23)

De l'or liquide

HONIG (3+++)

Pendant que mon voisin s'occupe des 50 rayons je suis allé faire un tour dans les bois autour de la cabane et j'y ai trouvé des tas de rûches bourdonnantes d'abeilles en plein travail.

Les deux photos suivantes vous montrent la différence de miel que l'on peut trouver. La couleur est dépendante de ce que les abeilles ont butiné. Des fleurs ou de l'accacia

HONIG (25)

HONIG (26)

Voila, la récolte est finie, il faut tout nettoyer et tout remettre en place pour que les suivants puissent trouver un endroit propre et propice au travail...La présence est notée sur un cahier. Nous pouvons charger les seaux pleins de miels (3 pesant chacun30 kilos)

HONIG (28)

 

Mais tout n'est pas terminé. A la maison il faudra encore attendre plus d'une semaine pendant laquelle le miel sera touillé, popur faire remonter les petits morceaux de cire qui pourraient s'y trouver. Cette cire est gardée, car  elle servira pour fabriquer des bougies, après addition de parafine.

Voila, j'espère que ce court reportage sur l'activité de mon voisin vous aura plus et que vous comprendrez mieux pourquoi j'ai déserté le Blog et vous mes amis.

Alors pourquoi suis je de retour ce matin? Tout simplement parce que la vague orageuse est arrivée sur l'Est de la France et l'Ouest de l'Allemagne et qu'actuellement (9h30) il pleut, il tonne et le ciel se zébre d'éclairs....

 Je vais donc céder la place à Jacques et continuer, après lui avoir, ainsi qu'à vous chers lecteurs, présenter des excuses pour ce manque de continuité dans la publication de son récit, mais sans oublier de remercier mon autre ami Jacques pour ses dessins qui ont si bien illustrer son séjour à Marrakech.

 

Le Velosolex 

Le Vélosolex faisait partie des rites initiatiques des adolescents des années soixante. En fait, tout ce qui avait deux roues et était susceptible de vrombir recueillait l'adhésion immédiate des jeunes.

Au Maroc, le pouvoir d'achat était dans l'ensemble bien supérieur à ce qu'il était en France, mais les droits de douane étaient aussi fort élevés. L'achat d'un deux roues motorisé était somme toute une dépense, et les crédits quasiment inexistants et en tout cas très mal vus.

Malgré tout cela, les parents considéraient que la réussite au brevet des collèges, comme cela s'appelait à l'époque, me donnerait droit à un Vélosolex, qui était quand même le plus économique des deux roues motorisés de l'époque.

J'avais eu l'occasion de me familiariser avec le fonctionnement de ce type d'engin grâce à nos amis Podevin qui avaient investi massivement dans les deux roues (d'occasion pour certains) quand ils étaient à la Targa.

Sur les chemins de terre (on disait la piste), peu de risque de voir la maréchaussée contrôler l'âge des conducteurs, donc même avant 14 ans, nous conduisions ce type d'engins.

Je passai mon brevet en 1965, à quinze ans. J'avais plus de 14 ans, âge limite pour conduire un deux roues motorisé. Nous partîmes en vacances en France, et au retour, ce fut le passage par la boutique du concessionnaire, les établissements DUPART, non loin de la poste centrale de Marrakech. Il fallait traverser toute la ville, passer par la case « assurance » pour éviter de se faire confisquer l'engin par la police à l'occasion d'un contrôle inopiné, comme cela se pratiquait au Maroc où les gens ne prenaient pas d'assurance, préférant compter sur le Providence forcément divine. 

 

Je pris enfin livraison du tout dernier modèle de solex, le « 3300 » avec son phare carré et une calandre chromée rectangulaire qui en épousait la forme de façon moderne, rompant sur les anciens modèles aux phares ronds. Mes parents hésitèrent à me laisser traverser tout le Gueliz sur l'avenue Mohammed V, et je dus leur promettre de passer par de petites rues pour éviter la circulation.

 

Dès l'arrivée à l'immeuble, tous les enfants vinrent reluquer la bête, et après avoir détenu la vedette quelques minutes, je partis faire le tour des copains pour montrer l'engin. Ce jour là, le roi n'était pas mon cousin !

Je me servis énormément de cet engin pour mes loisirs, et je contribuai aussi à enrichir passablement le réparateur du coin (on disait « le cycliste »), une fois passée la période de garantie.

Au début, je ravitaillais exclusivement avec de la « Solexine », carburant spécial et hors de prix qu'il fallait aller chercher chez Dupart. Progressivement, j'alternai avec du mélange acheté à la station Shell du coin, dosé à 5 %. Il paraît que cela favorisait le calaminage.

Le Solex, conçu pour un climat européen, souffrait de plusieurs défauts assez gênants pour le Maroc. Tout d'abord, il avait horreur de la boue. Or toutes les routes n'étaient pas systématiquement asphaltées, et notamment dans le terrain vague qu'était l'Avenue de France devant la maison, on roulait sur un sol argileux.

De ce fait, le galet d'entrainement, recouvert d'une espèce de revêtement métallique rugueux, perdait de l'adhérence les interstices étant colmatés par la boue aussi dure que de la pierre une fois sèche. A l'occasion des visites périodiques, j'allais chez Dupart et l'ouvrier se livrait à tout un tas de contrôles minutieux, avant de vérifier sur le banc que le moteur tournait bien. En général, le moteur démarré, il saisissait une grosse râpe et la présentait devant le galet en rotation. Avec force poussière et étincelles, le galet était nettoyé, et la vitesse contrôlée sur le banc. Il fallait atteindre le chiffre de 33 km/h au minimum ! A chaque fois, j'avais l'impression de ressortir au volant d'un bolide.

Le second défaut était plus gênant : en été, la chaleur montait au-dessus de 35 et le moteur était refroidi par air. Il se produisait alors un phénomène de « vapor-lock », c'est à dire que l'essence se vaporisait dans le tubulure d'arrivée, et la pompe se désamorçait. Il convenait alors de laisser le moteur refroidir quelque peu, ou de changer la pompe, ce phénomène s'aggravant au fur et à mesure du vieillissement de celle-ci, semblait-il. J'aime la mécanique, mais uniquement quand les pannes ne sont pas des caprices. La solution passait par un démontage partiel des caches en plastique noir de façon à améliorer la circulation de l'air. Une seconde consistait à avoir dans une sacoche arrière une bouteille d'eau que l'on versait sur le moteur, ce qui le refroidissait et on pouvait repartir. C'était donc un modèle hybride, essence-eau à partir du mois de juin.

Une fois maîtrisé le problème de la conduite sur sol argileux humide (le moteur placé très haut rendait le véhicule particulièrement instable sur sol glissant, ce qui promettait des gamelles fabuleuses aux distraits), le plaisir du déplacement peu fatigant et rapide était au rendez-vous.

Le réseau routier, avec ses pistes, était toutefois éprouvant pour la mécanique. Il arrivait qu'un passage sur un cahot un peu plus marqué dans le terre sèche de la piste provoque le renversement de la boîte à outils et de tout ce qu'elle contenait : démonte pneus, rustines, clés plates, ainsi que de la pompe accrochées sous le porte bagages.

Régulièrement aussi, dans les mêmes circonstances, c'étaient les sacoches qui sortaient de leur logement et répandaient leur contenu, dont l'inévitable bidon de carburant qui permettait de ne pas rentrer en pédalant.

Ce solex me conduisit tout de même un dimanche après-midi au barrage Cavagnac (Lalla Takerkoust), tout seul. 70 km aller et retour ! Je fus évidemment repéré par des connaissances de mes parents, les Dupré, qui après s'être étonnés de mon périple en solitaire en parlèrent aux parents la semaine suivante. J'avais bien fait donc de leur présenter ma version dès leur retour, ce qui m'avait permis d'éviter des reproches trop durs.

Le Lycée Victor Hugo organisa un soir une « soirée des internes » où des externes appartenant à des clubs socio éducatifs furent conviés. Je décidai d'aller récupérer en ville une copine dont les parents avaient jugé qu'elle n'irait pas, suite aux dernières frasques je suppose.

Ma venue finit par les émouvoir et elle s'habilla en vitesse pour venir avec moi, juchée sur le porte-bagages. Pratique interdite si l'on n'avait pas l'assurance pour deux (difficilement vérifiable hors contrôle inopiné de la gendarmerie) et les repose-pieds arrière. Mais à cette heure là, et dans les petites rues, pas de casquette beige à l'horizon et nous arrivâmes comme une fleur au Lycée.

Sur le coup de minuit, ce fut le surveillant général qui nous rappela que l'heure de Cendrillon était arrivée, et nous fûmes invités à quitter le bal. 

 

Je ramenai donc la copine, mais le Solex avait une panne de lumière, aussi décidâmes nous d'éviter l'Avenue Mohammed V et de passer par des petites rues, parallèles. Au rond-point du Koutoubia, pas de bol, la police ! Stop ! Arrêt, et explications : la lumière ? Elle ne marche pas ! Vous allez où ? Je la ramène chez elle ! Sympa, le gendarme nous dit « bon, ben il faut marcher ». Et nous voilà partis à pieds sur quelques centaines de mètres, poussant le Solex. Le retour se fit sur le Solex, mais par un autre parcours où je ne rencontrai personne.

Les infractions ne se réduisaient pas toujours à si peu de chose.

Ainsi, un dimanche, les garnements que nous étions décidèrent d'égayer un peu l'après-midi. Nous étions dans notre période « dynamitero » et nous souhaitions nous livrer à quelques expériences pyrotechniques avec des pétards à mèche, comme nous disions. Le petit marché de la route de la Targa étant fermé, nous décidâmes de nous rendre en ville sur l'avenue Mohammed V, où la petite droguerie tenue par M. Gopaldas, surnommé « Courbette » en raison de son affabilité, était ouverte.

Nous voilà partis, mon frère sur son vélo rouge constamment trafiqué pour aller plus vite que tout le monde, mon ami Renaud sur la mobylette jaune de sa mère et moi-même sur mon Solex.

Arrivés devant le magasin, nous hissons nos vélos sur le trottoir, mettons les cyclomoteurs sur béquille et attachons le tout ensemble avec un antivol pour éviter un départ trop facile aux mains de quelque amateur.

A peine entrés dans le magasin, le fourgon « Type H » de la Police s'arrête, les portes arrières s'ouvrent, et en descendent trois agents qui se ruent sur nos vélos, « mal garés ». Suivant les jours, le recours à un gardien de vélo assermenté qui gérait un petit garage à vélos d'une dizaine d'emplacements était obligatoire, et laisser son vélo appuyé contre une colonne devant le magasin interdit.

A peine ai-je eu le temps de défaire l'antivol pour éviter que les engins soient maltraités qu'ils étaient jetés sans ménagements dans le fourgon, sans un mot d'explications. Penauds, retour à la maison.

Nous raccompagnons tout d'abord Renaud chez lui, qui se prend l'engueulade du siècle et dont la mère, qui a besoin de la mobylette pour aller travailler, lui signifie qu'il lui paiera le taxi sur ses (maigres) économies.

De retour à la maison, Papa est avec un ami professeur au Lycée et nous lui contons la mésaventure. Aussi sec, accompagné de son collègue, il nous embarque dans la voiture, petit détour par chez Renaud et direction le commissariat central, non loin du lycée Ibn Abbad.

Décidément en forme, le paternel se lance dans une diatribe où il explique que les vélos de ses enfants ont été ni plus ni moins que volés sur leurs yeux, qu'il les voit là dans la cour, et que ça va fumer.

Le gradé de permanence lui explique qu'il pourra les récupérer le lendemain, il repart de plus belle à tempêter que la mère de Renaud en a besoin pour aller travailler, que c'est du vol et qu'il a le fils du commissaire en classe, et que ça va mal aller pour lui. 

Il se dirige vers la porte quand le gradé lance « Arrêtez ! ». Les policiers dans le coin se retournent vers leur chef, et il y a cinq secondes de silence, durant lesquelles tout peut basculer. Finalement, le chef dit « quels sont vos vélos » ? Nous désignons les trois « deux roues », qui sur ordre du chef sont extraits du tas de vélos raflées cet après-midi là,  et nous sont remis. Nous sortons sous le salut des plantons, accompagnés des excuses du gradé de service.

Un grand soupir de soulagement, ponctué par une remarque du paternel : « vous voyez que maintenant, avec vos bêtises, il fait nuit ! Que mes enfants ne s'avisent pas de revenir avec une contravention pour défaut d'éclairage, parce que je reviens ! » Pourquoi faire à peu de frais ?

 

Nous rentrerons, escortés par la voiture familiale, sans payer la moindre amende ce qui était la règle dans ce cas de figure. Ce fut un peu plus compliqué d'expliquer à Papa pourquoi nous étions chez « Courbette » cet après-midi là !

Lors de mon départ en France, je léguai mon Solex à mon frère qui le maltraita quelque peu, surtout par un entretien désinvolte. Il termina ainsi un périple vers Agadir avec un copain avec le réservoir dessoudé dans les sacoches remorqué pendant presque 80 km. Retour par le bus de la SATAS, les solex dessus ! Quand on vous dit qu'il faut resserrer les boulons avant de partir !

 

Je pense que plusieurs d'entre vous vont sourire à la lecture de ce châpitre. Moi, je n'ai eu que quelques fois l'occasion de conduire celui de ma mère. Il lui était trop utile pour aller travailler pour que je puisse me montrer à mes copains sur cette engin à moteur. Et puis j'ai souvent envié ceux qui possédaient un "Mob", car elles étaient plus rapide que les "Solex". Quelques années plus tard nous avons régardé avec envie, les possesseurs de "Rumi" qui faisaient les KEK en passant dans un nuage de fumée et une pétarade bien reconnaissable devant les filles à la sortie du Collège....

Mais ça... C'était avant.

L'orage s'est calmé bien que le ciel reste gris et la température élevée..Il va certainement faire bien étouffant cet après midi....

Je vous souhaite à tous une bonne santé (en tous cas la meilleure possible) et je vous dis à bientôt en vous souhaitant également de bonnes vacances (pour ceux qui auront la chance d'en prendre). Votre toujours MICHEL

 

l'occasion

 

5 avril 2014

Ma prof de dessin et MAN ANA 16

La magie d'Internet et des blogs. Oui je sais, je ne vais pas à AVIGNON pour le rassemblement annuel et je n'ai pas lu SALAM depuis longtemps. Je ne savais donc pas que j'aurais pu retrouver une personne qui a été très importante dans ma vie d'élève du Collège Technique dans les années 60.

C'est mon amie de toujours, Monique, qui m'a un jour téléphoné pour me dire qu'elle avait eu un contact avec mon professeur de dessin de Marrakech. J'ai été très surpris car lorsqu'il y a plusieurs années j'avais entrepris de la retrouver, ON m'avait dit qu'elle avait été très malade et qu'elle était décédée. Ce qui avait mis fin à mes recherches. Donc, vous l'imaginez bien, quelle joie d'avoir de nouveau de bonnes nouvelles de cette charmante demoiselle qui, pour un de mes dessins d'ado, m'avait une fois donné un 20/20. Ce qui en dessin est très rare....

 

Je m'en souviens comme si c'était hier. Il fallait dessiner un poisson stylisé et peint façon vitrail. Ce qu'il semble j'avais parfaitement réussi. A cette occasion, elle m'avait invité à lui rendre visite dans son appartement de l'Immeuble Garenne (Situé sur l'avenue Mohamed V, à droite en allant vers le consulat de France et à quelques dizaines de mètres de la Place de l'Horloge et de la station service qui faisait l'angle opposé à la Renaissance). Dans cet appartement, les murs étaient décorés de plusieurs peinture, des gouaches surtout, et des dessins au crayon. Elle m'avait donné quelques notions supplémentaires en technique de composition et elle m'avait encouragé à continuer dans ce domaine....

Et puis vous le savez aussi bien que moi, lorsqu'on quitte Marrakech à 19 ans, avec la tête pleine de projets, pleine de souvenirs agréables de vacances, de musique, de Rock, de slow et surtout pleine de prénoms de filles, on laisse de coté les Profs, les devoirs, les heures de colle pour aller construire sa vie d'adulte. Donc j'ai oublié La PROF de Dessin et le nom plusieurs de mes profs d'anglais, de Math, d'atelier, de... et de ...., j'ai surtout  oublié de dessiner, j'ai oublier de prendre les adresses de mes copains de classe, d'orchestre, de Rugby, de déco....ades (Mais pas leur souvenir).

Les années se sont égrenées, la vie de couple, de père de famille, la vie professionnelle, les mutations, les changements de poste, le remariage, les nouveaux enfants sont venus recouvrir, la Mademoiselle Prof de dessin.

Si j'ai recommencé à dessiner, puis à peindre, c'est grâce à mon épouse qui un jour m'a offert une boite de tubes de peinture, des pinceaux, un bloc de papier et qui m'a encouragé à développer les griboullis que je faisais sur chaque petits coins de papier blanc, pendant les réunions de travail, sur les nappes en papier des restaurants en attendant les plats ou avec les enfants pour leur raconter des histoires. J'ai illustré tous les contes enfantins pour les endormir.

Aujourd'hui la maison est pleine d'aquarelles qui font le bonheur de mon épouse et sur lesquelles elle veille jalousement car au début j'étais enclin à en donner un peu à tout le monde....(Je n'ai jamais vendu, je ne sais que donner.)

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Tiens j'en vois quelques uns qui se disent le MIMI est en train de se faire enfler les chevilles. Mais non, je pense que cette passion pour la peinture vient de ces années pendant lesquelles Mademoiselle BARDIN a été mon professeur de dessin. Merci à elle.

Ayant trouvé son N° de téléphone je l'ai appelé il y a quelques jours et nous avons bavardé du temps béni de Marrakech pendant près d'une heure.. Quel Bonheur lorsque je l'ai entendu me dire "Je n'ai plus souvenir des noms de mes élèves mais Michel DUPRE je m'en souviens très bien. Vous étiez un grand et beau garçon plein de gentillesse et prometteur en dessin".

Elle m'a confié qu'elle aimerait retrouver des photos de Classe des années 1958-1965 au Collège Technique Hassan II.

Je vais donc profiter de cet article pour vous demander, si certains d'entre vous en avez encore, de me faire des scans de ces photos que je pourrais ensuite imprimer et lui envoyer. Elle ne possède pas d'ordinateur et je ne suis pas sûr qu'elle pourra lire cet artyicle. Ce serait donc une belle surprise pour cette Dame de 80 ans qui a été heureuse de renouer avec ce passé qui nous est cher. Ces années de MARRAKECH.

Si par hasard, un marrakchi, y habitant encore, pouvait demander à la direction du Collège, s'il y avait un moyen d'avoir quelques souvenirs photographiques de ces années là, mes souhaits seraient comblés et nous ferions un immense plaisir à Mlle BARDIN.

Je vais maintenant laisser le champ libre à notre ami Jacques qui va nous faire vivre avec tout le talent qu'on lui connait maintenant

"Le retour à Marrakech" que j'ai intitulé le MAN ANA 16.

Retour à Marrakech : vacances à Puerto Cansado

 

C'était l'été. Je venais d'être titularisé professeur, une page se tournait. Je n'effectuerais pas ma coopération au Maroc, comme mon père l'avait souhaité alors que moi j'aurais préféré Mauritanie – Mali – Niger - Tchad, la frange sud du Sahara. 

Il allait falloir libérer l'appartement que nous occupions depuis douze ans. Pour fêter ma titularisation comme enseignant, j'avais acheté une nouvelle voiture, plus puissante, plus rapide, plus moderne que la Renault 4 qui m'avait payé Papa. Tellement rapide et puissante que la 304 S coupé a quitté la toute dans un virage et qu'un tonneau plus tard elle fut inutilisable. Je l'ai donc conduite chez le garagiste, puis j'ai ressorti et épousseté le vieux vélomoteur « Ciao » qui m'avait servi pendant mes premières années d'étudiant. 

Je disposerais de ma voiture à partir de la mi juillet, temps nécessaire pour la faire réparer. 

Michel, était rentré déposer ses papiers d'engagement comme élève pilote dans l'armée. 

L'attente de quinze jours avant la réparation de la voiture nous semblait excessive, aussi décidâmes nous de repartir au Maroc. Je reviendrais chercher la 304 quand elle serait réparée, pour déménager la maison. 

Nous prîmes l'avion pour Casablanca, où Jean-Pierre devait nous recueillir. Il était en vacances chez un oncle à Mohammedia et ses parents, qui allaient venir le week-end prendre le frais, nous ramèneraient sur Marrakech. 

Nous partîmes avec la 2CV que Michel avait racheté à mon oncle, que nous laissâmes sur le parking de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Elle était suffisamment vétuste, et nous prîmes l'avion pour Casa.

Arrivés à Nouasser, la problématique complexe du pays se relança : Jean-Pierre n'y était pas, donc il devait être au terminus des bus CTM en ville. Nous décidâmes de prendre le bus, démocratiquement, jusqu'au terminus de la CTM. 

Nous arrivâmes sans encombre à la gare routière de la Compagnie des Transports Marocains, et nous y retrouvâmes Jean-Pierre, flegmatique.  

Heureusement que nous n'étions pas dépourvus d'initiative ! On avait déjà prévu de poursuivre jusqu'à Mohammedia s'il n'était pas là ! 

Bagages chargés, direction la villa d'Athanas et Nikki.  

Nous retrouvâmes une tenue plus compatible avec la chaleur, encore que celle qui régnait à Mohammedia était très supportable. Nous étions en début d'après-midi, aussi décidâmes nous d'aller faire un tour sur la plage, avec Michèle, la soeur de Jean-Pierre.  

La petite gamine en socquettes blanches et jupette de tennis juchée sur son caddy, que j'avais perdu de vue depuis plusieurs années, était devenue une jeune fille de dix huit ans dynamique, et mignonne de surcroît. Je ne manquai pas de m'en apercevoir. 

Le week-end s'acheva, les parents Lachèze rentrèrent sur Marrakech, avec nous dans leurs bagages. Nous retrouvâmes l'appartement, dans un immeuble déserté par les départs en vacances des occupants, à la recherche de la fraîcheur en bord de mer ou en France. 

Marrakech en été avait son rythme de vie particulier. Rares étaient encore en 1973 les installations de climatisation, et la vie se calquait encore largement sur le rythme solaire. Il était rare de s'endormir avant minuit, on dormait fenêtre ouverte en souhaitant que le vent ôte un peu de chaleur des murs. 

Au petit matin, vers six heures, il faisait frais : 25°. 

La température montait toutefois rapidement et vers dix-onze heures, on évitait de traîner dans les rues. Les volets étaient clos dès dix heures, on ne les réouvrirait que vers dix neuf heures et les fenêtres elles-mêmes seraient ouvertes vers vingt heures. 

La sieste méridienne était chose normale, et l'activité de déroulait au ralenti l'après-midi. 

En général, le soir, c'était sortie vers la Targa ou un autre endroit frais, avec restaurant de plein air de préférence. 

Le week-end, c'était Agadir, Safi ou Oualidia, bref le bord de Mer. Il y avait aussi la montagne : vallée de l'Ourika, l'Oukaïmeden ou autre coin en altitude. On cherchait à monter le plus haut possible, et on retrouvait les endroits où des colonies de vacances avaient été aménagées du temps du protectorat : Sidi Farès, Ijoukak... 

Nous rencontrâmes M. Lafond, le père adorable d'Ariel, fiancée à Jean-Michel, cousin de Jean-Pierre et de Michèle. Il nous proposa purement et simplement son hors-bord, qui était au barrage Cavagnac, si nous souhaitions nous détendre et faire un peu de ski nautique. Cette proposition fut accueillie avec enthousiasme, et nous passâmes dès lors nos après-midi au barrage. 

Le premier démarrage fut cependant laborieux, nous passâmes l'après-midi à faire démarrer le moteur du hors bord, qui n'avait pas vraiment besoin de starter pour cela. La fin de l'après-midi nous permit juste un tour de lac, mais nous avions compris comment cela fonctionnait ! 

Les jours suivants, de skis en monoskis, de départ dans l'eau à départ sauté, nous devînmes les as du ski nautique. Enfin, surtout Jean-Pierre te Michel, car moi j'étais nettement moins doué. Il faut dire que je n'y voyais pas grand chose sans mes lunettes... 

Le summum fut atteint le jour où Michel et Jean-Pierre se trouvèrent remorqués tous les deux en même temps. Cela se termina par la chute de Jean-Pierre. Je ramenai Michel au bord de la plage, et je filai récupérer jean-Pierre car il n'était pas envisageable de faire une démarrage depuis l'eau pour les deux skieurs, le moteur n'étant pas assez puissant. Jean Pierre était tombé car le ski s'était tout simplement cassé en deux ! Un Reflex mono C57 presque neuf. L'eau avait entamé la solidité du bois qui avait fini par craquer. 

Penauds, nous annonçâmes la nouvelle à M. Lafond qui ne fut pas très content mais nous proposâmes de lui ramener un ski neuf de France. Cela passerait moins bien du côté de sa femme, mais bon... 

Je repris l'avion deux jours plus tard pour aller récupérer ma voiture à Bordeaux et passai la journée à courir toutes les boutiques de sport du coin pour trouver un ski Reflex C57. Finalement, je trouvai un C56, assez voisin, et j'en fis l'acquisition. Il rentrait bien juste dans la 304 coupé. Je rentrai sur Bayonne, ramasser les dernières affaires avant de m'élancer pour la traversée de l'Espagne en solitaire. 

Après une nuit passée à Bayonne, je repartis vers Marrakech au volant de la voiture qui avait un problème évident de stabilité. Je découvrirais bien plus tard que la traverse arrière était faussée, ce qui fait que l'arrière partait au premier cahot. Après quelques passages chauds, je finis par m'accoutumer à son nouveau pilotage. 

Je passai par le chemin des écoliers (qui ressemblait à un chemin pour ânes) pour éviter le grand flux migratoire aoutien, et je finis par arriver à Algesiras vers midi, pour obtenir une place dans le bateau du soir. 

 J'allai me mettre un peu à l'écart à l'abri et entamai un repos réparateur à l'ombre d'un eucalyptus, caressé par le vent marin. 

Traversée nocturne du détroit, arrivée nocturne à Tanger où je repris calmement la route vers Mohammedia où j'arrivai vers dix heures du matin. 

Surprise de la tribu Marinakis, et de Michèle. J'expliquai que j'étais seulement de passage, et que je repartirais vers Marrakech en fin d'après-midi. Un petit coup de fil pour donner des nouvelles à Marrakech, pendant que Michèle admirait la 304 S coupé blanche avec intérieur en simili cuir et repose-têtes, qui en jetait un max. Elle me convainquit qu'il était indispensable d'aller acheter un je ne sais quoi en ville (pain, oeufs...) à l'épicerie du coin. C'était de surcroît l'heure où les copines faisaient de même, le moment stratégique pour se montrer et papoter. Je débarquai donc le monoski afin de lui dégager l'accès au siège avant, et nous fûmes partis, toutes fenêtres ouvertes, par un itinéraire qu'elle m'indiqua et qui semblait détourné. Si l'objectif « courses » fut atteint, celui de rencontrer les copines, malgré deux tours du pâté de maisons, le fut moins semble-t-il. Néanmoins, Michèle avait eu droit à son tour dans le coupé « S », et avait été vue dans Mohammedia suffisamment pour que l'on en parle. 

Dans la soirée, je ralliai Marrakech sans encombre. 

Lafond récupéra son monoski tout neuf, avec nos excuses et nos remerciements. 

Ce fut le moment de faire notre dernière balade dans le Sud. 

Nous choisîmes Puerto Cansado une fois de plus et nous partîmes avec des cousins aux Podevin qui étaient venus se rôtir à Marrakech, et Jean-Pierre. 

Nous retouvâmes notre lieu de campement favori, au bout des dunes, au début de la lagune, contre l'océan.  

Quelques jours d'insouciance entre jeunes, des photos superbes grâce aux beaux modèles féminins, un petit essai de plongée dans le bras reliant la lagune à la mer, bien vite arrêté car le littoral était quand même truffé de requins, pas forcément aux grandes dents, mais qui dévoraient allègrement toutes les proies qui s'accrochaient aux palangres que nous posions à marée basse pour le relever à la marée descendante suivante : le plus souvent, sur dix bas de lignes, on en trouvait cinq cassés, quatre avec l'appât délicatement nettoyé de l'hameçon, et la dernière avec une tête de poisson, le corps ayant servi à régaler quelque carnivore vorace. 

Des vacances de rêve, seuls ou presque, au bout de la plage, hors du temps. 

De retour à tant Tan, nous nous arrêtâmes car je souhaitais acheter un poste radio « Blaupunkt » pour mettre sur la console que j'avais confectionnée pour la 304.  

Nous fûmes interrogés par les habitants sur l'endroit où nous étions en camping.  

Apparemment, ils étaient au courant de notre présence dans le secteur, ce qui confirmait pour nous le fait que, dans le désert, même si l'on n'a vu personne, quelqu'un vous a vu et en a parlé. 

Nous leur répondîmes que nous étions à Akhfennir, ce reste de fort portugais, sur la lagune de Puerto Cansado. Nous fûmes interloqués car on ne nous avait jamais posé de question de ce type jusqu'alors. 

Nous apprîmes quelque temps plus tard que, dans la même région et à quelques kilomètres de là, les enfants Pascon, que nous avions côtoyés au Lycée Victor Hugo, et le fils du Consul de France, avaient disparu définitivement. Ils auraient été exécutés par les partisans du front de libération du Sahara occidental, le front Polisario.  

Nous étions passés au travers cette fois-ci, sans savoir pourquoi. 

Le retour vers Marrakech fut sans histoires, et il nous fallut songer à quitter définitivement cette ville où nous résidions depuis treize années.

 Voila chers amis lecteurs c'est fini pour aujourd'hui. Je vous engage à me contacter pour me faire parvenir tout ce qu'il vous semblera utile de monter à tous et à faire partager avec le plus grand nombre... Vive les MARRAKCH'AMIS.

Votre toujours MICHEL

 

 

17 avril 2014

PAQUES pour les MARRAKCH'AMIS

Bonjour à tous les Marrakch'amis et lecteurs de ce Blog. Aujourd'hui ce sera court....

Je serais absent quelques jours, je vais rendre visite à mon frère de France car mon frère d'Australie vient passer quelques jours en Europe et sera la avec sa compagne ainsi que mon fils, son épouse et mes petits enfants...

Mais je ne voulais pas partir sans vous avoir souhaité de Joyeuses Pâques....J'espère que la météo permettra aux enfants de chercher des oeufs (en France)   et des lapins (en Allemagne).

Pour que vous n'en manquiez pas je vous offre cette photos....

JoyPak

 

A bientôt, la semaine prochaine....

Votre toujours MICHEL

7 mai 2014

Reportage et MAN ANA 17

Bonjour chers amis lecteurs du blog des Marrakchamis.....
Demain, jour de congé pour les actifs. Bien sur en Allemagne c'est un jour comme les autres...Mais à mon avis le 8 mai  devrait être un jour de fête International. Fin de la seconde guerre mondiale.
J'écris "seconde" car je souhaite ardemment qu'il n'y en ait JAMAIS de troisième...J'entends à l'instant que le Maître du Kremlin  annonce le retrait des troupes russes des frontières de l'Ukraine...Nous allons pouvoir nous reconcentrer sur le sujet de notre Blog.
 
En effet, notre ami Georges, qui était à Marrakech il y a encore quelques jours, m'a fait parvenir une série de photos montrant la destruction de notre cher "Petit Marché du Guéliz" et la reconstruction - à sa place - d'un centre commercial tout neuf, moderne, mais qui n'aura certainement jamais, pour nous les anciens de Marrakech, le flair, l'odeur, les couleurs, les ombres et les sourires des marchands de notre "Petit Marché"....
Le progrès est en marche. Il sera difficile de le stopper. Je ne peux qu'espérer qu'il apportera à cette Capitale du Sud marocain, bonheur et prospérité....
Voici donc les photos en question dans un ordre assez chronologique:
 Les deux premières sont de 2008, les deux suivantes d'avril 2010, puis la 5° en mars 2011, la 6° en mars 2012, la suivante en mars 2013 et les suivantes de mars 2014.....
 

01 MARRAKECH 2008

02 MARRAKECH 2008

03Marrakech avril 2010

04 Marrakech avril 2010

05 MARRAKECH MARS 2012

 

06 MARRAKECH MARS 2013

07 MARRAKECH MARS 2014

08 MARRAKECH 2014

09 MARRAKECH 2014

10 MARRAKECH 2014

 

11 MARRAKECH 2014

12 MARRAKECH 2014

 
Merci JOJO, tu as été, tu es et tu resteras notre ami......
Une ancienne de la BA 707, Claudine nous annonce son séjour à Marrakech pour deux semaines..Je te souhaite de bonnes vacances et de faire le plein de belles images et de bonnes sensations. Je n'ai pas besoin de te rappeler que des photos et des anecdotes seront toujours les bienvenues..
 
En parlant de photos, voici ce que l'ami MARCEL m'avait fait parvenir il y a peu de temps avec ce commentaire. Je l'en remercie ici et je salue Christiane , pour qui la cité Fouques est encore bien présente dans ses souvenirs....
 
Ami Michel 
Tu trouveras en pièces jointes 3 photographies de la Cité Fouque que j'avais prise en 2007 et qui devraient alimenter le blog tout en faisant plaisir à Christiane Pappas.

 

 
Changeons de sujet:
Dans ma région, AVRIL, le mois où l'on ne se découvre pas d'un fil a été particulièrement clément. Les fleurs se sont ouvertes beaucoup plus tôt que d'habitude. Les arbres fruitiers ont pu fleurir sans problème et les cerises grossissent déjà, surveillées par les oiseaux...Je vais penser, cette année, à mettre en place un filet de protection car j'adore les cerises de mon cerisier. Grosses, croquantes, sucré mais pas trop.
Maintenant MAI, le mois où l'on devrait pouvoir faire ce qu'il nous plait est là mais le ciel est souvent zébré d'éclairs et retentit de coups de tonnerre.
Cet après midi, nous avons subit un orage carabiné. Court mais violent. Et c'est pour vous montrer cette photo de Paula et Minou, terrorisés qui étaient venus se pelotonner sur le fauteuil de mon bureau en se serrant l'un contre l'une....
 
N'est ce pas mignon?
Voici aussi une photo prise par Alain et envoyé par Betty de Pipa, le chien de leurs petits enfant cherchant les Oeufs de Pâques sur leur pelouse bretonne.
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Belle photo, mais Alain nous a habitué à nous montrer sa région avec d'aussi belles vues....

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Mais maintenant laissons la place à Jacques pour continuer à savourer son récit MAN ANA.....
 

Un appartement vide 

Les déménagements ne sont jamais un moment agréable. En ce qui nous concernait, celui-ci revêtait la forme pénible de la disparition de nombre de souvenirs, car nous ne pourrions tout emporter avec nous vers la France. 

Papa avait déjà demandé un certain nombre de choses : la Land-Rover resterait à Casa chez les Letan, il la leur avait donné. A charge pour eux de nous la prêter si d'aventure nous revenions au Maroc pour nous y promener. 

L'agrandisseur que Papa avait bricolé quand il était en France avec l'aide des élèves du centre technique d'Anglet où il fut professeur échoirait à Franck Podevin, passionné de photo. Je récupérai toutefois l'objectif Nikon que j'avais récemment acheté à papa pour remplacer le vieil objectif d'origine, récupéré je ne sais où dans les années cinquante, et qui avait donné d'excellents résultats sur toutes les photos 30x40 cm qu'il avait faites. 

Pour le reste, nous gardions une table pliante en cèdre d'Azrou, contemporaine de notre arrivée au Maroc, une chaîne Hi-Fi Grundig, dernier achat, et le lampadaire en cuivre façonné par un artisan du souk des dinandiers suivant des plans ramenés par Landau du Liban ; notre oncle souhaitait le récupérer. 

Nous n'oubliâmes pas, bien sûr, les appareils photo et les projecteurs cinéma 8 mm et super 8. 

Il nous restait une quantité invraisemblable de papiers, de cours de Papa, de négatifs, de photographies...  

Tout cela fut mis en boîte et soigneusement rangé dans des cartons que nous entreposâmes chez les Lachèze, qui disposaient d'un vaste hangar. Nous verrions plus tard qui, à l'occasion d'un déménagement, pourrait rapatrier cela. 

Dans les lettres éparses, nous retrouvâmes des courriers que j'avais adressés aux parents, soigneusement rangés, des lettres adressées a Maman et qui étaient arrivées après son décès, car le courrier mettait une semaine pour arriver de France au Maroc. 

Beaucoup de souvenirs, peu de mobilier car nous avions toujours vécu « en camping » (amélioré, quand même) mais avec l'idée que nous risquions d'être amenés à déménager rapidement, en laissant tout sur place. 

En discutant avec l'épicier du petit marché, il nous dit qu'il était intéressé pour récupérer des lits, bureaux, armoires... 

Il y eut donc un véritable marathon de négociation à la marocaine, où il nota tout ce qu'il y avait puis envoya un aide commis chercher au petit marché une bouteille de soda frais, cadeau de la maison, pour continuer à négocier. Nous nous fîmes relativement plumer, pas trop quand même mais quand il lâcha ses « associés » sur l'appartement, tout ce qui pouvait avoir une valeur fut démonté, y compris les étagères que nous avions fait installer dans la buanderie.  

Il ne nous resta que des papiers épars, restes des tiroirs vidés méthodiquement. 

Tout était parti ! 

Avec de grands coups de balai, nous fîmes descendre tout le reste par l'escalier dans la benne de la Land-Rover, et nous allâmes tout jeter sur la décharge de Marrakech où nous fûmes assaillis par une ribambelle de récupérateurs de niveau inférieur aux précédents. 

Le circuit s'acheva dans le Djebel Ramram, où un trou creusé dans le roche reçut tout un tas de papiers personnels (relevés de banque, etc.) que j'arrosai de quelques litres d'essence avant d'y mettre le feu. Par quarante degrés, l'essence s'était bien réchauffée sur la roche brûlante, il y eut un grand « vlouf » et tout ce qui resterait ici de notre vie s'envola sous forme de cendres. 

C'était fini. 

Nous rendîmes les clés de l'appartement, soldâmes les comptes divers d'eau et d'électricité, et nous rapatriâmes temporairement chez les Lacheze. 

Nous décidâmes d'aller dire au revoir à nos amis Landau à Agadir. La route fut avalée à la tombée de la nuit avec la 304, et nous nous retrouvâmes à dix heures du soir au frais, devant la mer, attablés au « Jour et Nuit » où nous dégustâmes un poisson grillé. Agadir s'était bien reconstruit, le « Club Méd » s'implantait, le Maroc sortait de l'indépendance par le tourisme à outrance. 

Des bisous aux Landau, un retour sur Marrakech, un trajet vers Casablanca avec la Land-Rover et Franck qui accompagnait son nouvel agrandisseur à son studio casablancais... 

Nous laissâmes la Land-Rover chez Letan et rejoignîmes Mohammedia avec la 304. La 304 commençait à y être connue, grâce à Michèle. 

Une dernière baignade sur la plage, un peu de flirt avec Michèle, et ce fut le départ vers la France, la voiture chargée jusqu'à la gueule de tout ce que nous avions pu y mettre, depuis le lampadaire en cuivre ciselé jusqu'à un bloc de gabbro de Mrimima, porteur d'un petit soleil gravé et soigneusement planqué.  

Aucun problème à la douane, et c'est finalement vers Séville, au coeur de l'Andalousie et sur le coup de minuit, que nous nous attablâmes à un bar où nous prîmes un rafraîchissement qui nous fut servi avec quelques calamars à la romaine que nous dévorâmes. 

Deux assiettes de calamars plus tard, remontés, nous décidions de rentrer non stop sur Bayonne. 

Nous y arrivâmes exténués et assoiffés, malgré une halte à Bailèn où nous dévalisâmes le restaurant en bord de route de toute l'eau minérale qu'il pouvait avoir, tant ces sacrées bestioles étaient salées.

Epilogue 

Michel rejoignit le centre de formation d'élèves pilotes d'Aulnat, près de Clermont-Ferrand, pour le premier septembre 1973, avec Jean-Pierre Lachèze, son copain. 

Le 5 septembre 1973, je faisais ma rentrée comme professeur titulaire au collège de Blaye. 

Le 15 septembre, une ravissante carte postale portant « Le soleil de Perpignan » comme flamme m'apprit que j'accomplirais mes obligations militaires à Tübingen, au sein des FFA. 

Le quatre octobre 1973, à six heures du matin, sortant du train de nuit arrivant de Paris et traversant la moitié du triage de la gare de Strasbourg en enjambant les rails, nous voici, silhouettes indécises et lourdement chargées, au centre de sélection des FFA. Nous sommes affectés à des zones en fonction de nos destinations. Je m'approche de la table que l'on a désigné comme étant celle du 5ème Régiment de Dragons, et m'assieds.

J'essaie d'engager la conversation avec mon voisin d'un face, la figure bouffie de sommeil, le bleu à l'âme visible :

« D'où viens-tu ? »

« Du sud ! »

« Moi aussi ! Je viens de Bayonne ! »

« Moi, de mille kilomètres plus bas ! »

« Cela nous donne le Maroc, ça ! »

« Je viens de Casablanca. » me dit Jean Claude.

« Et moi de Marrakech, lui fais-je »

« Je connais quelqu'un de Marrakech : une fille, et elle est toute petite. C'est une copine. »

« Tu me parles de Michèle Lachèze, lui réponds-je. J'ai passé la plus grande partie de l'été chez ses parents. » 

Nous sombrons dans un abîme de perplexité, et méditons sur le fait qu'il n'y a que les djebels qui ne se rencontrent pas, au Maroc.

 
 Son récit touche à sa fin, mais rassurez vous il y aura encore quelques pages à lire. elles arriverons avec le prochain article.
J'en profite pour vous renouveller ma demande. J'ai commencé à écrire MES SOUVENIRS de l'Ecole primaire du Guéliz et si vous avez des petits récits de souvenirs qui vous ont marqué, n'oubliez pas de me les faire parvenir. Ils donneront du volume au Blog.
 
Mes chers amis et lecteurs, il est temps de vous souhaiter un joli mois de Mai, avec l'espoir que cet été j'aurais l'occasion de revoir certains d'entre vous. Votre toujours MICHEL
23 février 2014

Deux visites et MAN ANA 13

Bonjour les amis....Je vais commencer par souhaiter un bon anniversaire à notre ami BERNARD (qui pour le moment est injoignable au téléphone).
Puis je vais faire part des derniers commentaires provenant de lectrice et lecteur occasionnels, mais qui recherchent des contacts ou des renseignements sur leurs familles de MARRAKECH.
D'abord, Honneur aux dames...
Bonjour chère inconnue( Peut être Danielle ou Dany)  le 2 Avril 2010 tu avais mis un commentaire sur notre Blog et tu disais ceci :
Bonjour à tous aujourd'hui je suis allée faire un petit tour vers la cité FOUQUE par l'intermédiaire de ce site en pensant y trouver très peu de renseignements. Je suis la fille d'une dame qui a vécu toute son enfance et son adolescence dans cette cité. Mon grand père Monsieur PAPPAS y tenait la petite épicerie qui s'y trouve encore et bien avant cela le salon de coiffure qu'il avait monté à cette époque aussi que d'émotion pour moi de découvrir cet endroit magique qui resurgit après tant d'années de ma mémoire, ma maman me l'ayant tant de fois décrit. J'ai quitté le Maroc en 1956 je n'avais que 3 ans mon rêve revenir dans mon pays de naissance cher à mon coeur peut-être que parmi vous il y a des personnes qui ont connu mes grands parents ou peut-être ma maman et mes tantes. Merci à vous tous de m'avoir permis de rêver pendant ces moments de lecture et de découverte merci.
 
Et...... miracle du Blog des Marrakch'Amis, hier il y a eu une réponse de la part de CHANTAL  que je salue ici.  
 
La voici : Je découvre tardivement votre message. Je connaissais votre grand-père! Il me donnait des caramels. Mes grands-parents ont vécu cité Fouque avant de déménager au quartier industriel. Mais nous y revenions souvent voir les amis. Je vais demander à maman (bientôt 89 ans) si elle a connu vos tantes. J'ai quitté le Maroc en 1961, et j'y suis retournée de nombreuses fois jusqu'en 1995.
 
Vous me connaissez suffisamment pour savoir que j'ai bien entendu mis ces deux dames en contact en souhaitant qu'elles retrouvent quelques points communs et qu'elles fassent encore une fois, revivre notre belle ville de Marrakech.
 
Aujourd'hui, c'est Ghislain ou Ghislaine (Le prénom est abrégé) qui nous écrit ceci : 
 
Bonjour à tous, je recherche des amis à mon père qui a vécu à Marrakech dans ces années c'est a dire qu'il y est né en 1943, il y a vécu jusqu'en 70, il est décédé depuis 5 ans. Il s'appelle William BRUSSE (surnom "Billy"). Ça me ferait tellement plaisir d'avoir des petites anecdotes sur sa jeunesse à Marrakech... Sincères salutations
 
Né en 1943 et présent à Marrakech jusqu'en 1970, il doit être connu par certains d'entre nous...J'avoue que le nom ne me dit rien, mais j'ai certainement du le cotoyer au cours de toutes ces années communes. Je vais donc vous demander de rassembler vos souvenirs et de me les envoyer pour que je lui en fasse aprt ou de les écrires dans les commentaires qui sont à votre disposition...
Merci d'avance pour lui et pour le Blog...
 
A l'occasion des inondations dont plusieurs d'entre vous ont été victimes, j'avais proposé de mettre des images de celles que vous avez vécues....
C'est PATRICIA, débordante de vie comme les rivières qui bordent l'endroit où elle habite (Je vais supprimer l'habite pour écrire "où elle demeure", car je ne voudrais pas qu'on se méprenne)....c'est donc Pat33 qui me fait parvenir ces photos que je vous montre ici....
 

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Je pense que maintenant les eaux ont retrouvé leur lit et que ta "dedeuch" n'essaye plus de se prendre pour un bateau....
Merci PATRICIA de nous avoir fait partager ces moments difficiles et qui j'espère sont maintenant en voie d'oubli....
 
J'aurais encore eu quelques petites choses à raconter, mais comme la période de Carnaval a débuté hier, je vais attendre que les festivités de Saarburg et Serrig soient passées pour vous en montrer quelques photos (comme chaque année) et continuer mon petit bavardage.....
 
Je laisse maintenant la place à JACQUES pour le Man Ana 13.
                                                                 Voyage avec Angelou

Cette année-là, je suis rentré à Marrakech et Papa n'y était pas. Sans nous l'avoir dit, Papa était  malade. Il avait une dernière envie, aller visiter l'Amérique du Sud. Il avait donc décidé de s'offrir avec le Touring Club de France, un voyage extraordinaire de trois semaines Brésil-Argentine-Chili-Pérou. 

Agence de voyages avant la lettre, avant l'extraordinaire essor du voyages toutes destinations et tous budgets, le Touring Club de France nous avait déjà permis de visiter le Canada et le Mexique. 

Papa voulait terminer sa découverte du continent américain par sa partie hispanique. Pour des raisons sans doute liées à son histoire personnelle, il refusait catégoriquement de visiter ou d'admirer les USA. 

Pour autant, je n'avais pas l'intention de renoncer à mes vacances marocaines. Il fut donc convenu qu'à Casablanca, je récupérerais chez Letan la voiture paternelle, une Fiat 2300, que je me rendrais à Marrakech où mon frère m'attendrait. Et qu'après on verrait. 

Au sortir de l'aérodrome de Nouacer, je fus tout d'abord obligé de prendre un grand taxi pour aller à Casa, les petits taxis ne pouvant pas sortir des agglomérations. Ces grands taxis étaient (et doivent encore être) de caboteurs routiers, prenant ou laissant au gré de leur itinéraire des clients souvent dotés de bagages encombrants (vélos, moutons). Véritables taxis collectifs, ils constituent un moyen de déplacement vital pour toute une population dépourvue de véhicules. 

Celui dans lequel je me déplaçai était caractéristique. Une grosse américaine âgée d'une bonne vingtaine d'années. Il me chargea en direction de la rue de l'Isère à Casablanca et commença par s'arrêter et me demander cinq dirhams pour mettre de l'essence ! 

Puis il me conduisit à la rue de l'Yser. Homophone de la rivière alpine, le fleuve belge n'en était pas pour autant ma destination. Lui expliquant que ce n'était pas le bon Isère dans le quartier du polo, il me conduisit alors au... commissariat de police. Là, il me demanda froidement d'aller me renseigner, car lui aurait été éconduit. 

Nanti des indications idoines, il finit par me déposer devant la porte des Letan, où je récupérais la Fiat, avec le commentaire « les pneus sont un peu lisses ». Pas de bol, c'était un jour de petite pluie au Maroc, et les pneus « General » étaient tout sauf des pneus pluie. J'appris bien vite à doser freinage et accélération sur une chaussée présentant des points communs avec une savonnette, et je finis par rallier Marrakech sans trop de casse. 

Le temps de retrouver mes marques, je m'aperçus que Jacques, le copain avec qui j'avais révisé le bac, était venu passer les vacances avec deux copines. En trois phrases, nous décidâmes de partir tous les cinq faire une petite virée dans le Sud. 

La grosse Land-Rover fut bien vite apprêtée, l'épicier du petit marché dévalisé, et nous voilà partis vers le Tizi n'Tichka, porte du Sud ! 

Nos trois compagnons faisaient des études de biologie, comme moi, et nous discutions énormément de biologie et de géologie. Lui voyait des charophytes partout dans les oueds, moi je décrivais les parties florales des Calotropis Procera (asclépiadacées) ou les plissements de terrain qui se lisaient dans les paysages. 

Arrivés à Foum Zguid, les formalités de déclaration faites au poste, nous allâmes divaguer vers la piste de Sbah, qui filait vers le Dra peu après Foum Zguid.  

En train d'explorer une crête rocheuse qui pourrait recéler des gravures, nous voyons Anne-Marie qui vient vers nous blanche comme un linge : « je viens de me faire mordre par un serpent ». Elle circulait à pieds entre les cailloux quand elle a surpris un reptile, à moins que ce ne soit l'inverse. Résultat : quatre points sanguinolents sur le dessus du pied, puisqu'elle circulait en tongs alors que nous avions tous des baskets. 

Grosse baisse dans le moral, l'agresseur a disparu, donc impossible de l'identifier. Ce peut être une couleuvre ou une vipère à cornes, à la dangerosité éprouvée. A tout hasard, nous fîmes une injection sous cutanée à proximité de la morsure, comme recommandé dans le mode d'emploi, et direction le dispensaire de Foum Zguid au plus vite ! 

Finalement, aucune aggravation de l'état ne se produisit, et nous arrivâmes à Foum Zguid sans problèmes. 

Interview de la population, chance l'infirmier du dispensaire était là. Il nous confirma que vu le temps le reptile n'était pas venimeux. A titre de précaution, il nous confia une dose de sérum anti vipère à cornes à peine périmé, mais c'était mieux que rien de toutes façons. Nous le remerciâmes chaleureusement de nous donner ce qu'il avait, c'est à dire pas grand chose, mais de bon coeur. Nous serions aussi bien soignés que les habitants du douar. 

L'esprit un peu plus léger, nous repartîmes vers Tata. Arrêt à Tissint pour voir les gamins se baigner dans la cascade, puis nous décidâmes de piquer plein sud vers le Dra. 

Nous découvrîmes alors la folie agricole qui régnait le long de ce fleuve pourtant à sec. Lors de l'hiver, les crues font apparaître de l'eau sur ses berges. Camions et tracteurs débarquent alors pour labourer ces terrains humides, les maaders, et on y sème des céréales. L'humidité est suffisante, le soleil abondant et vers pâques on peut faire la récolte. Tout est alors ramené vers les gros villages (Akka, Tata, Tissint, Foum Zguid, Assa, Foum el Hassane..) pour être commercialisé. 

Nous étions pile dans la saison de moisson, nous croisions nombre de camions Bedford rouges chargés de récoltes, de matériel, d'ouvriers agricoles. Tout ce désert vivait intensément. 

Evidemment, en suivant la piste des camions, nous constatâmes qu'elle traversait l'oued Dra. Et nous l'empruntâmes donc allègrement, pour nous retrouver rive gauche, c'est à dire en Algérie. Quand on sait les difficultés occasionnées par la traversée de la frontière algéro-marocaine, toujours fermée de nos jours, on mesure l'importance de ce symbole. Même si nous sommes soigneusement restés sur la piste, parce qu'il pouvait toujours y avoir de plaisantins qui semaient des mines à côté, les quelques kilomètres ainsi parcourus nous grisèrent.  

Nous cessâmes cependant rapidement la plaisanterie, ne souhaitant pas expérimenter quelques mois de détention à Tindouf, dont le climat estival risquait de nous amollir très sérieusement. Nous retraversâmes sagement l'oued, et continuâmes à divaguer dans les maader. La Hammada du Dra, de toutes façons, était cachée par le djebel Ouarkziz, pendant algérien du djebel Bani, le lit du Dra se faufilant entre ces deux chaînes montagneuses. 

Emportés par le romantisme, nous tombâmes sur une construction, ancien poste militaire apparemment, en ruines. Personne aux alentours, nous décidâmes d'en faire notre étape d'un soir. Nous repérâmes une chambre en étage de la tour qui avait l'air de résister. Une couverture aux fenêtres, un bout de chiffon dans une boîte de conserves avec un fond d'huile de vidange et voilà une lampe à huile (ça fume un peu noir). Nous nous préparâmes pour une nuit dans le Fort Saganne du coin, en face du désert des tartares.  

Pendant les préparatifs, Jacques alla se balader avec le talkie walkie pour voir comment cela marchait. Il s'amusa à se faire passer pour un certain commandant Saïd, auquel je me gardai de répondre à tout hasard pour ne pas voir débarquer les FAR (Forces Armées Royales), avant d'être couvert par une radio espagnole émettant avec une puissance assez extraordinaire. Cela devait être un poste militaire du Rio de Oro, à 200 km de là quand même. Nos appareils fonctionnaient en ondes courtes, et devaient avoir une portée intéressante encore que pas forcément conforme aux réglementations nationales. 

Jacques se prit quand même un savon au retour, parce que ce sont des plaisanteries douteuses, et qu'il y a des jours où il vaut mieux ne pas jouer avec les autorités militaires chatouilleuses sur le plan de la sécurité intérieure. 

Après un solide repas dans notre palais improvisé, nous ne fûmes pas dérangés et passâmes une nuit somme toute confortable. Ce fut pour une fois l'habitude et non le lever de soleil qui nous tira du lit. 

Nous repartîmes vers le nord, afin de rejoindre la piste qui nous amènerait vers Akka. Toujours à l'affût d'une nouvelle aventure, nous remarquâmes partant sur la gauche une piste assez ancienne faite de deux traces parallèles qui partaient vers un réseau de collines globalement ouest, direction que nous devions prendre plus haut. 

Un coup de volant, et ce fut parti vers l'ouest, la piste serpentant quelque peu entre les rares cailloux du reg. Tout à coup, Michel, mon frère, qui conduisait à ce moment là, pila net ! Devant nous, les traces que nous suivions depuis plusieurs kilomètres passaient chacune d'un côté d'un petit acacia gommier, fièrement planté au milieu ! L'arbre ayant quand même une hauteur de deux mètres, il ne datait pas d'hier ! Nous conclûmes donc que, suite à on ne sait quel phénomène pédologique, les traces d'un véhicule passé il y a fort longtemps (20 à 40 ans) étaient celles que nous suivions. 

La surprise et la photo passées, demi tour ! 

Lors de ce voyage, nous adoptions de plus en plus un comportement de touristes. Nous connaissions tellement bien le pays que nous nous y trouvions comme dans notre jardin, nous maîtrisions tellement les règles de conduite sur piste, de réflexion dans les décisions, que finalement nous nous autorisions en toute connaissance de cause un certain nombre de fantaisies. 

Ce voyage là, la fantaisie vint du fait que nous finissions par tous nous retrouver sur le toit de la jeep, laissant le chauffeur en bas écouter le moteur tourner. Depuis le toit, on voyageait en souplesse et avec une vision totalement panoramique. Sel problème : le soleil, problème réglé par chapeau ou casquette (Jacques avait même adopté un Tee Shirt qui faisait office de chèche) et une consommation intense de crème Nivéa pour les peux sèches, que nous achetions au prix de gros chez nos amis Lachèze, un peu la seconde maison de mon frère à Marrakech. La poussière s'accumulait néanmoins, et nous ressemblions de plus en plus à des blédards couverts de poussière, mais cela faisait partie du charme de la balade. 

Arrivés à Assa, nous estimâmes qu'il était trop tôt pour rentrer sur Marrakech, et nous décidâmes de tirer plein sud vers le coin entre le Sahara espagnol et l'Algérie, à savoir le poste de Zag. 

Nous connaissions le début de l'itinéraire et décidâmes de nous arrêter pour la nuit dans le lit du Dra. La tente montée, la nuit vint vite et avec elle des ombres mystérieuses qui se mirent à bouger autour  de nous, avec des froissements suspects. Les deux copines furent bien vite mal à l'aise, malaise qu'avec Michel nous amplifiâmes quelque peu en nous déclarant incapables d'identifier les animaux ; chacals ? Il n'y a pourtant plus de fauves au Maroc... Quoique sommes nous encore au Maroc, cet Oued Dra ne recèlerait-il pas des secrets insoupçonnés ? 

Nous finîmes par identifier de paisibles dromadaires qui paissaient les buissons verts autour de nous. 

Le lendemain, passage au poste de contrôle de Touizgui Remz, puis plein sud vers Zag. Un piste sans problème, jusqu'au poste qui était fermé entre midi et quatorze heures, heures de bureau obligent. Nous promîmes de revenir à 14 heures, et allâmes faire un tour au souk. 

Surprise, le camion était passé récemment, et il y avait du beurre et de la kesra fraîche. Nous avons donc dévalisé l'épicier et nous sommes allés pique niquer un peu plus loin, sous trois palmiers. Pain-beurre boîte de sardines vache qui rit et orange plus tard, le temps de tailler une bavette avec un chamelier, nous voilà devant le poste qui nous délivra le sauf-conduit pour Mseied.  

L'officier nous demanda, comme cela se faisait souvent, si nous pouvions charger un militaire qui attendait un camion pour partir en permission, mais nous répondîmes par la négative, car nous voulions rouler à notre guise. 

Finalement, en expliquant que nous allions mettre deux jours pour rallier Mseied, l'intéressé renonça à un moyen de transport aussi lent. 

Nous repartîmes donc vers l'ouest, en direction de Tan Tan. Pris par la monotonie du trajet, nous élaborâmes alors un autre projet, celui d'aller visiter la Plage Blanche et de rejoindre Goulimine par la côte et le sud de l'enclave d'Ifni. 

Nous décidâmes de rouler jusqu'à Tan Tan, puis de ravitailler en produits de première nécessité (des cigarettes détaxées essentiellement) avant de repartir.  

Nous passâmes le poste de Mseied complètement endormi, à minuit et à une heure du matin nous dressâmes la tente de nuit un peu avant Tan Tan. 

Grasse matinée jusqu'à neuf heures, shopping, et ce fut reparti jusqu'au gué sur le Dra, qui, bizarrement, était toujours en eau alors que le Dra que nous avons traversé vers Tata ou Touizgui Remz était complètement à sec.

Juste après, nous quittâmes la route goudronnée en direction de l'embouchure du Dra sur la mer, Foum el Oued Dra.  

De là, en longeant la côte sur le plateau, nous arrivâmes au fort d'Aoreora, qui marquait la limite sud de la plage blanche.  

Un petit salut courtois aux militaires, et nous repartîmes au Nord. Mais la piste s'éloigna de la côte, et ce qui nous intéressait c'était la plage. Au pied du fort d'Aoreora, un oued ensablé entaille le plateau. C'est un obstacle à franchir avant d'atteindre la Plage Blanche. 

Un peu plus en amont, nous trouvâmes que la pente pour atteindre le lit de cet oued asséché était raisonnable pour une Land-Rover, et Michel engagea le véhicule dans la descente, les passagers suivant à pieds. Sans problème, le véhicule arriva en bas de la pente. Tout le monde remonta à bord et nous repartîmes jusqu'au bord de l'eau. La plage blanche s'ouvrait devant nous, vaste étendue de sable fin et très clair qui rompait avec cette côte dans l'ensemble plutôt rocailleuse. 

Nous entreprîmes de rouler sur le sable vers le nord, à la recherche d'un chemin qui déboucherait sur la plage et nous permettrait de remonter sur le plateau sans trop de difficultés.

Le problème, c'était que la mer montait. Les premiers kilomètres se firent sur un sable humide et bien tassé, mais nous évitions de rouler dans l'eau salée pour ne pas de transformer le châssis de la Land en dentelle de rouille. 

Progressivement repoussée vers le sable sec, moins porteur, par la marée montante, la Land s'enlisa. Malgré l'usage de la la vitesse démultipliée, elle s'obstinait à creuser le sable sans en sortir. Dans ces conditions, la première chose est de ne pas insister. Nous trouvâmes des bois de flottage assez larges pour en faire usage de plaques de désensablement.  

Le véhicule sortit de son ornière, s'immobilisa quelques mètres plus loin sur un sol plus ferme.  

Nous décidâmes de conserver ces planches qui pourraient s'avérer encore utiles. Effectivement, quelques mètres plus loin, re plantage. Re planches, mais nous restâmes en dehors du véhicule pour l'alléger.  

Finalement, la progression continuant, Jacques décida de courir devant la Land pour tester le sable. Il nous indiqua ainsi des zones plus fermes, et se planta aussi une ou deux fois, mais nous avancions. 

Après avoir parcouru 5 km environ, notre carte indiquait qu'il devait y avoir un chemin qui quittait la plage.  

Nous repérâmes un muret de pierres, annonciateur de présence humaine, et un chemin praticable derrière. 

C'était le point qui nous permettrait de quitter la plage. Cap vers le passage, et arrêt car le mur en pierres sèches ne permettait pas à la Land-Rover de passer. Nous utilisâmes une dernière fois les planches pour le franchir, sous l'oeil intéressé d'un indigène qui venait de surgir d'on ne sait où. Poliment, nous lui demandâmes si les planches dont nous pensions ne plus avoir besoin l'intéressaient. A peine avait-il répondu par l'affirmative qu'il manqua d'être assommé par quatre planches jetées du toit et qui atterrirent à ses pieds. 

Revenus sur le plateau, nous retrouvâmes une zone désertique, et suivîmes gentiment la piste. Michel était toutefois assez soucieux car il entendait un bruit suspect au niveau de la suspension avant droite. 

En examinant d'un peu plus près le train avant, nous constatâmes que la lame de ressort reposait directement sur le châssis. La bride arrière s'était rompue, et seule la bride avant rattachait le demi train avant à la carrosserie. La Land-Rover a beau être une voiture qui continue de marcher aux trois quarts détruite, la situation était cependant préoccupante. 

En fouillant dans la caisse à outils, sous le siège avant, nous identifiâmes parmi les pièces un silent bloc et une bride qui pouvaient servir à réparer le tout. Il nous fallut détordre à la main et au marteau, en utilisant un caillou comme enclume, une pièce en U pour lui permettre de passer dans l'axe qui permettrait au ressort d'éviter de reposer sur le chassis. Pour couronner le tout, il fallait fixer le tout avec un écrou de 21, que nous avions, mais nous avions une clé plate de 20 ou 22. Le problème fut résolu avec une pièce de vingt francs marocains dont l'épaisseur fut idéale pour serrer un écrou de 21 avec une clé de 22. 

Cette réparation de fortune tint plusieurs voyages, et je dus me fâcher bien plus tard pour que mon père consente à la faire réparer. 

Cet travail nous prit une bonne partie de l'après-midi, et nous décidâmes de nous arrêter un peu plus loin, à l'embouchure de l'oued Noun. 

Camping au bord de la mer, entre deux dunes et derrière un gros buisson de végétation qui marquait la fin du désert.

Le soir, pâtes à l'eau de mer, c'était toujours cela d'économisé. Sauce tomate Sipa et parmesan pour assaisonner. 

Le lendemain, nous profitâmes de la présence de la mer pour faire une petite trempette Jacques se balada à poil sur la plage, et Anne Marie alla s'isoler derrière les buissons qui parsemaient l'oued. Nous la vîmes revenir blême !

 « J'ai encore rencontré un serpent ! », nous dit-elle.

« Comment le serpent ? « 

« Noir avec une tête plate »

« Un cobra ! Il t'a mordue ? »

« Non »

« Ouf ! Heureusement, parce que celui là on n'a pas le sérum » 

Elle a fini par se laver dans la tente ! Mais on n'avait jamais vu autant de serpents qu'avec elle ! 

Nous reprîmes la piste, ramassâmes au passage un crâne de chameau que nous attachâmes sur le capot de la Land, ressemblant de plus en plus à des touristes furieux. 

Nous dormîmes vers Agadir, et commençâmes de remonter vers Marrakech en suivant la côte. A l'époque, la route rapide Marrakech-Agadir n'avait pas été tracée au travers de la montagne. 

A un croisement de route, nous retrouvons Serge, un copain globe trotter qui, en attendant de descendre sur Dakar, faisait un petit tour du Maroc en stop. Il voyageait avec son seul sac à dos et son kimono de karateka qui lui permettait de gagner quelques sous en donnant des leçons de karaté aïkido sur les souks. Il avait déjà fait plusieurs fois la route jusqu'en Afrique noire en stop, l'Afghanistan aussi, bref un baroudeur, qui avait toujours des histoires extraordinaires à nous raconter. 

Il était éclaté de rire au bord de la route en voyant la Land avec le crâne de chameau sur le capot, Jacques hirsute et barbu qui en descendait... « Je savais que des touristes s'arrêteraient » nous dit-il. Il nous expliqua qu'il se rendait à Essaouira, plus précisément à côté, à Diabat où une communauté hippie s'était constituée et où il comptait passer un ou deux jours avant de rejoindre Marrakech. 

Pour une raison inconnue, alors que Michel allait explorer un coin pour le pique nique du midi, nous nous mîmes à déambuler le long de la route en discutant. Il ne fallut pas longtemps pour qu'un homosexuel juché sur un mini vélo (la mode à l'époque) nous avise et nous invite chez lui. Serge en rajoutait un peu en m'appelant son « ami », en jouant sur l'ambigüité de cette situation, en me mettant le bras autour de l'épaule, et je me sentais un peu mal à l'aise. 

Munis d'une invitation en bonne et due forme pour le soir, et donc débarrassés de l'importun, nous rejoignîmes le groupe où les copines nous charrièrent un peu. 

Nous laissâmes Serge, qui nous rejoignit quelques jours plus tard à Marrakech, mais je gardai de cette nouvelle orientation du tourisme au Maroc un goût amer. Comment pouvait-on venir dans un pays étranger et en ignorer autant la culture, emportant ses habitudes de vie comme une bulle autour de soi ? 

angelou

 

Jacques Angelou et Michel sur le balcon de l'appartement. Jacques habitait au 9, 4ème étage, nous au 13,
 
Voila, nous arrivons à la fin de cet article. J'espère qu'il vous plaira et surtout je compte sur vous pour donner quelques renseignements à nos nouveaux amis et amies....
Comme j'ai commencé par l'anniversaire de Bernard je vous propose, pour conclure de partager ce poème que Patricia m'a également envoyé et dont le sujet est VIEILLIR. Pourquoi se le cacher, nous y arrivons tous, plus ou moins vite, plus ou moins bien, mais nous y arrivons.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur,
Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort
L'âge n'a rien à voir avec la mort.   
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
à ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir
être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Patricia ne me dit pas si elle en est l'auteur, mais ce qui est certain c'est qu'il nous concernent, nous, les marrakchis de la génération Baby Boom....Je l'en remercie chaleureusement
Alors bonne lecture et à vos commentaires..
Votre Toujours MICHEL

12 juin 2006

Du doux toujours...

Je vous avais promis la photo d’un jacaranda en fleurs dans mon secteur: je n’ai pas encore eu le temps de m’en occuper mais pour vous faire patienter, j’ai volé cette image prise à Marrakech.
jacarandas

Et puis, j’ai eu des nouvelles de deux de nos Amis que je ne vous présente plus, ou presque…

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Nicole se refait une petite santé en retrouvant ses vingt cinq ans mais culpabilise d’avoir emprisonné l’Amour de sa vie dans une pension (de luxe).

Elle a eu des nouvelles de son «Poilu-Poilu », il va bien, se laisse toiletter et caresser et de surcroît, il a la compagnie d’une petite minette dans la chambre juste à côté…

Moi, à sa place, je n’irais pas dormir dans la baignoire… LOL !

J’ai tenté d’appeler Michel ce soir sur son portable, mais rien… Tu vas bien « Michel, nuestro Angelo » ?

Amis, je vous quitte à petits pas (avec mon 44 fillette ce n’est pas gagné d’avance) et je serre très fort dans mes bras plus particulièrement Marie-France et Jean-Pierre qui traversent des moments douloureux, de ceux que la vie ne nous épargne pas…puisque ainsi va la vie.

Léo revient me hanter, juste à ce moment…

Je ne vous ai pas fait rire ce soir : ne soyez pas tristes pour autant, c’est à l’Amitié que nous crions « viens ! »

Et, à cet appel nos yeux brillent…

Lieu magique que cet espace créé par Michel.

Douce nuit colorée…, à bientôt…

Monstruosus Claudius

3 mai 2006

Le dernier article avant mon envol

On voit que le grand moment arrive car il y a eu 16 comm sur le dernier article, dont plusieurs pour le Minou de BETTY. Claude reprend ses comm "humoristique", il est affuté... ca promet. Merci encore pour ce que les uns font pour les autres. Francine s' occupe de Rafaele.. qui a intérêt à être là.. nous avons aussi besoin d' elle.

Pour Jo et Francoise et Blandine et les autres qui ne pourrons être la, nous ferons tout ce qui est possible pour qu' elles aient aussi un bon compte rendu de la réunion. (J.Brel sera aussi dans un coin de ma mémoire)

Voila, je viens d' imprimer mon billet électronique, je suis donc prêt à embarquer..Les heures vont nous paraître de plus en plus courtes.. Plus longues.. Interruption.Je viens de passer une heure avec Bernard puis Monique. Blandine s'est manifesté mais le temps que j' aille sur NSM elle n' etait plus en ligne, Nicole est absente, Claude hors ligne, Francine plus là, Alain et Betty non plus Rafaele en panne.... donc je conclue. BISES VIRTUELLES À TOUS et à bientôt pour ceux qui nous rejoindrons. Votre MICHEL

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17 juillet 2006

Sourire sur civisme

Alain était outré par le comportement des employés municipaux de La GM. Bernard trouve cela justifié, mais comment ne pas être faché contre ce genre de comportement. Je me demande si même dans d'autres domaines il n'y a pas des gens qui profite de situations semblables pour s'en mettre pleins les poches en ne faisant pas grand chose.

Une histoire courte: Des ouvriers de la DDE partent sur un chantier éloigné d' une vingtaine de kilomètres de leur base. Arrivés sur place ils s' apercoivent qu'ils ont oublié de prendre leurs outils. Il passe un  coup de téléphone au chef. " Chef Chef On a oublii li pelles, li balis et li ratos. Kes con fé ?"

Et le chef de leur répondre. Vous n' avez qu' a vous appuyer sur la camionette !!!!

Un exemple : Un certain Thierry, joueur de Foot en Angleterre, touche toutes les semaines, même celles où il ne joue pas, 150 000 Euros. ET il ne marque pas de buts pendant le Mundial. C' est bien la preuve qu'il y en a qui s' en mettent plein les Fouilles en seCouant des Nouilles

A ce sujet: Un Ours aveugle rencontre une grenouille aveugle également. Pour se reconnaître ils doivent se toucher. La grenouille palpe l' ours et dit: Tu es gros, fort, tu sens la fôret et tu as de grosse griffes pointues. Tu es un OURS.

Oui lui répond celui ci et il se met á tater la Grenouille et déclare.Tu es petite, collante, glissante, tu as une grande gueule et une petite queue... Tu es un Italien.

D' accord tous les italiens ne sont pas petits, mais quand même. Si Evelyne lit cette histoire qu' elle ne crois pas que nous pensons cela de son mari. Lui c' est un Italo-Francais et puis il faut bien rire un peu.

Mais redevons sérieux. Le pourrais je? Je n' en suis pas sûr. A l' heure où les chevaux se font doucher et leurs cavalières plongent dans leurs piscines ( en petite tenue, dont nous ne profitons pas..). A la pensée que certains sont déjà le matin de bonne heure dans la grande bleue j' essuie d' un revers de main lasse, une goutte de sueur qui pensait qu' elle allait pouvoir venir se glisser entre les lettres R et T de mon clavier. Oui chez nous aussi, dans le N-E de la France il fait chaud collant. Voila pourquoi, je ne suis pas venu souvent cette fin de semaine à mon PC, c'est que j' ai profité de la chaleur pour faire le lezard sur une chaise longue à l' ombre fraîche d' un arbre de mon jardin, après avoir comme chaque jour fait mon heure de promenade très tôt le matin.

D' ailleurs au cours de celle de samedi, j'ai pris quelques photos de fleurs sauvages (L' un d'entre vous me dira bien leur nom... Jacques je parie) car je m' émerveillais ( oui encore à mon âge) de la diverstité des formes et des couleurs que nous offre Dame Nature. En voila quelques preuves :

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Ne dirait on pas de la dentelle ?

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Ou des cristeaux de neige ?

Ou va se nicher mon imagination ? Elle m'a fait faire un Diaporama musical, mais avec trop de photos et de musique et son format énorme m' empèche de vous l' envoyer par Mail. Il va donc encore falloir que j'ai recours aux conseils éclairés de Claude pour le con pressé, le con primé... Ah non le compresser, le comprimer et le réduire à un format plus accessible.  CLAUDE AU SECOURS, toi qui est maintenant le Maître des PPS.

Que ceux qui lisent nos rubriques et nos commentaires, sans jamais laisser une petite trace, sachent que rien ne fait plus plaisir à un bloggeur que d' avoir quelques mots d' encouragement, s' ils ne sont d' amitiés.Marie Jeanne, Evelyne, Marcel et les autres Donnevilliens où êtes vous ? En vacances j' espère. Si c' est le cas je vous souhaite de passer du bon temps. Que sont devenus Georges, Mehdi et René ? Ceux qui ont des nouvelles DOIVENT nous les communiquer...

En attendant, je souhaite aux Dames dans le malheur, Rafaela et Nicole, de retrouver bien vite, leurs outils de travail et de nous rejoindre en pleine forme (  FORME au singulier, bien sûr) Bonne soirée, bonne douche (comprenne qui pourra) et au plaisir de vous lire bientôt. ( Ca vaut pour toi aussi Toup'ti...) Votre MICHEL

12 septembre 2006

Des tuiles, des ardoises, des écailles....

Il est  8 heures du Mat... je suis à la maison .. Pas vraiment en vacances mais plutôt prêt à ne pas prendre de tuiles sur la tête. Et cela au sens propre... Oui la photo qui suit va vous donner toutes les explications aux questions angoissées que vous vous posez.

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Voila ce qui motive ma présence à la maison un jour de semaine et mon angoisse des tuiles.

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Dommage qu' il n'y ai pas le son sur le Blog, vous entendriez le bruit des couvreurs qui commencent à travailler.

Si ca doit continuez ainsi toute la matinée, je crois que je vais retourner au bureau.

Mais avant je voudrais vous montrer deux photos prises de ma terrasse il y a quelques soirs et que je trouve très representatives des ciels d' orage.

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Puis un rayon de soleil apparu.....

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Que la nature est belle lorsqu'elle nous offre ce genre de spectacle..

Bon je croyais que j' aurais plus de temps à rester avec vous, mais l' on me demnade dehors. Je vous quitte un peu précipitamment mais vous promet de revenir ce soir...pour parler d' ardoises et d' écailles.....RV sur SKYPE????? BISES. Votre Michel

10 novembre 2006

nous avons fêté les premiers...

Fêtons les suivants.

Le podium des trois premiers de notre course "Route du Rhum" m'a fait me souvenir que nous avions, à DONNEVILLE, fait une photo ou se trouvent Monicana (Thon-Thon II) Alain (Sasha) et votre rédacteur (et son Marrakchamis) qui sont arrivés ( Le mot est fort ) à la traine des vainqueurs... Mais j'ai pensé que ressortir cette photo serait amusant à cette occasion.

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Et puis, rien que pour le souvenir de ces journées de Mai où nous nous sommes retrouvé, ca valait le coup de l' éditer de nouveau.

En ce moment La Meunière et son Minotier, et La poulpeuse bordelaise se rendent vers Paris puis la Picardie pour se faire un mini Donneville avec l' infirmière de service, le prof d' aquarium ( Non ce n' est pas un petit village gaulois perdu de Bretagne) Mf et JP. Il est à imaginer que cela ne va pas être tristounet... Nous, ceux qui n' auront pas pu nous y rendre, nous allons suivre leurs aventures sur la toile....du WEB.

J' espère que nous aurons récits et photos pour, virtuellement, être de coeur et d' esprit avec eux.

Amusez vous bien mes amis...Profitez du bon temps. Les absents, j' en suis sûr, vous encouragent et vous envoient toutes leurs amitiés. Claude en profitera certainement pour nous "pondre" ( les autruches pondent elles...?) un article de première. Quand une dame du temps jadis recoit en son Chateau médiéval tant de Seigneurs et Dames de qualité.. il ne peut que nous gratifier d'un récit croquignolet dont il a le secret.

Bonne soirée À TOUS et bises vespérales et fraîches ( Il fait froid dans le sud  ouest de l' Allemagne).Votre MICHEL

24 novembre 2006

Retour aux sources

Après tous les bateaux, les saumons et les sirènes, j' avais envie de revenir aux sources de notre Blog. J'ai donc "surfé" sur le net et j'ai découvert un site que j'aimerais vous faire partager... C' est un peu avant notre époque, mais les nombreuses photos ( Pas que de MARRAKECH) les cartes postales anciennes, les descriptions, l' histoire du Maroc m'ont remis en mémoire des tas de choses que nous avions un peu délaissées depuis déjà quelques temps.

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Le camp du Guéliz comme l'a sûrement connu Josette

C' est sûr qu'il ne faut pas être passéiste, mais quand même, c' est bon aussi de replonger nos vieilles racines dans la terre rouge de notre MAROC... Je dis MAROC, car je sais que plusieurs d'entre vous ont vécus ailleurs qu'à MARRAKECH...et seront certainement intéressé par des souvenirs marocains....

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Notre Place chérie en 1914, avant les touristes et les ryads

Ce site vaut vraiment le "clic" de souris. Les quelques photos que je vous présente ici sont toutes tirées de ce site. Il y a aussi la possibilité d'envoyer ses propres photos pour constituer une banque d'image gratuite où il fait bon se promener.

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Le souk en technicolor

Voila, je vais me retirer sur la pointe de mes petits petons (46) et vous laissez déguster les trésors de ce site dont l'adresse est la suivante: www.marocantan.com

Bonne soirée et bon surf sur les dunes marocaines. Bises. Votre MICHEL

18 février 2007

Un petit matin

Il est 8h25, c'est dimanche, tout le monde dort encore dans la maison, même le Chien. Je mets le nez dehors, sur la terrasse couverte et je me dis qu'il doit faire froid au delà des vitres. Mais le soleil commence à poindre derrière la laiteuse lumière d'un petit matin brumeux. J'avale un verre de jus d'orange et je me vêts avec mes habits de promenade. "Promenade... Promenade? Se demande le chien.. Ça c'est un mot connu, et cette veste aussi, c'est celle qu'il met pour aller se promener avec moi" Elle descend lentement de son fauteuil, s'étire et va vers la porte pour me signifier qu'elle est d'accord... Pourquoi ? Y a t il des jours où elle n'est pas d'accord? Oui quand il pleut par exemple. Mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.. Alors muni de mon bâton de promenade, de ma radio portative, de mon bonnet de laine et de mon appareil de photos nous partons ensemble découvrir la campagne avoisinante.

Je prends une première photo.

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Les collines qui entourent Saarburg émergent à peine de la brume matinale. Les parties de champs où le soleil étale ses rayons sont déjà vertes, celles encore à l'ombre portent les traces de rosée gelée. Des bandeaux blancs et scintillants résistent dans les sillons et les ornières.. Dans quelques instants Phébus aura raison d'eux. Devant moi, un bosquet de sapin, sombre, fait écran et la la route est encore légèrement givrée.

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Je respire à plein poumon ( Tiens je vais même mettre des S car j'en ai encore deux.. des poumons) L'air vivifiant me fait accélérer le pas. À quelques dizaines de mètres, je viens d'apercevoir des chevaux, immobiles, engourdis, qui tournent la tête vers cet intrus du matin.

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J' ai omis de prendre quelques croûtons de pain ou des carottes. Ils s'en aperçoivent certainement car ils ne daignent pas se diriger vers nous. Snoopy attend qu'ils se présentent pour donner de l' aboiement.   Elle en sera de sa poche. Ils nous regardent de loin l'air dédaigneux. A ce moment je pense à FRANCINE et JP, ainsi qu'à SYLVAINE... Sont ils déjà aux écuries ? Ou encore sous la couette.... Je décide de les imaginer sous la couette et je me réjouis pour eux.. Je prends une nouvelle photo.

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Continuant à suivre mon chien, qui lui suit la trace de tous les chiens qui ont fait la même promenade hier après midi, nous arrivons sur le petit pont. Le soleil est dans mon dos, il réchauffe mes vertèbres endolories par les années et le Rugby ( Ah oui cette fin de semaine il n'y a pas de Rugby.. Je me rattraperais la semaine prochaine). J'ai déjà pris ce ru en photo mais l'ambiance est la et j' appuie de nouveau sur le déclencheur de mon appareil. Et puis j'imagine toujours que l'eau qui coule ira rejoindre celle qui serpente non loin de chez vous.. Où que vous soyez...

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Nous sommes maintenant, à flan de coteau, sous les vignes  qui descendent  de cette petite colline. Je pense à MONIQUE et aux bonnes bouteilles qu'elle garde pour les partager avec ceux qui lui rendent visite.  Les branches inutiles ont été coupées et rassemblées dans le bas des rangées.  Snoopy s'est arrêtée, le nez au vent. Comme elle, je ralentis, je cherche la raison de cet arrêt. Elle a certainement humé quelque chose d' intéressant pour elle.

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Je fais comme elle, je me rempli les bronches de cet air cristallin et j'ai l'impression de sentir les couleurs environnantes. En fait je suis bien....Snoopy tourne la  tête vers moi.. " Hé.. On y va !!!" Je pense à MADO et BERNARD qui doivent aussi sortir leurs trois filles..  Oui, je repars sur le chemin campagnard qui va nous mener vers une ferme en contrebas. Les arbres qui bordent ce sentier sont encore nus et certains portent les feuilles mortes couleurs sépia de l' hiver qui s'éloigne. Une tâche verte se dessine sur l'un d'eux. C'est du gui. Seules ces boules de parasites mettent une touche de verdure dans les ramures décharnées.

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Je vois arriver un cycliste. Je fais revenir le toutou au pied mais le promeneur à vélo choisi de partir dans une autre direction. Je laisse donc Snoopy, libre comme l'air, galoper en toute tranquillité. Je connais mon chien, bon comme du bon pain, qui, lorsqu'il va vers les gens, c'est pour leur faire la fête et demander des caresses. Mais les gens le savent ils.. Pas toujours. Alors pour éviter les remontrances.. Car de par chez nous, les promeneurs ont vite fait de vous apostropher si le chien n'est pas en laisse.

Il y a presque une heure que nous marchons ensemble... Je le sais, mon genou droit commence à me le rappeler. Je m' appuie un peu plus sur mon bâton de pèlerin, pour soulager  l'articulation douloureuse et je me dis qu'il va quand même falloir que j'aille me faire poser cette prothèse de genou dont mon toubib me parle depuis quelques mois...Mais ma philosophie personnelle reprend le dessus et je me dis, comme toujours, " Ne pense pas que tu as mal... comme cela tu n'auras pas mal".

Guilleret, de nouveau, j' emboîte le pas de ma fidèle compagne à quatre pattes et je retourne vers la maison.. Tiens j'ai oublié de prendre encore quelques photos.. Un café, une douche, et je peux me mettre devant le clavier pour vous retrouver... Mais que ce passe t il ailleurs ? On petit déjeune dans les chaumières ? L' ami Ricorée est il passé avec ses petits pains et ses croissants?...

Aujourd'hui pas de souvenirs lointain, pas de Marrakech, pas de mines d'Imini, pas de noms sans images. Les images sont dans ma tête et dans mon appareil de photo. Je vais les partager avec vous et vous souhaiter un bon Dimanche...

Quoi ? Qu' entends je? Le bulletin météo annonce de très fortes précipitations sur tout le sud de la France, avec des vents forts sur la cote atlantique et chutes de neige sur les reliefs. Je lève le nez au ciel... quelle chance j'ai aujourd'hui d'habiter aux frontières du Nord Est de la France....

Alors je prends un rayon au soleil, il accepte, il en a tout plein.Je le baptise MIMI.  Je le lance dans l' éther et lui demande d'aller vous dire bonjour de ma part.... Il peut même, s'il le désire, faire des bises aux dames...Il a du temps pour rejoindre la Californie ou le COSTA RICA.... Il lui faudra faire tout le tour de la terre pour aller saluer mon fère en Australie et mon fils à SINGAPOUR...Et je sais que sur son passage il tracera la ligne d'amitié qui nous réuni....

6 septembre 2008

Des nouveaux qui cherchent

 

Bonsoir à vous tous mes amis blogeurs.  Ouvrant ma Boite aux lettres, j'ai eu l'agréable surprise de recevoir un mail d'une "marrakchie" qui a appréciée notre ville lorsque son père y était en garnison.. Elle a eu, comme tout ceux qui y ont vécu, le coup de foudre pour NOTRE MARRAKECH. Mais je vais laisser la place à ANNICK PETIT

recherche amie du Lycée Mangin

Bonjour Michel,
je recherche Ginette Hakim avec laquelle j'étais au Lycée Mangin de Marrakech en 1959 et 1960 (elle devait avoir 16 ans environ à l'époque). Elle habitait dans un petit village dont j'ai oublié le nom mais très proche de la ville. J'ai retrouvé en France 2 copains de lycée grace au site de copains d'avant. Je serais très heureuse de la retrouver ou bien un membre de sa famille.
Merci pour une piste éventuelle: Cordialement
Annick

Rebonjour Michel,

Je ne sais pas si l'on s'est connu car ma mémoire me fait un peu défaut ; je peux simplement te dire que j'étais au Lycée Mangin en 3ème et seconde, années 1959 et 1960. Mon père étant officier dans le régiment des tirailleurs marocains à Mrk a pris sa retraite en 1960 et nous avons donc quitté, à mon grand regret, cette ville (que j'aime beaucoup) ainsi que mes camarades et amies.

Quand on a vécu toute son adolescence au Maroc (8 ans), on a du mal à revenir en France. Nous habitions une villa de l'armée, rue du Capitaine Arrighi (pas loin de l'hôtel Mangin à l'époque).

Tu me demandes des photos de l'époque. Sous la main j'ai la photo des élèves de 3ème et seconde que je te joins si ça peut intéresser. Pour la classe de 3ème l'amie que je recherche est au premier rang du bas, la 2ème en commençant par la gauche. Moi je suis la 4ème toujours en commençant par la gauche, à droite du professeur de latin (Mr Fioux)

lyc_e_Mangin_1958_59_copie

Sur la photo de seconde, je suis la 7ème en bas en commençant toujours par la gauche. Je viens d'avoir les coordonnées de mon amie (la 6ème) qui habite Montréal.

Je te joins également pour des personnes qui pourraient être intéressées, la photo de la classe de 1ère où je n'y suis pas.

lyc_e_Mangin_1960_61_copie

 

Je vais essayer de retrouver des photos de l'époque (que j'ai un peu égarées après plusieurs déménagements).

Je me souviens surtout d'un fait qui, à l'époque, m'a un peu surprise : " j'étais avec mon amie Ginette sur le trottoir devant le cinéma prêtes à y entrer, lorsqu'une belle limousine noire s'est garée, un chauffeur est descendu ouvrir la porte à une dame d'un âge qui n'était autre que madame Churchill ". Il est vrai que son mari venait peindre chaque année à Mrk.

Je ne sais pas si je t'ai bien aidé pour ton blog, mais c'est vraiment bien ce que tu fais. Merci:  Avec toute mon amitié.

Annick

Bonjour Michel Dupré, J'ai fait avant-hier connaissance de ton blog. 

J'ai été élève du Lycée Mangin de Marrakech d'Octobre 1957 à Juin 1961. 

Depuis mon mot sur lyceefr.org, je suis effectivement en relations avec Annick Petit, qui était dans ma classe, et avec deux ou trois autres. Nous cherchons à savoir ce qu'a pu devenir notre camarade de classe Ginette Hakim, dont la personnalité nous est restée en mémoire et dont je pense qu'elle a habité Marrakech bien avant 1959 et après 1960, puisqu'elle a dû passer son bacc (le "2ème bacc" à l'époque) en Juin 1962. 

Comme c'était une élève brillante, elle a dû quitter Marrakech à ce moment là pour poursuivre ailleurs des études supérieures. 

Ensuite... de vagues traces de passage en Languedoc-Roussillon puis, depuis longtemps, plus rien. Aucune trace sur les "Pages Blanches" des 22 régions françaises...

Je vais me mettre en quête de photos, quant aux anecdotes... ma grande peut est de ne pas savoir par laquelle commencer !

A bientôt donc  Jean-Paul

(Hou hou.. Monique..Un Bordelais marrakchi!!!!... Il va falloir te mettre en quête de ce futur Marrakchami"..J'ai ses coordonnées mais je ne les transmettrais qu'avec son assentiment et pas par le Canal du Blog... bien entendu.

Bon!! Chapitre "des nouveaux qui cherchent" terminé, je pense que vous allez tous vous creuser les méninges pour les aider à retrouver Ginette..

Un article ne serait pas complet s'il n'y avait pas une petite place pour OUALIDIA.. C'est ce loup de Jean Marc,   LOUP_LANGUE    celui qui a écumé les plages la nuit, qui m'a fait parvenir ces deux images. Elles rappelleront certainement beaucoup de bons souvenirs aux habitués de notre lieu de villégiature préféré.

2_Rayon_Vert

Le Rayon vert que nous allions admirer sur le falaises de la grande passe.

3_Mer_Phosphorescente_aux_Mar_es_d_Equinoxe

Et la mer phosphorescente aux grandes marées d'équinoxe...

Pour changer de région et vous donner des nouvelles des amies qui vivent maintenant en métropole je dois vous dire que j'ai recu une série de photo de MACON, jolie ville dans laquelle vit Huguette dit Gugus...

Mais comme beaucoup d'entre vous le savaient déjà, j'ai fait booster mon PC et je dois tout réinstaller. Et le scanner fait des siennes. Il est au chômage et ne veut plus rien me copier. Je ne suis donc pas encore en mesure de vous les montrer. Mais ce n'est qu'une question de quelques jours....Merci Huguette..

Un panneau rigolo? Pourquoi pas ! Surtout si vous y êtes déjà allé... Non ! Cétait tout de suite à gauche en sortant de Zagora....

Bild1

Je vous souhaite une bonne fin de semaine, si possible un peu plus sèche que chez nous où la ville a organisé une magnifique "fête du vin". Les buveurs pourront, sans problème, mettre de l'eau dans leur vin.Je tenterais d'aller y faire quelques photos quand même..Toujours votre MICHEL

PS: Je viens de recommencer cete article, TROIS FOIS. Il y a eu plusieurs fois des mélanges d'images qui changeaient de place sans que je le veuille. Alors si, lorsque je vais appuyer sur PUBLIER il  a encore des images balladeuses, ne m'en veuillez pas et regardez les comme elles viennent. Merci d'avance. Michel

Vous connaissez tous mon grand coeur, surtout pour les joiles filles qui sont devenues de belles dames et vous vous doutez bien que j'ai commencé des recherches pour retrouver la trace de Ginette HAKIM. Mes périgrinations sur le NET m'ont fait trouver sa trace chez un certain Jean-Paul B....., Professeur d'Université à BORDEAUX. 

L'ayant contacté, pour lui demander s'il pouvait aider Annick, il m'a également instantanément répondu:

lyc_e_Mangin_1959_60AG

AGRANDISSEMENT

lyc_e_Mangin_1959_60

lyc_e_Mangin_1958_59_ag

AGRANDISSEMENT

Elle m'a répondu très rapidement:

Bien sur je lui ai répondu immédiatement, lui assurant, entre autres, que je mettrais sa demande de renseignements dans le prochain article du Blog... Chose faite.

19 juillet 2009

Auto Allumage

BONJOUR À TOUS, anciens comme nouveaux. J'ai intitulé cet article "Auto-allumage" car je m' aperçois avec grand plaisir que même lorsque je n'ai pas grand chose à vous raconter, Notre Blog continue de fonctionner. Quand c'est le moteur de votre voiture qui en fait, de l'auto-allumage, vous pestez... mais quand le blog prend plus de 100 commentaires (Dont plusieurs bien intéressants, éducatifs ou amusants) sans que je ne remette de carburant dedans, je trouve cela bien reposant.

Mais comme j'ai reçu un peu de grains à moudre, je me remets avec bonheur devant le clavier pour vous éditer toutes vos dernières  nouvelles.

Commençons par une énigme... Je reçois ces photos d'un Blogeur (enfin je suppose) qui m'écrit avec une adresse encore non répertoriée dans mon agenda. Ma première réaction a été de refuser le courriel. Mais le style m'a bien plu et rappelé quelqu'un.. Quelqu'un qui aime bien faire des plaisanteries...Je soumets donc les images et le commentaire à votre sagacité.....

Salut MICHEL

Comme le disait M2M, je suis dans le Lubéron, un coin de France qui par certains côtés rappelle le Maghreb.

Il y a des oliviers des cactus, mais aussi des feuilles de mûriers qui rappelleront des souvenirs aux éleveurs de vers à soie.

MURIER516

On y trouve aussi des équidés et leurs cousins les ânes, les mules qui rappellent les bourricots et les mulets et dont les fers sont sensés porter bonheur.

FERS510

Mais.... il y a quelque chose de particulier au Lubéron: les immenses champs de lavande qui bleuissent les collines et embaument l'athmosphère.

LAVANDE496

Bonnes vacances et bon été. Salam Alikoum

Alors, qui est dans le Lubéron avec ses amis les ânes et les mulets???? Quel qu'il soit, je le remercie pour les photos et ses voeux de Bonnes Vacances à Tous.

Vacances.. vacances...Pour nous, à SAARBURG, ce n'est pas encore le moment des vacances..Mon activité atteignant son apogée en été, il me faut rester fidèle au poste jusqu'au début Août...Et puis vu le climat actuel, les orages et les journées grises et pluvieuses comme ce dimanche matin.. je n'ai pour le moment rien à regretter.

Heureusement que d'autres Marrakchamis en profitent pour se retrouver et se rendent ensemble à SARLAT un des plus beaux villages de France (Nous avons la chance d'en avoir beaucoup). C'est Rafaela qui recevait Jean Pierre Julian et sa compagne Monique. Elle a pensé à nous et nous fait parvenir ce petit reportage photographique.

Ils ont débuté  par un repas

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Au restaurant  " La vieille grange" entre Salignac et Sarlat

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Puis visite de SARLAT:

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La place de l'Oie:   Jean Pierre et moi

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Avec Monique.

Quelques vues de SARLAT

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Je remarque sur la Gauche de la photo, une enseigne connue qui doit sentir bon le Fois Gras.

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La promenade s'est poursuivie vers ce que Rafaela appelle "Presque Marrakech", pour ses palmiers.

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C'est la Roque Gageac

Puis DOMME avec la Dordogne en fond d'écran

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Et enfin la panne ! Rafaela termine son récit par ces mots..

Je dois demander à ANTOINE de bien vouloir m'excuser d'avoir mis aussi longtemps pour faire paraître ses courriels. Un peu de paresse et surtout j'attendais les photos promises pour les illustrer. Je pense qu'à la lecture de ce paragraphe il va réagir et comme tous les nouveaux Marrakchamis il va nous régaler de souvenirs personnels.

Comme promis voici les liens pour rejoindre ses Blogs.

  BLOG   ESPACE  PERSO  ANTOINE LE  MAROC:  http://aZ09tonyval1.spaces.live.com/

BLOG les PYRENEES ET LES CHOSES DE LA VIE: http://montagnardraquettes.spaces.live.com/

Merci TONY pour cette visite, nous attendons ton retour prochain sur NOTRE BLOG.

2° - Jean Marie ALVAREZ me contactait par le même lien et me disait ceci.

Bonjour, je suis né en 1946 à MARRAKECH. Nous habitions dans le quartier Industriel et je suis allé à l'école du Guéliz.

Malheureusement il n'y a aucune suite à cet unique contact. Je t'invite, Jean Marie à reprendre contact avec le Blog car ton année de naissance est la même que la mienne et j'ai aussi fait toute mon école primaire à l' école du Guéliz. Tes souvenirs nous intéressent, alors mets toi au boulot. Comme tous les autres amis, ouvre les boites à chaussures, sors en les photos oubliées et vient les partager avec nous.

3° - Christine dont nous avions fait la connaissance par l'intermédiaire de Christian qui la recherchait comme Brel recherchait Titine avait mis un commentaire auquel j'avais répondu. Elle n'AVAIT PAS TARDÈ à me faire cette réponse:

Bonsoir Michel,

Je viens de lire ton message avec plaisir. Merci de m'accueillir si chaleureusement, cela me fait chaud au coeur. En fait je ne connaissais pas ton Blog, c'est Christian qui me l'a fait connaître. (Merci Christian).

En ce qui concerne Christian, j'ai moi aussi tenté de le retrouver, et m'étant inscrite sur "copains d'avant", (je suis très pugnace), mes recherches ont porté leurs fruits.

Oui j'ai des anecdotes, j'en ai cité quelques unes  sur le Blog, et ... pas très gentille sur ce que j'ai dit sur les nouveaux riches qui se sont installés à Marrakech. Mais bon personne n'est parfait !...

Oui j'ai des photos, et je vais essayer de te les faire parvenir par email, j'espère qu'elles seront nettes. Mais par contre c'est difficile de reformer les rangs qui sont un peu cafouillis, je vais essayer de faire de mon mieux. Beaucoup de noms m'ont échappé. J'ai quelques noms au bout de mes lèvres, ils me viennent en mémoire et disparaissent ! C'est moche la vieillesse ! (Oh ma chère c'est un mot qui n'a pas bonne presse chez les Marrakchamis)...

Tu habites l'Allemagne ? J'ai également vécu dans ce beau pays, (moins beau que notre Marrakech, n'est ce pas ?) au Lac de Constance où les paysages sont magnifiques, la Suisse et l'Autriche pas très loin.

A bientôt de te lire sur le Blog ou par courriel ?   Christine.

Une semaine plus tard,Christine complétait son premier courriel par celui ci:

Bonsoir Michel,  J'ai remonté les mois et les années du Blog, et j'ai encore voyagé grâce aux commentaires, aux tiens et à ceux des autres Marrakchis. Je ne me lasse pas de naviguer et d'essayer de retrouver d'anciens amis. J'aimerais te poser une question.

Une énigme pour moi, c'est lorsque je me suis présentée la première fois sur le Blog Marrakech 45/70 tu as effacé la phrase "Mogadorienne de naissance", ainsi que "le Maréchal Lyautey, ami de la Famille TANUGI, (de ma Grand-mère, et de mon père de coeur) qui venait régulièrement à la maison, lorsque nous habitions à la Médina dans la Rue des Domaines, près du Palais de la Bahia ?

J'espère ne pas te fâcher en te posant cette énigme, et que toi seul détient la clé.

Non ma chère, tu ne me fâches pas...J'élimine certaines fois des passages que je trouve, ou trop intime ou trop personnels. J'ai appris avec le temps à être le plus possible discret en ne citant pas tous les noms... surtout quand ceux ci peuvent nuire à ceux qui les portent. Es tu, maintenant que j'ai tenté de rattraper ma maladresse de la dernière fois, rassuré et heureuse?

J'ai beaucoup aimé les photos que tu as prises de chez toi en Allemagne.

J'ai retrouvé Viviane C........, bientôt peut-être aussi Ginette L....... Et tout ça  grâce au Blog, merci à toi et à Michel de Mondenard, de nous avoir embarqué dans ce véhicule à remonter le temps.

Bien amicalement, gros Bisous et bonne continuation pour ce fabuleux Blog. Christine.

Oh la la, cet article va prendre beaucoup de place...Je vais donc y mettre fin en vous éditant deux photos d'une nouvelle rubrique qui prendra la place des panneaux rigolos. Rubrique qui reprend des curiosités concernant la conduite dans le monde.

Comment conduit on dans le Monde?

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A vos Claviers. Merci d'avoir fait vivre le Blog pendant mes paresses et fait exploser les 100 commentaires.

Feront nous mieux? Mais si ce n'est pas le cas je serais quand même toujours heureux de vous lire.

Votre Toujours MICHEL

Après................plus de piles, mais bon...............il y en a des photos, inutile d'ajouter que nous avons passé une journée formidable chaleureuse, sympa, belle.

La région s'y prête. Il y avait beaucoup de touristes et la Dordogne était magnifique avec beaucoup de gens qui faisaient du bateau

La magie d'un instant...........

Merci RAFAELA de nous avoir fait partager cette belle journée. De ces journées que je souhaite à vous tous de vivre. De ces journées pleines de chaleurs amicales qui permettent d'échanger ces souvenirs qui nous ramènent au temps des vertes années.

D'autres, comme Raymond QUILLES semblent en avoir également bien profité de ces instants de retrouvailles. Raymond m'a fait parvenir une série de photos du Moussem de Salam Marrakech sur lesquelles transparait le bonheur qu'ils ont eu de se retrouver.

J'avoue bien humblement ne pas reconnaître chacun et pour cela je demande à Raymond, lors de son prochain passage sur le Blog de nous mettre un commentaire pour nous identifier tous ces anciens marrakchis. Comme Marcel est sur les photos, il viendra certainement nous donner quelques explications....

Voici donc les photos sans réelle légende. Vous pouvez cliquer pour les agrandir

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Paragraphe retrouvailles.

Début JUILLET, j'ai reçu par l'intermédiaire de "Contacter l'auteur" (en cliquant sur la photo du haut de la colonne de gauche)

1° - un premier courriel d'un nouveau visiteur. Antoine Valentino dit TONY . Il me disait ceci :

Je suis né au MAROC et j y ai vécu 40 ans

MICHEL bonjour, c est par un pur HASARD que je suis tombé sur ton blog ..je l ai parcouru à Marrackech que je connais bien sur comme une grande partie du MAROC.   J'y vais le 15 août ...pour faire le sommet du M GOUN dans la vallée des "Ait bougmez".  J ai déjà fait le SIROUA ETLE TOUBKAL.  Sur ton blog il y a quelqu'un que j ai très bien connu ..c est le père CHRISTOPHE le frère d' EOUDARD LECLERC ..de la fameuse enseigne de grande surface ..D' abord à l' église NOTRE DAME DE CASABLANCA ..car je suis bedaoui de naissance et après plus tard àTAZERT ... J'aimerai bien avoir de ses nouvelles.

j ai également un blog sur le MAROC  et un autre sur les PYRENEES (Vous trouverez les liens à la fin de l'article) Le BLOG DU MAROC c'est pour faire découvrir ce pays auquel je suis attaché car au total 5 générations de ma famille y ont vécu....et si je vis à Bordeaux, tous mes souvenirs sont là bas.... la cimenterie de M ZOUDIA sur la route d' Essaouira  à laquelle j 'i participé car j'étais dans le bâtiment et les travaux publics

Bonne soireé et heureux d avoir découvert ce blog qui met en valeur le MAROC et la plus spécialement MARRACKECH...

MERCI AU NOM DE TOUS LES FANS DU MAROC

Quelques minutes plus tard il me faisait parvenir ceci:

Je viens de lire plus attentivement car je n avais pas lu jusqu'au bout l'article sur le père CHRISTOPHE ...j ai fait beaucoup de sorties avec lui...j ai été dans le scoutisme de 9 ans a 18ans ...et j ai eu à Casa comme prof de gym un illustre marrackchi, JUSTO FONTAINE

J'ai, bien entendu, répondu immédiatement en lui souhaitant la bienvenu et en l'invitant à continuer à nous faire parvenir ses souvenirs et si possible des photos...Il était devant son écran puisque sans attendre un troisième courriel est arrivé dans ma boite aux lettres.

Rebonsoir....MICHEL ...le MAROC ..pour moi c'est 40 années  d une vie dont 22 de vie professionnelle.. Il se crée entre les anciens du MAROC des amitiés  spontanées...J ai l'impression quand on retrouve des anciens du MAROC que l'on retrouve nos racines.  Pour moi c est un instant magique ....j' allais souvent à MARRACHEH ...pour le boulot ...pour la balade en famille ..j'ai travaillé pour des entreprises marrakchies  du nom de  JULIAN  frères ..(Est ce la même famille que celle de Jean Pierre, l'ami de Rafaela?).....D ANNA ....
J'ai des photos ...des massifs  du TOUBKAL .... SIROUA  dans l'Anti  Atlas et de Marrackeh  ..je vais te les envoyer ...et sur les blogs ...  j'ai mis des vidéos ..à moi  et d autres que l'on m'a fait parvenir
Bonne fin de soirée du  coté de TREVES ... j'ai fait mon service militaire  à Vieux Breisach etje connais un peu la région

SALAM  OU  MA EL GHEIR !!!!

29 avril 2006

LA ROSE DE L' AMITIÉ NOUS REUNIRA À DONNEVILLE

Ah mes amis.. je sens que la pression monte.. monte.. monte. Pour beaucoup d' entre nous nous allons vivre un instant privilégié de notre vie. Nous allons nous retrouver après tant d' années passées les uns sans les autres. Même si depuis plusieurs mois nous sommes en relations épistolaires virtuelles, même si nous avons eu la chance de nous voir par webcam interposées, même si certains ont déjà rencontré certaines et vice versa, la réunion du WE prochain sera chargée d' émotion, de souffle coupé et aussi, je le pense, de quelques larmes - de joie bien sûr.

Un mail a circulé entre nous ces deux derniers jours, nous appelant à prouver à nos amis qu'ils l' étaient vraiment. Je ne l' ai renvoyé à personne pour deux raisons. La première c' est que VOUS ÊTES MES AMIS et qu' un mail ne vous aurait rien apporté  de plus, la seconde c' est que comme animateur de ce blog je peux vous le redire à chaque fois que je me mets au clavier.

A cet instant je pense plus particulièrement à JOSETTE qui j'en suis sur aurait été enchanté d' être des nôtres. Saches, Chère Jo la Zouina, que nos pensées tressées en gerbes de fleurs partirons de Donneville vers San luis Obispo. J' y associe également Francoise qui, bien que nouvelle arrivée, nous a rejoint avec plaisir depuis le Costa - Rica. Pour ceux qui marient leur fille, chantent dans les chorales, sont partis au Maroc ou n' ont pas eu l'occasion ou la possibilité de venir, qu' ils sachent que nous penserons aussi très fort à eux.

Bon retour à CLAUDE... j' espère que nous aurons de tes  nouvelles avant la réunion.

Marie France aura recu, je le souhaite, les mails explicatifs que je lui ai envoyés cet AM.

En attendant - non pas MADELEINE - mais Donneville, je souhaite à tous et toutes une bonne santé, car il va en falloir pour ingérer toutes les bonnes choses à manger et contenir toutes les émotions qui viendront nous submerger.

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Une Rose pour les AMIS

30 avril 2006

Fêterons nous le 1° mai ???

Il est de tradition d'offrir du muguet pour le 1° mai. Malgré quelques heures de soleil ces derniers jours le muguet, le vrai, celui que l' on va chercher soi même dans les bois, n' est, chez nous, pas encore ouvert. Hier nous avons même subi quelques giboulées neigeuses, rafales de pluie et de grêle et aussi de belles éclaircies. Toujours est il que je n' ai pas de photos personnelles de brins de muguet à vous offrir.

Mais je ne voudrais pas non plus que vous pensiez que je vous oublie. NON Je vous envoie à vous tous mes amis ces deux brins de muguet pour vous dire combien vous m' êtes chers.

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Jacques m'a envoyé un mail ce matin pour me faire savoir qu'il est prêt à nous enchanter avec tout ce qu'il a préparer. Vivement SAMEDI... Pour ceux qui ne seront pas là, comme je vous le disez hier soir, nous verrons ce qu'il sera possible de faire pour graver des cd et vous les faires parvenir. Et puis je mettrais les photos sur un album pour que chacun puisse les voir ou les copier.

J' espère aussi que chacun d' entre vous sait maintenant à quelle heure et comment il arrive. Notre pauvre Jacques va sûrement avoir du travail pour venir nous récupérer, nous qui venons de loin, à l' aéroport, la gare ou au commissariat de police pour ceux qui se seront perdus ( non je plaisante..). En tout cas n' oubliez pas de le prévenir pour que nous ( Je dis NOUS car je serais à TOULOUSE jeudi à 14 heures) puissions prévoir les arrivées. Bonne fin de WE prolongé et plein de bonheur pour le 1° mai. Votre MICHEL

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La Pression continue à monter

1 mars 2006

Merci pour vos encouragements

Bonsoir mes amis du début de soirée. Merci pour les commentaires amicaux sur mon essai de vidéo sur le Blog. Ce n'est pas facile car je ne peux pas éditer des vidéos plus importantes que 1 MO ( les spécialistes comprendront, moi je n'ai pas encore vraiment compris. Je sais comment faire.. c'est le principal). C' est promis je vais améliorer ma technique et vous en montrer de temps en temps. En attendant, ce soir je voudrais vous narrer une anecdote que Josette m'a raconté il y a quelques soirs sur Skype ( Quel bonheur de pouvoir communiquer ainsi). Voila ce qu'elle m' a raconté:

En 1945, Josette avait 18 ans et vous vous souvenez tous de la photo d'elle en maillot de bain à la piscine municipale de Marrakech. Les GI s qui venaient s'y baigner se massaient régulièrement près de l'entrée des douches des filles. Jusque là rien d'anormal.. Mais qu'attendaient ils de si exceptionnel en se groupant à cet endroit. Il faut savoir qu' en américain le local de douches se nomme SHOWER et que le mot DOUCHE désigne, lui, une "douche vaginale". Voila pourquoi ces militaires américains attendaient tous à cet endroit, pensant pouvoir y voir ce genre de chose. De déception, quelques uns nous ont ravi les plus belles des filles  de cette époque.

Vous pouvez imaginer le rire de Josette quand elle a eu fini de me raconter cette histoire. Ceux d' entre vous qui n'ont pas eu la chance de communiquer avec elle en direct et en images ratent ( J'ai la rate qui s'dilate) une femme exceptionnelle de gentillesse, de drôlerie, de bonne humeur et qui vous redonne le goût de vivre. Merci Josette de ta fidélité au blog et des souvenirs que tu y génères.

Chère JO j'ai trouvé ton prénom en "Vermicelle" ( vous savez, il y avait des potages avec des petites lettres avec lesquelles nous écrivions nos noms sur le bord de l' assiette):

JOSETTE

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Je dois vous dire aussi que j'ai recu une nouvelle proposition de nom par Francine, mais il me faut la travailler un peu avant de pouvoir l'éditer sur le Blog. Je ferais ca un autre soir.

Mes amis, bonne soirée, gardez votre humour et votre bonne santé. Je remercie au passage MF et Marianne qui nous font parvenir régulièrement des PPS ou des Blagues. A Bientôt. Votre MICHEL

27 janvier 2006

J' ai retrouvé ma base

L' après midi et déjà bien entammée. Rentré depuis hier soir tard,j'ai retrouvé ma base: C'est à dire mon fauteuil devant mon PC. Bien sûr  j'ai eu ce matin encore pas mal de boulot à mettre à jour au Bureau. Cet AM je suis allé à TREVES pour aider ma fille à s'inscrire dans une école professionnelle: Elle veut travailler dans les Médias. Puis quelques achats, la lecture de 26 mails qui étaient en attente et une visite à ALAIN (enrubé) et au Blog de Francine qui malgré que ce soit son premier essai, se débrouille bien et nous ravi avec son récit de voyage vers MADAGASCAR. Il y a des photos, des commentaires humoristiques, tout ce qu'on aime...Bravo FRANCINE continue comme ca.

Nicole (la gente Dame de Gilocourt) et Monique ( ma première voisine) me tentent en me faisant miroiter une semaine à MARRAKECH pour fin mars.. Dois je me laisser faire par ces deux tentatrices.. Je vous avoue que ce n'est pas l'envie qui me manque. Je vais donc, par mail essayer d'organiser cela. Ce ne serait pas mal d' avoir des photos ou des films à montrer ensuite.

Dans le coin en bas à droite, une petite fenêtre s'ouvre à tout bout de champ pour me dire que XX , YY et ZZ vient de se brancher sur MSN. Il va falloir que j'y aille très bientôt sinon mon PC va exploser.

Je vais aussi essayer de joindre Michel TOSI pour répondre au Mail qu'il a envoyé à BERNARD qui me l'a retransmit. Bernard que je n' ai pas eu depuis deux jours ( hou la la). Claude nous met en joie avec ses courriels du soir et il va falloir que je prenne le temps d'en faire un nouvel album pour ceux qui ne sont pas sur sa liste. Il nous montre aussi qu' à NICE on peut voir la neige.

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Alain, tu te plains de ne pas encore l'avoir à la Grande Motte, et bien sois heureux, j'aurais aimé en avoir un peu moins hier soir quand je me suis "tapé", de nuit, les lacets enneigés des routes de la Forêt Noire.

Je vais laisser le Blog à présent et aller voir les inscrits sur MSN et SKYPE. Bises à tous, à bientôt. Votre MICHEL

8 décembre 2005

Une page d'explications nécessaires

Ce soir, mes amies et amis je crois qu' il est temps de faire une petite mise au point car je m' apercois que certain(e)s rencontrent des problèmes pour faire paraître un commentaire ou ne savent plus comment le retrouver. Donc :

1° : Faisons comme dans l' ancien BLOG: Mettons nos commentaires sous le derniers articles paru.
Ex . Quelqu'un revient sur une des articles passés en descendant avec le curseur de droite. Il veut mettre un commentaire. S' il l' écrit sous cet article, il sera publié sous ce même article. (Il est à noter que tous les commentaires sont répertoriés dans la colonne de gauche avec le titre du commentaire et le nom de l' article sous le quel il a été écrit. Francine écrit : Mes blagues aux oubliettes  sous les Noëls d' antan.

C' est mon dernier article et son commentaire est le dernier.

Juste en dessous Monique qui a cliqué deux fois pour nous envoyer son commentaire se plaint en écrivant : Dégourdi sous Des photos et des bisous.

Il est évident que si vous voulez lire ce commentaire de Monique vous devez 

ou : Retrouver l' article en question, cliquer sur commentaire et descendre pour trouver le dernier commentaire,

ou : Cliquer directement sur l' inscription Dégourdi pour arriver directement sur cette réponse ( le plus facile) (Pas de panique si vous faite une petite erreur, je la répare en supprimant les doublons par exemple).

Maintenant, en bas de page vous avez une inscription "page suivante" qui vous permet de trouver les articles précédents.

PS: Pensez à mettre un titre à vos réponses, questions ou commentaires ça facilite les recherches) Sylvaine semble avoir trouvé son chemin de Damas ( Bravo)

De plus, sous la photo du beau gosse de la colonne de gauche, il y a les archives. Chaque mois, automatiquement sont archivés les différents articles et commentaires du mois écoulé, il vous faudra donc cliquer sur le mois recherché pour accéder plus vite à ces articles. Souvenez vous dans l' ancien Blog il fallait cliquer sur le calendrier pour retrouver ce qui était paru les mois précédents. (ce que vous pouvez également faire dans celui ci)

La colonne de droite vous donne les liens avec les sites Internet que je juge intéressant de vous faire connaître et comme Alain sur son site, si vous m' informez qu' un site peut être utile à tous, je me ferais un plaisir de l' y ajouter. ( Je suis prêt à (presque) tout pour vous satisfaire). Il y a les albums photos et je vais essayer d' en ajouter régulièrement. A suivre un album sur "Marrakech d' hier et d' aujourd'hui" , les poupées de Nicole, les magnifiques peintures que Claude nous déniche chaque soir, etc etc. Les albums existants peuvent être en permanence améliorés par l' ajout des photos que vous me ferez parvenir. Quand les dames du Sud Ouest se seront rencontrées ou que les habitants des terres du Sud se seront retrouvés. Je ne peux faire plus vite car je dois souvent retravailler les photos pour les mettre au format accepté par le Blog.

Voila mes visiteurs du soir, j' espère ne pas avoir été trop long et trop docte. Si vous avez des questions subsidiaires, n' hésitez pas à les poser, je ferais tout pour tenter d' y répondre.

Et puis je suis sûr qu' il ne vous faudra pas longtemps pour saisir les arcanes de ce Blog, j'y suis bien arrivé ( n'est ce pas une preuve).

Il est vrai que ce soir je voulais vous parler de ma journée à METZ que nous avons visité avec un guide, mais je garde ça pour demain ( La cathédrale est magnifique).

img_0021pb1Cliquez sur la photo miniature

A vos tubes d' aspirine Mesdames et pour vous Messieurs, savez vous ce qu' est le VIAZAC. Non, c' est un médicament qui conjugue le VIAGRA et le PROZAC. Vous ne ban....ez plus mais ça ne vous stresse pas.

LOL. Michel qui ne prend rien mais vous fais la bise... non des bises.

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Notre marrakech 45-70
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